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Ma thèse en 180 secondes : “On a nos chances !”


Giulia Marchesini (1er prix du jury et du public) et Baptiste Leroy (2e prix jury) ont remporté le concours Ma thèse en 180 secondes en 2024. Ils ont participé à la demi-finale nationale qui s’est tenue à Paris le 28 mars 2024.
Giulia Marchesini (1er prix du jury et du public) et Baptiste Leroy (2e prix jury) ont remporté le concours Ma thèse en 180 secondes en 2024. Ils ont participé à la demi-finale nationale qui s’est tenue à Paris le 28 mars 2024.
Tahiti, le 20 mars 2025 - Cette année, sept candidats participent à l’édition locale du concours Ma thèse en 180 secondes qui aura lieu le 27 mars. Ces candidats sont accompagnés par l’École doctorale qui coorganise l’événement. Le ou les lauréats partiront à Paris pour l’édition régionale du concours et, selon la directrice de l’école doctorale, ils ont toutes les chances de se démarquer.
 
Pour participer au concours Ma thèse en 180 secondes, il faut être inscrit en doctorat pour l’année universitaire en cours ou avoir obtenu son doctorat lors de l’année universitaire précédente. Ce concours est inspiré du concours Three Minute Thesis qui a eu lieu pour la première fois à l’université du Queensland en Australie. Le concours en langue française existe depuis 2012 et depuis 2017 en Polynésie. L’idée ? Expliquer ses travaux de recherche en trois minutes de manière ludique et pédagogique. Un visuel peut être projeté en arrière-plan.
 
"On ne les lâche pas !"
 
C’est l’Université de la Polynésie française et l’École doctorale du Pacifique qui organisent l’édition locale du concours. Les lauréats (il y a un prix du public et un prix du jury. Si un lauréat remporte les deux prix, c’est le 2e prix du jury qui est retenu) peuvent ensuite participer au concours régional, puis national et enfin international. “On a nos chances”, se réjouit Florence Poirat, la directrice de l’École doctorale. Avec Rodica Ailincaï, professeure en sciences de l’éducation et ancienne comédienne, elle accompagne les candidats tout au long de leur parcours via des ateliers de rhétorique, sémantique et gestuelle. “On ne les lâche pas !
 
Elle explique : “L’exercice est difficile. Il faut d’une part réussir à résumer sa recherche, mais aussi parvenir à s’exprimer. Or, les étudiants ne sont plus formés à la gestualité”. Le concours permet aux doctorants de présenter leur sujet de recherche en des termes simples pour un auditoire profane. Il leur offre une occasion unique de parfaire leurs aptitudes en communication tout en leur donnant la possibilité de diffuser leur recherche dans l’espace public. “Tous les participants le disent, c’est une chouette expérience. Ils prennent du recul face à leurs travaux.” Ce concours a aussi un intérêt pour le grand public car il sensibilise la société aux sciences et à la recherche.
 
Cette année, ils seront sept sur les 71 doctorants que compte l’Université de la Polynésie. En 2024, ils étaient cinq, en 2023, le concours n’a pas eu lieu faute de candidats. Le concours prend de l’ampleur. Les présentations porteront par exemple sur la “Manipulation d’artefacts à visée didactique pour l’apprentissage des mathématiques au cycle 4”, “L’identité singulière des communes de la Polynésie française”, “La prévention et la promotion de la santé en milieu insulaire” ou encore la “Caractérisation et optimisation des performances énergétiques du procédé de climatisation exploitant l’eau de mer profonde”. L’événement est gratuit et ouvert à tous.
 

Pratique

Le 27 mars à 17 heures à l’Université de la Polynésie française.
 
 

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Jeudi 20 Mars 2025 à 19:05 | Lu 970 fois