Tahiti Infos

Les instituteurs de Mahina chargés d'aider à combattre la délinquance


PAPEETE, le 21 aout 2014 - Les nouveaux instituteurs et professeurs en établissements professionnels de Mahina se sont réunis ce mercredi 20 aout pour rencontrer le maire de la commune, leur nouvelle inspectrice et la police municipale.

Les nouveaux instituteurs et professeurs du lycée professionnel de Mahina se sont réunis ce mercredi 20 aout pour rencontrer le maire Patrice Jamet, les équipes municipales, leur inspectrice et les forces de police municipale.

Torea Lacour, une institutrice de CP à l’école Hitimahana, qui est institutrice depuis 7 ans mais prend son premier poste à Mahina, explique que « le maire s’est présenté, a présenté ses adjoints et les objectifs de la commune en matière d’éducation. Il est très sympathique et à l’écoute des enseignants, pourvu que ça continue ! »

Lucienne Tauru, inspectrice en charge des écoles de Mahina et de Hitia o te Ra, est contente de cette nouvelle promotion : « il n’y a pas beaucoup de nouveaux arrivants, et ce sont pour la plupart des profs d’expérience. Mais c’est vrai qu’il y a du travail ici. Pour le programme, il y a la lettre du ministre de l’Éducation Nationale et ensuite pour chaque école, selon le contexte familial, culturel et social, il y a des projets spécifiques. »

Outre les aspects pédagogiques, il y a aussi un problème de délinquance qui se développe à Mahina et que les services de police municipaux espèrent tuer dans l’œuf avec l’aide des instituteurs, des professeurs et des parents. Jacques Teaotea, chef de la police municipale de Mahina, a ainsi parlé aux enseignants de la sécurité publique. Outre les horaires du poste et son fonctionnement, il a parlé de prévention : « il y a de plus en plus de délinquance juvénile, de plus en plus jeune même. Ça commence à partir de 12 ans aujourd’hui. Ce sont de petites choses, des tags, dégradations de matériel, des dégradations de véhicules, de la consommation d‘alcool sur la voie publique. On commence même à voir trainer tard le soir des enfants de 8 à 11 ans. Si ça continue, il faudra instaurer un couvre-feu ! Les enseignants pourraient sensibiliser les parents, car ils sont très en contact avec eux. »

Torea Lacour et Jacques Teaotea
Torea Lacour et Jacques Teaotea

Rédigé par Jacques Franc de Ferrière le Jeudi 21 Août 2014 à 12:06 | Lu 1493 fois