PAPEETE, 9 août 2015 - Lorna Oputu sera candidate à l'élection du maire de Mahina, mercredi. Elle soutient la légitimité de ce choix par rapport à ce qu'elle estime "les valeurs défendues en 2011 et en 2014", par Ia Tura O Mahina.
Le fait que Damas Teuira réside encore aujourd’hui à Paea vous semble-t-il compatible avec son élection ?
Lorna Oputu : C’est quelqu’un qui a été élu sur la liste Ia Tura O Mahina. Vous évoquez sa résidence à Paea, mais il y a bien d’autres détails qui me gênent. C’est quelqu’un qui a été absent pendant la première mandature, de 2011 à 2014. Il n’a jamais été là lors des réunions d’importance qui se sont tenues à Mahina. On le voit revenir et assister à des manifestations depuis tout récemment. J’ai la conviction qu’il agit ainsi depuis qu’il a été approché par Patrice Jamet.
Pensez-vous que Patrice Jamet compte sur lui pour garder une influence sur Mahina depuis l’ombre ?
Lorna Oputu : C’est ce qui ressort des propos de Damas lui-même. C’est aussi ce que je ressens. Il annonce lui-même être le candidat de Patrice Jamet et compter sur ce dernier pour pouvoir gouverner en tant que maire et que s’il observe que d’ici 18 mois les choses ne se passent pas bien, il rappellera Patrice Jamet. Sincèrement, j’ai l’impression d’avoir affaire à un pantin. (…) Quant à Patrice Jamet, je dois préciser que ce n’est pas mon ennemi. Il est celui qui m’a donné envie en 2010 de me lever pour une population et pour une cause que je crois juste : malgré toutes les vicissitudes que nous avons traversées, je crois encore en Ia Tura O Mahina.
Avez-vous l’impression d’être victime d’une mésentente avec Patrice Jamet ?
Lorna Oputu : J’ai l’impression d’être un bouc-émissaire. (…) J’ai toujours prôné la cohésion et je surtout le retour à la raison pour le maintien des valeurs que nous avons défendues en 2011 et en 2014. Ce sont ces valeurs qui ont conduit à la réélection de l’équipe en 2014, au maintien de l’ordre et du nombre des adjoints. Tout ceci est en train d’être remis en cause sur un coup de tête, pour sanctionner ma personne et mes choix que nul n’ignorait depuis 2011.
L’actuel Directeur général des services pourrait-il faire les frais de la situation ?
Lorna Oputu : Ce serait inconscient et maladroit. M. Lorphelin n’a jamais compté ses heures depuis 2011 pour redresser la situation exsangue de Mahina, lorsque nous sommes arrivés. Aujourd’hui, c’est quelqu’un que l’on mettrait de côté parce que la situation est revenue à flot ? Je pense que personne n’est irremplaçable ; mais on parle d’un technicien et d’un juriste brillant. Il sera très difficile de lui succéder en prenant à bras le tous les chantiers qui sont lancés à Mahina sans faire perdre du temps à la commune. J’ajoute qu’il avait été élu sur la liste Ia Tura O Mahina en 2011. Il a démissionné de son mandat pour pouvoir remplir pleinement ses fonctions. On doit s’en souvenir.
Le fait que Damas Teuira réside encore aujourd’hui à Paea vous semble-t-il compatible avec son élection ?
Lorna Oputu : C’est quelqu’un qui a été élu sur la liste Ia Tura O Mahina. Vous évoquez sa résidence à Paea, mais il y a bien d’autres détails qui me gênent. C’est quelqu’un qui a été absent pendant la première mandature, de 2011 à 2014. Il n’a jamais été là lors des réunions d’importance qui se sont tenues à Mahina. On le voit revenir et assister à des manifestations depuis tout récemment. J’ai la conviction qu’il agit ainsi depuis qu’il a été approché par Patrice Jamet.
Pensez-vous que Patrice Jamet compte sur lui pour garder une influence sur Mahina depuis l’ombre ?
Lorna Oputu : C’est ce qui ressort des propos de Damas lui-même. C’est aussi ce que je ressens. Il annonce lui-même être le candidat de Patrice Jamet et compter sur ce dernier pour pouvoir gouverner en tant que maire et que s’il observe que d’ici 18 mois les choses ne se passent pas bien, il rappellera Patrice Jamet. Sincèrement, j’ai l’impression d’avoir affaire à un pantin. (…) Quant à Patrice Jamet, je dois préciser que ce n’est pas mon ennemi. Il est celui qui m’a donné envie en 2010 de me lever pour une population et pour une cause que je crois juste : malgré toutes les vicissitudes que nous avons traversées, je crois encore en Ia Tura O Mahina.
Avez-vous l’impression d’être victime d’une mésentente avec Patrice Jamet ?
Lorna Oputu : J’ai l’impression d’être un bouc-émissaire. (…) J’ai toujours prôné la cohésion et je surtout le retour à la raison pour le maintien des valeurs que nous avons défendues en 2011 et en 2014. Ce sont ces valeurs qui ont conduit à la réélection de l’équipe en 2014, au maintien de l’ordre et du nombre des adjoints. Tout ceci est en train d’être remis en cause sur un coup de tête, pour sanctionner ma personne et mes choix que nul n’ignorait depuis 2011.
L’actuel Directeur général des services pourrait-il faire les frais de la situation ?
Lorna Oputu : Ce serait inconscient et maladroit. M. Lorphelin n’a jamais compté ses heures depuis 2011 pour redresser la situation exsangue de Mahina, lorsque nous sommes arrivés. Aujourd’hui, c’est quelqu’un que l’on mettrait de côté parce que la situation est revenue à flot ? Je pense que personne n’est irremplaçable ; mais on parle d’un technicien et d’un juriste brillant. Il sera très difficile de lui succéder en prenant à bras le tous les chantiers qui sont lancés à Mahina sans faire perdre du temps à la commune. J’ajoute qu’il avait été élu sur la liste Ia Tura O Mahina en 2011. Il a démissionné de son mandat pour pouvoir remplir pleinement ses fonctions. On doit s’en souvenir.
