Paris, France | AFP | lundi 21/12/2020 - A trois jours de Noël, Emmanuel Macron a justifié lundi l'isolement de la Grande-Bretagne face à la mutation "problématique" du coronavirus, le gouvernement préparant un éventuel rapatriement de Français pour les fêtes et le début de la vaccination dimanche.
Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, ainsi que le ministre de la Santé Olivier Véran, ont affirmé lundi que la France commencerait sa campagne de vaccination dimanche, comme l'Allemagne et l'Espagne, dans le cadre d'une coordination européenne, anticipant le feu vert donné lundi soir par la Commission européenne au vaccin Pfizer-BioNTech.
"La vaccination débutera dans les 27 pays de l'UE les 27, 28 et 29 décembre. À tous les sceptiques, à tous ceux qui en doutaient, l'Europe a montré qu'elle était bien plus qu'un grand marché: une communauté de destin", a twitté le Premier ministre Jean Castex après ce feu vert.
Après le Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait confirmé que la campagne de vaccination débuterait par les maisons de retraite", pour le personnel et les pensionnaires. Environ un million de personnes sont concernées par cette première phase.
"Pas hors de contrôle"
"Les réunions de préparation du lancement de la campagne vaccinale se tiendront toute la semaine avant un lancement européen prévu ce dimanche", a-t-il ajouté, précisant que d'autres étaient prévue "en début de semaine prochaine".
Mais ce sera "un début très progressif, a souligné M. Véran sur Europe 1.
Et selon lui, il n'y a "a priori" pas de raison "de penser que les vaccins seraient moins efficaces" contre une mutation du virus responsable du Covid, le Sars-CoV-2, détectée outre-Manche et dont il n'a pas écarté la circulation en France.
Emmanuel Macron, qui présente "encore des symptômes" du Covid-19, s'est inquiété de cette "mutation problématique du virus avec une forme beaucoup plus agressive" qui justifie, selon lui, la suspension pour 48 heures de toutes les arrivées en provenance du sol britannique décidée la veille par Paris et plusieurs pays européens, dans un contexte déjà tendu par le risque d'un "no deal" sur le Brexit.
L'Union européenne doit tenter d'harmoniser mardi les mesures décidées par les Etats membres pour empêcher les arrivées depuis le Royaume-Uni, alors que la fermeture des frontières a donné lieu à des scènes de chaos avec des passagers bloqués dans les aéroports et des chauffeurs routiers coincés au Royaume-Uni.
Se voulant rassurante, l'OMS a toutefois affirmé lundi soir que cette variante n'était "pas hors de contrôle" contrairement à ce qu'avait affirmé Londres.
"C'est une situation exceptionnelle qui nous a amenés à prendre cette décision rapide et qui doit nous amener à redoubler de vigilance sur l'évolution" du virus, a justifié Emmanuel Macron, portant un pull à col roulé noir et un masque, depuis la résidence officielle de La Lanterne, à Versailles, où il est toujours à l'isolement après avoir été testé positif jeudi au Covid-19.
La suspension des transports en provenance de la Grande-Bretagne a été annoncée dimanche à l'issue d'un Conseil de défense sanitaire extraordinaire et intervient dans la foulée de mesures similaires prises par la Belgique, les Pays-Bas, l'Italie, l'Allemagne, le Luxembourg ou l'Irlande.
Et une réunion de suivi présidée par Emmanuel Macron a eu lieu lundi soir, a fait savoir l'Elysée, sans plus de précisions.
"Nous nous donnons les moyens, avec la suspension du passage des frontières pendant 48 heures, de bâtir un protocole sanitaire qui devrait permettre à nos compatriotes qui sont aujourd'hui en Grande-Bretagne et qui avaient prévu de rentrer en France pour passer les fêtes, de le faire avec des nouvelles règles sanitaires qui sont en train d'être discutées et d'être construites", avait expliqué à la mi-journée M. Attal.
Le porte-parole du gouvernement a invité les Français retenus au Royaume-Uni à réaliser sans attendre un test PCR, qui devrait être l'une des conditions pour pouvoir rentrer en France d'ici Noël.
Gabriel Attal a précisé que l'état de santé d'Emmanuel Macron, qui fête lundi ses 43 ans à l'isolement à La Lanterne, était "stable", après la diffusion exceptionnelle de déclarations du chef de l'Etat pendant le Conseil des ministres en visioconférence.
Scènes de chaos
Les Bourses européennes ont dévissé lundi en raison des craintes liées à cette mutation : à la clôture, la place parisienne a cédé 2,43%. Les marchés ont également plongé à l'échelle européenne, de Londres à Francfort en passant par Milan. Wall Street a finalement terminé proche de l'équilibre, chutant en début de séance avant de refaire une partie de ses pertes.
Selon le dernier bilan des autorités sanitaires fourni lundi, le pays a enregistré 5.797 nouveaux cas en 24 heures, en baisse par rapport au week-end (12.799 cas dimanche), les chiffres de début de semaine marquant toujours un creux.
La maladie a fait 60.900 morts depuis le début de la pandémie en France et au moins 1,69 million de morts dans le monde.
Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, ainsi que le ministre de la Santé Olivier Véran, ont affirmé lundi que la France commencerait sa campagne de vaccination dimanche, comme l'Allemagne et l'Espagne, dans le cadre d'une coordination européenne, anticipant le feu vert donné lundi soir par la Commission européenne au vaccin Pfizer-BioNTech.
"La vaccination débutera dans les 27 pays de l'UE les 27, 28 et 29 décembre. À tous les sceptiques, à tous ceux qui en doutaient, l'Europe a montré qu'elle était bien plus qu'un grand marché: une communauté de destin", a twitté le Premier ministre Jean Castex après ce feu vert.
Après le Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait confirmé que la campagne de vaccination débuterait par les maisons de retraite", pour le personnel et les pensionnaires. Environ un million de personnes sont concernées par cette première phase.
"Pas hors de contrôle"
"Les réunions de préparation du lancement de la campagne vaccinale se tiendront toute la semaine avant un lancement européen prévu ce dimanche", a-t-il ajouté, précisant que d'autres étaient prévue "en début de semaine prochaine".
Mais ce sera "un début très progressif, a souligné M. Véran sur Europe 1.
Et selon lui, il n'y a "a priori" pas de raison "de penser que les vaccins seraient moins efficaces" contre une mutation du virus responsable du Covid, le Sars-CoV-2, détectée outre-Manche et dont il n'a pas écarté la circulation en France.
Emmanuel Macron, qui présente "encore des symptômes" du Covid-19, s'est inquiété de cette "mutation problématique du virus avec une forme beaucoup plus agressive" qui justifie, selon lui, la suspension pour 48 heures de toutes les arrivées en provenance du sol britannique décidée la veille par Paris et plusieurs pays européens, dans un contexte déjà tendu par le risque d'un "no deal" sur le Brexit.
L'Union européenne doit tenter d'harmoniser mardi les mesures décidées par les Etats membres pour empêcher les arrivées depuis le Royaume-Uni, alors que la fermeture des frontières a donné lieu à des scènes de chaos avec des passagers bloqués dans les aéroports et des chauffeurs routiers coincés au Royaume-Uni.
Se voulant rassurante, l'OMS a toutefois affirmé lundi soir que cette variante n'était "pas hors de contrôle" contrairement à ce qu'avait affirmé Londres.
"C'est une situation exceptionnelle qui nous a amenés à prendre cette décision rapide et qui doit nous amener à redoubler de vigilance sur l'évolution" du virus, a justifié Emmanuel Macron, portant un pull à col roulé noir et un masque, depuis la résidence officielle de La Lanterne, à Versailles, où il est toujours à l'isolement après avoir été testé positif jeudi au Covid-19.
La suspension des transports en provenance de la Grande-Bretagne a été annoncée dimanche à l'issue d'un Conseil de défense sanitaire extraordinaire et intervient dans la foulée de mesures similaires prises par la Belgique, les Pays-Bas, l'Italie, l'Allemagne, le Luxembourg ou l'Irlande.
Et une réunion de suivi présidée par Emmanuel Macron a eu lieu lundi soir, a fait savoir l'Elysée, sans plus de précisions.
"Nous nous donnons les moyens, avec la suspension du passage des frontières pendant 48 heures, de bâtir un protocole sanitaire qui devrait permettre à nos compatriotes qui sont aujourd'hui en Grande-Bretagne et qui avaient prévu de rentrer en France pour passer les fêtes, de le faire avec des nouvelles règles sanitaires qui sont en train d'être discutées et d'être construites", avait expliqué à la mi-journée M. Attal.
Le porte-parole du gouvernement a invité les Français retenus au Royaume-Uni à réaliser sans attendre un test PCR, qui devrait être l'une des conditions pour pouvoir rentrer en France d'ici Noël.
Gabriel Attal a précisé que l'état de santé d'Emmanuel Macron, qui fête lundi ses 43 ans à l'isolement à La Lanterne, était "stable", après la diffusion exceptionnelle de déclarations du chef de l'Etat pendant le Conseil des ministres en visioconférence.
Scènes de chaos
Les Bourses européennes ont dévissé lundi en raison des craintes liées à cette mutation : à la clôture, la place parisienne a cédé 2,43%. Les marchés ont également plongé à l'échelle européenne, de Londres à Francfort en passant par Milan. Wall Street a finalement terminé proche de l'équilibre, chutant en début de séance avant de refaire une partie de ses pertes.
Selon le dernier bilan des autorités sanitaires fourni lundi, le pays a enregistré 5.797 nouveaux cas en 24 heures, en baisse par rapport au week-end (12.799 cas dimanche), les chiffres de début de semaine marquant toujours un creux.
La maladie a fait 60.900 morts depuis le début de la pandémie en France et au moins 1,69 million de morts dans le monde.