PAPEETE, mercredi 10 juillet 2013. L’urgent besoin de renflouer les caisses du Pays a conduit le nouveau gouvernement polynésien, élu depuis le 5 mai dernier, à passer par la case augmentation des taxes. Les différentes mesures prévues par la réforme fiscale doivent être adoptées entre ce jeudi et samedi par les élus de l’assemblée de Polynésie française. Un mal nécessaire ne cesse d’expliquer depuis une dizaine de jour, Nuihau Laurey, le vice-président de Polynésie et ministre des finances, qui est l’artisan de cette réforme fiscale qui vise notamment à augmenter les taux d’une douzaine de taxes existantes.
Au total sur une année pleine les différentes augmentations de taxes basées sur la consommation des ménages vont permettre au gouvernement polynésien de dégager environ 3,2 milliards de Fcfp de recettes fiscales supplémentaires. Le gros morceau provient de l’augmentation de 4 points (de 10 à 14%) de la TVA sur les services qui rapporterait environ 2,4 milliards de Fcfp au Pays et qui va entraîner une hausse des prix dans les restaurants, chez les coiffeurs, les garagistes, les piscinistes, les jardiniers etc. Viennent ensuite les 680 millions supplémentaires provenant de la hausse d’environ 10% des taxes pesant sur les alcools et les tabacs ; les 100 millions de Fcfp issus de l’augmentation d’un point (de 3 à 4%) de la taxe sur les assurances.
Ne sont pas pris en compte ici, car leur répercussion sur le budget des ménages est moins directe, l’augmentation de 3 à 4% du taux de la taxe sur le produit net bancaire qui pourrait néanmoins produire une hausse des frais bancaires aux particuliers (cette augmentation de taxe doit rapporter 250 millions de Fcfp supplémentaires au Pays) ; de même la remise en œuvre de la taxe sur les grandes surfaces commerciales a de fortes probabilités d’être répercutée sur les prix des produits vendus dans les grands magasins, d’autant que la recette estimée pour le Pays de 1 milliard de Fcfp en moyenne sur une année pleine, est loin d’être anodine.
Les premières hausses de taxe seront sensibles pour les ménages polynésiens dès le 1er août prochain avec l’augmentation de près de 10% des taxes sur les alcools et le tabac. Le doublement de 2 à 4 Fcfp/litre de la taxe de solidarité basée sur les carburants et la taxe de 10 Fcpf/litre qui pèsera désormais sur le gaz domestique (propane liquéfié et butane) n'étant en principe pas répercutables sur les prix publics.
A ces taxes qui vont concerner tous les Polynésiens qui consomment, s’ajouteront pour les Polynésiens salariés, le nouveau mode de calcul de la CST (contribution sociale territoriale) et qui permettra de peser désormais sur tous les salaires, même les plus hauts. A titre d’information, la taxe pèse de 0,5% (inchangée) pour les salaires inférieurs à 150 000 Fcfp/mois, mais a été augmentée de deux points (de 5 à 7%) pour les salaires compris entre 700 000 Fcfp et 1,25 million de Fcfp ; deux points de plus également de 10 à 12% pour les salaires entre 1, 25 et 1,50 million de Fcfp. Cette CST pèse désormais à 25% pour les salaires au-delà de 2,5 millions de Fcfp. Ces diverses augmentations et nouvelles tranches vont permettre au Pays de dégager un peu plus de 2 milliards de recettes fiscales supplémentaires.
Au total sur une année pleine les différentes augmentations de taxes basées sur la consommation des ménages vont permettre au gouvernement polynésien de dégager environ 3,2 milliards de Fcfp de recettes fiscales supplémentaires. Le gros morceau provient de l’augmentation de 4 points (de 10 à 14%) de la TVA sur les services qui rapporterait environ 2,4 milliards de Fcfp au Pays et qui va entraîner une hausse des prix dans les restaurants, chez les coiffeurs, les garagistes, les piscinistes, les jardiniers etc. Viennent ensuite les 680 millions supplémentaires provenant de la hausse d’environ 10% des taxes pesant sur les alcools et les tabacs ; les 100 millions de Fcfp issus de l’augmentation d’un point (de 3 à 4%) de la taxe sur les assurances.
Ne sont pas pris en compte ici, car leur répercussion sur le budget des ménages est moins directe, l’augmentation de 3 à 4% du taux de la taxe sur le produit net bancaire qui pourrait néanmoins produire une hausse des frais bancaires aux particuliers (cette augmentation de taxe doit rapporter 250 millions de Fcfp supplémentaires au Pays) ; de même la remise en œuvre de la taxe sur les grandes surfaces commerciales a de fortes probabilités d’être répercutée sur les prix des produits vendus dans les grands magasins, d’autant que la recette estimée pour le Pays de 1 milliard de Fcfp en moyenne sur une année pleine, est loin d’être anodine.
Les premières hausses de taxe seront sensibles pour les ménages polynésiens dès le 1er août prochain avec l’augmentation de près de 10% des taxes sur les alcools et le tabac. Le doublement de 2 à 4 Fcfp/litre de la taxe de solidarité basée sur les carburants et la taxe de 10 Fcpf/litre qui pèsera désormais sur le gaz domestique (propane liquéfié et butane) n'étant en principe pas répercutables sur les prix publics.
A ces taxes qui vont concerner tous les Polynésiens qui consomment, s’ajouteront pour les Polynésiens salariés, le nouveau mode de calcul de la CST (contribution sociale territoriale) et qui permettra de peser désormais sur tous les salaires, même les plus hauts. A titre d’information, la taxe pèse de 0,5% (inchangée) pour les salaires inférieurs à 150 000 Fcfp/mois, mais a été augmentée de deux points (de 5 à 7%) pour les salaires compris entre 700 000 Fcfp et 1,25 million de Fcfp ; deux points de plus également de 10 à 12% pour les salaires entre 1, 25 et 1,50 million de Fcfp. Cette CST pèse désormais à 25% pour les salaires au-delà de 2,5 millions de Fcfp. Ces diverses augmentations et nouvelles tranches vont permettre au Pays de dégager un peu plus de 2 milliards de recettes fiscales supplémentaires.
