Toujours aussi remonté contre l'Etat, le ministre de l'éducation Tauhiti Nena organisait mercredi après-midi une manifestation place Tarahoi, afin de ramener sur le devant de la scène le cas des professeurs stagiaires. La situation de ces "capésiens" n'est en effet toujours pas résolue. La plupart ont refusé l'arrangement que leur proposait l'Etat le 7 septembre dernier : c'est-à-dire un report exceptionnel de leur année de stage, le temps de faire clarifier par le tribunal administratif le flou juridique de leur situation. En contrepartie, le ministère de l'éducation nationale leur offrait un poste de contractuel dans des établissements polynésiens et dans les mêmes conditions financières qu’un professeur stagiaire. Ces jeunes titulaires du CAPES ont dit non.
Pour l'heure, ils obéissent donc toujours aux arrêtés d'affectation pris en août par le ministre polynésien de l'éducation, Tauhiti Nena. Des arrêtés pourtant attaqués par l'Etat devant le tribunal administratif. "Si on a réussi le concours de l'enseignement secondaire, ce n'est pas pour travailler en tant que contractuel" justifie Carole Heitaa, qui fait partie de ceux qui ont refusé la proposition de l'Etat. Pour la jeune femme, qui enseigne depuis la rentrée au collège de Taravao, la solution est simple : "l'Etat doit accepter que l'on reste en Polynésie en tant que professeurs stagiaires, puisque les postes sont là, et que le Haut-commissaire accepte de nous payer en tant que titulaires".
Pour l'heure, ils obéissent donc toujours aux arrêtés d'affectation pris en août par le ministre polynésien de l'éducation, Tauhiti Nena. Des arrêtés pourtant attaqués par l'Etat devant le tribunal administratif. "Si on a réussi le concours de l'enseignement secondaire, ce n'est pas pour travailler en tant que contractuel" justifie Carole Heitaa, qui fait partie de ceux qui ont refusé la proposition de l'Etat. Pour la jeune femme, qui enseigne depuis la rentrée au collège de Taravao, la solution est simple : "l'Etat doit accepter que l'on reste en Polynésie en tant que professeurs stagiaires, puisque les postes sont là, et que le Haut-commissaire accepte de nous payer en tant que titulaires".
Tauhiti Nena veut rencontrer Luc Chatel
Le problème est en outre devenu financier pour ces jeunes enseignants : en raison de leur situation ambiguë, ils n'ont pas encore été payés par le vice-rectorat. "Selon certaines sources, nos dossiers sont bloqués. Ce n'est pas pour autant que l'on s'arrêtera de travailler" affirme Carole Heitaa. Jean-Claude Cirioni est d'ailleurs une nouvelle fois pris à parti par Tauhiti Nena: "Il ne respecte pas le système éducatif de notre pays".
Tauhiti Nena annonce qu'il part vendredi pour la métropole, où il tentera de rencontrer le ministre de l'éducation Luc Chatel. Il pourrait également être question de la consultation populaire proposée par le Haut-commissaire début septembre sur la question du transfert de compétences à la Polynésie en matière d'éducation. La discussion s'annonce houleuse. "Qu'on lance un référendum dans tous les DOM-TOM, pas seulement en Polynésie. Faut pas non plus exagérer " s'est exclamé à ce propos Tauhiti Nena mercredi. "Ou bien qu'on fasse un référendum sur d'autres questions." a conclu le ministre.
Quant aux professeurs stagiaires, ils doivent être reçus en fin d'après-midi au Haut-commissariat.
Tauhiti Nena annonce qu'il part vendredi pour la métropole, où il tentera de rencontrer le ministre de l'éducation Luc Chatel. Il pourrait également être question de la consultation populaire proposée par le Haut-commissaire début septembre sur la question du transfert de compétences à la Polynésie en matière d'éducation. La discussion s'annonce houleuse. "Qu'on lance un référendum dans tous les DOM-TOM, pas seulement en Polynésie. Faut pas non plus exagérer " s'est exclamé à ce propos Tauhiti Nena mercredi. "Ou bien qu'on fasse un référendum sur d'autres questions." a conclu le ministre.
Quant aux professeurs stagiaires, ils doivent être reçus en fin d'après-midi au Haut-commissariat.
