Tahiti, le 24 mars 2025 - Jean-Marius Raapoto s’est éteint dimanche 23 mars à l’âge de 82 ans. Un dernier hommage lui a été rendu ce lundi au cimetière de l’Uranie, à Papeete, en présence de sa famille, de proches et de nombreuses personnalités politiques.
Il est un peu plus de 15 heures 30, ce lundi 24 mars, lorsque les premières voix s’élèvent sur le sixième plateau du cimetière de l’Uranie, à Papeete. Sous l’étroite ombre d'une tonnelle, proches, amis, compagnons de route et membres de la famille se sont rassemblés pour saluer une dernière fois Jean-Marius Raapoto. L’ancien ministre de l’Éducation, docteur en science des langues polynésiennes et militant de la culture mā’ohi, s’est éteint ce dimanche, à l’âge de 82 ans, des suites d’une longue maladie.
Dans une ambiance chargée d’émotion, chants et discours ont rythmé cet hommage funèbre rendu à un homme dont le parcours aura laissé une empreinte profonde, au-delà du champ politique. Docteur en sciences du langage, enseignant respecté, auteur de travaux sur le reo tahiti, Jean-Marius Raapoto n’aura eu de cesse de défendre, avec rigueur, la place de la langue polynésienne au cœur de l’éducation, de l’identité et de la transmission.
Multiples hommages
Depuis l’annonce de son décès, les hommages ont afflué de toutes parts. Le Tavini Huira’atira, auquel il était resté fidèle, a évoqué “son attachement à la culture Mā’ohi” et souligné sa contribution à plusieurs gouvernements dirigés par Oscar Temaru. Dans un communiqué, le parti indépendantiste a rappelé : “Issu d’une famille déjà reconnue pour son attachement à la culture Mā’ohi, Jean-Marius Raapoto a su pousser encore plus loin sa maîtrise de la langue et son attachement profond à l’éducation de son pays, par son parcours académique et professionnel, puis politique. Le président du Tavini Huira’atira, Oscar Manutahi Temaru a pu compter sur son soutien au sein de plusieurs de ses gouvernements en tant que ministre de l’Éducation [...]. Le Tavini Huira’atira remercie Jean-Marius Raapoto et lui souhaite un doux repos.”
Il est un peu plus de 15 heures 30, ce lundi 24 mars, lorsque les premières voix s’élèvent sur le sixième plateau du cimetière de l’Uranie, à Papeete. Sous l’étroite ombre d'une tonnelle, proches, amis, compagnons de route et membres de la famille se sont rassemblés pour saluer une dernière fois Jean-Marius Raapoto. L’ancien ministre de l’Éducation, docteur en science des langues polynésiennes et militant de la culture mā’ohi, s’est éteint ce dimanche, à l’âge de 82 ans, des suites d’une longue maladie.
Dans une ambiance chargée d’émotion, chants et discours ont rythmé cet hommage funèbre rendu à un homme dont le parcours aura laissé une empreinte profonde, au-delà du champ politique. Docteur en sciences du langage, enseignant respecté, auteur de travaux sur le reo tahiti, Jean-Marius Raapoto n’aura eu de cesse de défendre, avec rigueur, la place de la langue polynésienne au cœur de l’éducation, de l’identité et de la transmission.
Multiples hommages
Depuis l’annonce de son décès, les hommages ont afflué de toutes parts. Le Tavini Huira’atira, auquel il était resté fidèle, a évoqué “son attachement à la culture Mā’ohi” et souligné sa contribution à plusieurs gouvernements dirigés par Oscar Temaru. Dans un communiqué, le parti indépendantiste a rappelé : “Issu d’une famille déjà reconnue pour son attachement à la culture Mā’ohi, Jean-Marius Raapoto a su pousser encore plus loin sa maîtrise de la langue et son attachement profond à l’éducation de son pays, par son parcours académique et professionnel, puis politique. Le président du Tavini Huira’atira, Oscar Manutahi Temaru a pu compter sur son soutien au sein de plusieurs de ses gouvernements en tant que ministre de l’Éducation [...]. Le Tavini Huira’atira remercie Jean-Marius Raapoto et lui souhaite un doux repos.”
Le Tapura Huira’atira, a salué en lui un “homme d’exception” ayant “à jamais marqué l’histoire de la Polynésie”. Et d’ajouter : “Votre voix résonnera encore dans les paroles de nos enfants, dans les pages de vos écrits, dans les racines profondes de notre culture. Vous avez été un phare, un guide, un pilier. Nous vous devons tant.”
Le président de la Polynésie française, Moetai Brotherson, a également exprimé, via la présidence, ses sincères condoléances à la famille du défunt.
Le président de la Polynésie française, Moetai Brotherson, a également exprimé, via la présidence, ses sincères condoléances à la famille du défunt.