PAPEETE, le 16 septembre 2016 - Tous les dimanches soirs des amateurs d’ultimate frisbee se retrouvent pour pratiquer leur sport préféré. Ils ont commencé à se voir il y a un an et demi, d’abord au parc Paofai, puis sur le terrain de beach soccer près du stade Willy Bambridge avant de se replier au Tombeau du roi, à Arue. Affiliés depuis cette semaine à l’association sportive des professeurs de l’éducation nationale (ASPEN), ils vont pouvoir profiter d’un lieu d’entrainement fixe.
Delphine François, a pratiqué l’ultimate frisbee en métropole pendant dix ans. Lorsqu’elle est arrivée en Polynésie en 2014, elle a cherché des joueurs avec qui pratiquer ce sport dont elle ne peut se passer. "On fait tous comme ça, quand on s’installe quelque part ou même quand on part en vacances on essaie de se rapprocher des associations et clubs locaux d’ultimate", explique-t-elle. "En Polynésie, je n’ai trouvé personne. Je me suis mise à faire du cross fit avec un groupe dans les jardins de Paofai." Le jour ou le coach n’a pas pu assurer la séance, Delphine François a proposé une initiation à l’ultimate frisbee. "Dans la foulée, j’ai donné rendez-vous à tous ceux qui voulaient continuer la pratique le dimanche soir, au même endroit et j’ai créé une page Facebook."
Dans le même temps, Didier Chopard, qui pratiquait aussi ce sport en métropole avant d’arriver à Tahiti a suivi la même démarche que Delphine François. "J’ai trouvé quelqu’un à Raiatea, où je me suis rendu. Et puis un jour à Tahiti, alors que je me promenais à Paofai, j’ai vu deux personnes se lancer un disque. J’ai voulu les rejoindre, ils m’ont répondu qu’ils étaient sur le point d’arrêter mais qu’un groupe se retrouvait le dimanche." Et c’est ainsi que le noyau dur des joueurs d’ultimate frisbee a vu le jour. Aujourd’hui, le groupe a grandi, il a un an et demi.
Des jardins de Paofai au collège d'Arue
"On a commencé par se retrouver dans les jardins de Paofai, puis avec le monde qui passait on a dû changer de spot. On s’est retrouvé sur le terrain de beach soccer près du stade Willy Bambridge. Au bout de quelques semaines le terrain a fermé, à nos horaires. On s’est déplacé au Tombeau du roi." Depuis cette semaine, le groupe a intégré l’association sportive des professeurs de l’éducation nationale. "Nous avons désormais un lieu d’entrainement fixe et sur lequel on peut compter." Le rendez-vous est donné tous les dimanches soirs de 16 heures à 17h30 sur le terrain en herbe du collège d’Arue.
Lorsque les pratiquants se retrouvent, ils s’échauffent, s’exercent, progressent grâce aux conseils des anciens joueurs et se confrontent. "On finit toujours par un match, lorsque l’on est suffisamment." Pour jouer à l’ultimate frisbee il faut être deux équipes de 7 joueurs, pouvoir évoluer sur un terrain de 100 x 37 mètres et posséder un disque de 175 grammes. Autant de conditions qui sont ajustables en fonction des moyens disponibles. "On peut faire un match même si l’on est seulement 4 ou 5 par équipes, on réduit alors la superficie du terrain, car c’est physique !".
Règles du jeu
Le terrain possède, sur ses deux largeurs un espace d’en-but (un peu comme au rugby). Au départ, chaque équipe se place dans son espace d’en-but respectif. L’une d’entre elle engage le jeu en lançant le disque (aussi appelé galette !) dans le camp adverse. Les joueurs qui s’y trouvent se saisissent du disque et progressent sur le terrain en s’échangeant le disque. L’objectif ? "Pour marquer un point il faut qu’un des joueurs de l’équipe se place dans l’en-but adverse et réceptionne le disque dans cet espace. Pour empêcher la progression de l’équipe adversaire, on peut faire obstacle, mais sans toucher l’autre, ni taper sur le disque pour le récupérer, on peut le réceptionner en vol ou le ramasser parterre."
Au-delà du plaisir de jouer, de la technique à améliorer, de la stratégie à adopter et de la condition physique à entretenir, les pratiquants se retrouvent sur le caractère fair-play de l’ultimate. Pour preuve : le sport fonctionne en auto-arbitrage, chaque joueur peut stopper les échanges s’il considère avoir fait une faute ou s’il surprend une faute autour de lui. Et ce, quel que soit le niveau de pratique, sur une plage ou au cours d’un championnat international. "À la fin de chaque match, on forme un cercle avec en alternance un joueur de l’équipe A, un joueur de l’équipe B. Les capitaines prennent la parole, débriefent et on s’applaudit", explique Delphine François. "Enfin", ajoute Didier Chopard "il faut savoir qu’à chaque rencontre il y a un trophée pour l’équipe qui a remporté le plus de matchs et un trophée pour l’équipe la plus fair-play. Et les deux prix sont aussi important l’un que l’autre !"
Delphine François, a pratiqué l’ultimate frisbee en métropole pendant dix ans. Lorsqu’elle est arrivée en Polynésie en 2014, elle a cherché des joueurs avec qui pratiquer ce sport dont elle ne peut se passer. "On fait tous comme ça, quand on s’installe quelque part ou même quand on part en vacances on essaie de se rapprocher des associations et clubs locaux d’ultimate", explique-t-elle. "En Polynésie, je n’ai trouvé personne. Je me suis mise à faire du cross fit avec un groupe dans les jardins de Paofai." Le jour ou le coach n’a pas pu assurer la séance, Delphine François a proposé une initiation à l’ultimate frisbee. "Dans la foulée, j’ai donné rendez-vous à tous ceux qui voulaient continuer la pratique le dimanche soir, au même endroit et j’ai créé une page Facebook."
Dans le même temps, Didier Chopard, qui pratiquait aussi ce sport en métropole avant d’arriver à Tahiti a suivi la même démarche que Delphine François. "J’ai trouvé quelqu’un à Raiatea, où je me suis rendu. Et puis un jour à Tahiti, alors que je me promenais à Paofai, j’ai vu deux personnes se lancer un disque. J’ai voulu les rejoindre, ils m’ont répondu qu’ils étaient sur le point d’arrêter mais qu’un groupe se retrouvait le dimanche." Et c’est ainsi que le noyau dur des joueurs d’ultimate frisbee a vu le jour. Aujourd’hui, le groupe a grandi, il a un an et demi.
Des jardins de Paofai au collège d'Arue
"On a commencé par se retrouver dans les jardins de Paofai, puis avec le monde qui passait on a dû changer de spot. On s’est retrouvé sur le terrain de beach soccer près du stade Willy Bambridge. Au bout de quelques semaines le terrain a fermé, à nos horaires. On s’est déplacé au Tombeau du roi." Depuis cette semaine, le groupe a intégré l’association sportive des professeurs de l’éducation nationale. "Nous avons désormais un lieu d’entrainement fixe et sur lequel on peut compter." Le rendez-vous est donné tous les dimanches soirs de 16 heures à 17h30 sur le terrain en herbe du collège d’Arue.
Lorsque les pratiquants se retrouvent, ils s’échauffent, s’exercent, progressent grâce aux conseils des anciens joueurs et se confrontent. "On finit toujours par un match, lorsque l’on est suffisamment." Pour jouer à l’ultimate frisbee il faut être deux équipes de 7 joueurs, pouvoir évoluer sur un terrain de 100 x 37 mètres et posséder un disque de 175 grammes. Autant de conditions qui sont ajustables en fonction des moyens disponibles. "On peut faire un match même si l’on est seulement 4 ou 5 par équipes, on réduit alors la superficie du terrain, car c’est physique !".
Règles du jeu
Le terrain possède, sur ses deux largeurs un espace d’en-but (un peu comme au rugby). Au départ, chaque équipe se place dans son espace d’en-but respectif. L’une d’entre elle engage le jeu en lançant le disque (aussi appelé galette !) dans le camp adverse. Les joueurs qui s’y trouvent se saisissent du disque et progressent sur le terrain en s’échangeant le disque. L’objectif ? "Pour marquer un point il faut qu’un des joueurs de l’équipe se place dans l’en-but adverse et réceptionne le disque dans cet espace. Pour empêcher la progression de l’équipe adversaire, on peut faire obstacle, mais sans toucher l’autre, ni taper sur le disque pour le récupérer, on peut le réceptionner en vol ou le ramasser parterre."
Au-delà du plaisir de jouer, de la technique à améliorer, de la stratégie à adopter et de la condition physique à entretenir, les pratiquants se retrouvent sur le caractère fair-play de l’ultimate. Pour preuve : le sport fonctionne en auto-arbitrage, chaque joueur peut stopper les échanges s’il considère avoir fait une faute ou s’il surprend une faute autour de lui. Et ce, quel que soit le niveau de pratique, sur une plage ou au cours d’un championnat international. "À la fin de chaque match, on forme un cercle avec en alternance un joueur de l’équipe A, un joueur de l’équipe B. Les capitaines prennent la parole, débriefent et on s’applaudit", explique Delphine François. "Enfin", ajoute Didier Chopard "il faut savoir qu’à chaque rencontre il y a un trophée pour l’équipe qui a remporté le plus de matchs et un trophée pour l’équipe la plus fair-play. Et les deux prix sont aussi important l’un que l’autre !"
Le saviez-vous ?
Walter Frederick Morrison, en observant des étudiants de l’université de Yale qui s’amusaient en se lançant des moules à tarte de la Frisbie Pie Company, a eu l’idée de fabriquer des disques en bakélite baptisés Flying-saucer. Né en 1948, le frisbee a fait fureur sur les plages américaines dans les années 1960. Une école du New Jersey a établi les premières règles du sport, l’ultimate frisbee, en 1968.
Walter Frederick Morrison, en observant des étudiants de l’université de Yale qui s’amusaient en se lançant des moules à tarte de la Frisbie Pie Company, a eu l’idée de fabriquer des disques en bakélite baptisés Flying-saucer. Né en 1948, le frisbee a fait fureur sur les plages américaines dans les années 1960. Une école du New Jersey a établi les premières règles du sport, l’ultimate frisbee, en 1968.
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Facebook : Tahiti Ultimate Frisbee
Tél. : 87 38 40 81
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