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Le téléphérique de Brest reprend du service avec une seule cabine


Brest, France | AFP | vendredi 25/08/2017 - Le téléphérique de Brest a repris du service vendredi avec une seule cabine, après la chute de la seconde mi-août lors d'une opération de maintenance, a annoncé Kéolis Brest, l'exploitant du réseau de transports en commun de l'agglomération.
"En concertation avec les services de l'Etat, l'exploitation du téléphérique reprend à 12H30 aujourd'hui", a simplement indiqué l'exploitant dans un communiqué.
Contacté par l'AFP, il a précisé qu'avec une seule cabine la fréquence serait "réduite". Les "enquêtes et expertises sont toujours en cours" pour déterminer les causes de la chute de la cabine, a-t-il en outre ajouté.
Une des deux cabines avait chuté de trois mètres de haut, sans faire de blessé, le 10 août dernier lors de travaux de maintenance. L'habitacle a été endommagé et est hors d'usage.
Cette opération de manutention avait été confiée par l'exploitant au constructeur du téléphérique, le groupe Bartholet Maschinenbau Flums (BMF), spécialisé dans les remontées mécaniques et les parcs d'attractions.  
La cabine avait heurté le sol, au niveau de la station des Capucins, alors qu'elle était en train d'être descendue de son support.
La construction d'une nouvelle cabine pourrait nécessiter entre six et neuf mois, selon le constructeur.
Le téléphérique de Brest, le premier en zone urbaine de l'Hexagone, subissait depuis le 7 août sa première maintenance annuelle. L'opération devait durer jusqu'au 18 août. 
Avant celle-ci, l'exploitant avait enregistré quelque 600.000 voyages, un "vrai succès" selon lui, depuis la mise en service du téléphérique le 19 novembre dernier. Il en attendait 675.000 en un an d'exploitation.
Dès son lancement, en présence de la ministre de l'Environnement Ségolène Royal, l'engin a connu des déboires, en raison d'une coupure d'électricité. Le dispositif a ensuite subi une série d'incidents, comme l'ouverture intempestive des portes de l'une des cabines alors qu'elle se trouvait à une cinquantaines de mètres au-dessus du sol avec un technicien à bord.
Entièrement automatisé, le dispositif, d'un coût de 19 millions d'euros, est habituellement doté de deux nacelles - d'un coût de 600.000 euros chacune - pouvant embarquer chacune jusqu'à 60 passagers pour un trajet de 420 m réalisé en moins de trois minutes au-dessus de la Penfeld, la rivière qui sépare la ville en deux. 

le Vendredi 25 Août 2017 à 04:07 | Lu 521 fois