Tahiti, le 13 mai 2025 – Le tribunal administratif a rejeté la requête du psychiatre du Centre hospitalier de la Polynésie française qui contestait sa mesure de suspension après avoir condamné des chambres d'isolement de l'unité Tokani qu'il jugeait indignes.
“Aussi louable et légitime que soit dans ses objectifs l'action menée” par ce psychiatre qui avait scellé à la colle Epoxy trois chambres de l'unité Tokani du CHPF qu'il jugeait “inhumaines”, c'est son “comportement” après les faits qui ne passe pas. En effet, dès le lendemain, il revendiquait son geste par des envois de courriels au personnel du centre hospitalier dont certains étaient menaçants, mais aussi en communiquant sur les réseaux sociaux et dans la presse ce qui est “gravement contraire aux obligations de discrétion professionnelle et de réserve qui incombent aux agents publics”. Pour le tribunal administratif, ces faits sont suffisamment graves pour justifier la mesure de suspensions prononcée à son encontre.
“Aussi louable et légitime que soit dans ses objectifs l'action menée” par ce psychiatre qui avait scellé à la colle Epoxy trois chambres de l'unité Tokani du CHPF qu'il jugeait “inhumaines”, c'est son “comportement” après les faits qui ne passe pas. En effet, dès le lendemain, il revendiquait son geste par des envois de courriels au personnel du centre hospitalier dont certains étaient menaçants, mais aussi en communiquant sur les réseaux sociaux et dans la presse ce qui est “gravement contraire aux obligations de discrétion professionnelle et de réserve qui incombent aux agents publics”. Pour le tribunal administratif, ces faits sont suffisamment graves pour justifier la mesure de suspensions prononcée à son encontre.































