Moorea, le 25 février 2025 - Douze étudiants du BTSA Darc du lycée de Opunohu ont participé à un voyage d'études en Nouvelle-Zélande du 5 au 16 février. Ce séjour leur a permis de découvrir des pratiques agricoles innovantes et différentes de celles observées localement, à travers des visites d'exploitations et de structures agroalimentaires.
Douze étudiants du BTSA Développement de l’agriculture des régions chaudes (Darc) de deuxième année du lycée professionnel agricole de Opunohu ont eu l’opportunité d’effectuer un voyage d'études en Nouvelle-Zélande du 5 au 16 février. Encadrés par leurs professeurs Jean-Luc Théron (agronomie), Mathieu Merlet (production animale) et Sophie Misselis (économie et gestion), ils ont découvert des exploitations agricoles différentes, qui sont riches en enseignements et en innovations. Ils ont ainsi visité diverses exploitations, allant des élevages de chèvres, de cerfs et de bovins à des cultures de figues, d’oliviers et de vignes. Ils ont également découvert des structures agroalimentaires comme des abattoirs, des supermarchés et des marchés fermiers.
“Il ne s’agissait pas de faire des comparaisons, car les élevages et cultures observés étaient difficilement comparables. L’objectif était surtout de leur montrer qu’il existe d’autres systèmes agraires et de leur ouvrir l’esprit sur l’extérieur. Les élèves ont ainsi pu découvrir différentes approches agricoles sans nécessairement chercher à en importer les techniques”, explique Jean-Luc Théron. “Parmi ces innovations, ils ont observé des systèmes de gestion connectée dans les exploitations d'élevage, avec des clôtures électroniques contrôlées à distance et des colliers équipés de capteurs permettant de suivre les cycles de reproduction des animaux. En arboriculture, ils ont découvert l’utilisation de capteurs d’humidité du sol pour optimiser l’irrigation.”
“S’ouvrir à d’autres horizons”
Mathieu Merlet, lui, souligne l’intérêt de ces expériences pour la formation des étudiants. “Pour devenir de bons techniciens, il faut voir ce qui se fait ailleurs. C’était l’objectif, même si ces techniques ne sont pas forcément applicables sur le territoire. Cela peut l'être sous d'autres formes. Nous avons observé par exemple la production d'huile d'olive. Théoriquement, il est possible de cultiver des oliviers en Polynésie. De même, la culture des figues peut être envisagée. Pour développer des esprits innovants, il est essentiel qu'ils puissent s'ouvrir à d'autres horizons avant de revenir avec une nouvelle perspective.”
Les enseignants tirent donc un bilan positif de ce déplacement et tenteront d’exploiter en classe les connaissances acquises. “Les étudiants se sont montrés exemplaires tout au long du voyage et ont participé activement à chaque activité. Ce séjour sera également exploité à des fins pédagogiques. Il servira de support en cours d'agronomie, de production animale et d'économie. Nous allons travailler sur les exploitations visitées. En production animale, par exemple, j’analyserai avec eux les systèmes d’élevage observés. Nous étudierons également les données techniques et économiques recueillies. La semaine prochaine, chaque groupe d’étudiants devra exposer, lors d’une présentation orale, leurs découvertes sur l’agriculture néo-zélandaise ainsi que sur les enjeux du secteur primaire du pays.”
Douze étudiants du BTSA Développement de l’agriculture des régions chaudes (Darc) de deuxième année du lycée professionnel agricole de Opunohu ont eu l’opportunité d’effectuer un voyage d'études en Nouvelle-Zélande du 5 au 16 février. Encadrés par leurs professeurs Jean-Luc Théron (agronomie), Mathieu Merlet (production animale) et Sophie Misselis (économie et gestion), ils ont découvert des exploitations agricoles différentes, qui sont riches en enseignements et en innovations. Ils ont ainsi visité diverses exploitations, allant des élevages de chèvres, de cerfs et de bovins à des cultures de figues, d’oliviers et de vignes. Ils ont également découvert des structures agroalimentaires comme des abattoirs, des supermarchés et des marchés fermiers.
“Il ne s’agissait pas de faire des comparaisons, car les élevages et cultures observés étaient difficilement comparables. L’objectif était surtout de leur montrer qu’il existe d’autres systèmes agraires et de leur ouvrir l’esprit sur l’extérieur. Les élèves ont ainsi pu découvrir différentes approches agricoles sans nécessairement chercher à en importer les techniques”, explique Jean-Luc Théron. “Parmi ces innovations, ils ont observé des systèmes de gestion connectée dans les exploitations d'élevage, avec des clôtures électroniques contrôlées à distance et des colliers équipés de capteurs permettant de suivre les cycles de reproduction des animaux. En arboriculture, ils ont découvert l’utilisation de capteurs d’humidité du sol pour optimiser l’irrigation.”
“S’ouvrir à d’autres horizons”
Mathieu Merlet, lui, souligne l’intérêt de ces expériences pour la formation des étudiants. “Pour devenir de bons techniciens, il faut voir ce qui se fait ailleurs. C’était l’objectif, même si ces techniques ne sont pas forcément applicables sur le territoire. Cela peut l'être sous d'autres formes. Nous avons observé par exemple la production d'huile d'olive. Théoriquement, il est possible de cultiver des oliviers en Polynésie. De même, la culture des figues peut être envisagée. Pour développer des esprits innovants, il est essentiel qu'ils puissent s'ouvrir à d'autres horizons avant de revenir avec une nouvelle perspective.”
Les enseignants tirent donc un bilan positif de ce déplacement et tenteront d’exploiter en classe les connaissances acquises. “Les étudiants se sont montrés exemplaires tout au long du voyage et ont participé activement à chaque activité. Ce séjour sera également exploité à des fins pédagogiques. Il servira de support en cours d'agronomie, de production animale et d'économie. Nous allons travailler sur les exploitations visitées. En production animale, par exemple, j’analyserai avec eux les systèmes d’élevage observés. Nous étudierons également les données techniques et économiques recueillies. La semaine prochaine, chaque groupe d’étudiants devra exposer, lors d’une présentation orale, leurs découvertes sur l’agriculture néo-zélandaise ainsi que sur les enjeux du secteur primaire du pays.”
Tamara Moinier : “Acquérir de nouvelles connaissances”
“Nous avons beaucoup appris, notamment sur les systèmes d’élevage et les cultures, qui sont bien plus diversifiés qu’ici, avec des exploitations beaucoup plus grandes. La culture de la vigne, la production de figues ou encore d’huile d’olive ne sont par exemple pas pratiquées chez nous. J’ai trouvé cela très intéressant, car nous n’avons pas l’habitude de voir ces productions. Ce voyage nous a permis d’acquérir de nouvelles connaissances. Les modes de commercialisation sont également très différents. Nous avons visité plusieurs magasins ainsi que des exploitations qui disposaient de points de vente directe. Le commerce en ligne est aussi très présent, et il y a une part importante d’exportations vers l’étranger.”
Hitivai Teraiharoa : “Affiner mon projet”
“Nous avons beaucoup appris, notamment sur les systèmes d’élevage et les cultures, qui sont bien plus diversifiés qu’ici, avec des exploitations beaucoup plus grandes. La culture de la vigne, la production de figues ou encore d’huile d’olive ne sont par exemple pas pratiquées chez nous. J’ai trouvé cela très intéressant, car nous n’avons pas l’habitude de voir ces productions. Ce voyage nous a permis d’acquérir de nouvelles connaissances. Les modes de commercialisation sont également très différents. Nous avons visité plusieurs magasins ainsi que des exploitations qui disposaient de points de vente directe. Le commerce en ligne est aussi très présent, et il y a une part importante d’exportations vers l’étranger.”
Teuira Tapu : “Élargir ma vision pour ma future carrière”
“C'était un voyage qui m’a appris beaucoup de choses. J’ai découvert de nouvelles cultures, comme les plantations de kiwis. Je ne savais pas que c’étaient des lianes, je pensais que c’étaient des arbres. Ce voyage m’a permis d’élargir ma vision pour ma future carrière. L’agriculture en Nouvelle-Zélande est très développée, avec des exploitations durables qui mettent l’accent sur la sécurité environnementale. Ils optimisent par exemple l’utilisation des effluents d’élevage en les recyclant pour fertiliser les cultures.”