Paris, France | AFP | lundi 20/05/2019 - Le déclin des populations d'abeilles représente une "menace sérieuse" pour les plantes, a averti lundi l'Agence des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), en demandant aux pays "de faire davantage" pour "protéger ces alliés indispensables dans la lutte contre la faim et la malnutrition".
"Les abeilles sont grandement menacées par les effets combinés du changement climatique, de l'agriculture intensive, de l'usage de pesticides, de la perte en biodiversité et de la pollution", a déclaré lundi M. José Graziano da Silva, directeur général de la FAO, dans un communiqué diffusé à l'occasion de la Journée mondiale des abeilles.
Selon lui, "l'absence d'abeilles et d'autres pollinisateurs" qui participent, avec la pollinisation, à la fécondation et donc à la reproduction des plantes, "reviendrait à anéantir les cultures de café, pommes, amandes, tomates ou cacao" notamment.
Si la tendance au déclin des insectes pollinisateurs comme les abeilles se poursuivait, "les fruits, les noix et autres légumes" pourraient se voir remplacer "par des cultures vivrières comme le riz, le maïs et les pommes de terre" qui sont moins liées à la pollinisation, "favorisant ainsi les régimes alimentaires déséquilibrés", souligne la FAO.
M. Graziano da Silva a appelé les pays membres à "s'orienter vers des politiques alimentaires et des systèmes durables en faveur des pollinisateurs".
"Le fait même de faire pousser des fleurs chez soi contribue à cet effort en donnant à manger aux abeilles", a-t-il expliqué.
La journée mondiale des abeilles, célébrée pour la deuxième fois, a été créée à l'initiative de la Slovénie, petit pays européen où l'apiculture est une activité agricole importante, et de la Fédération internationale de l'association des apiculteurs, dans une résolution de l'assemblée générale de l'Onu en 2017.
La date a été choisie en raison de la date de naissance de Anton Jansa, pionnier de l'apiculture moderne, né le 20 mai 1734 au sein d'une famille d'apiculteurs en Slovénie, et auteur en 1771 d'un livre, "Discussion sur l'apiculture", en allemand.
"Les abeilles sont grandement menacées par les effets combinés du changement climatique, de l'agriculture intensive, de l'usage de pesticides, de la perte en biodiversité et de la pollution", a déclaré lundi M. José Graziano da Silva, directeur général de la FAO, dans un communiqué diffusé à l'occasion de la Journée mondiale des abeilles.
Selon lui, "l'absence d'abeilles et d'autres pollinisateurs" qui participent, avec la pollinisation, à la fécondation et donc à la reproduction des plantes, "reviendrait à anéantir les cultures de café, pommes, amandes, tomates ou cacao" notamment.
Si la tendance au déclin des insectes pollinisateurs comme les abeilles se poursuivait, "les fruits, les noix et autres légumes" pourraient se voir remplacer "par des cultures vivrières comme le riz, le maïs et les pommes de terre" qui sont moins liées à la pollinisation, "favorisant ainsi les régimes alimentaires déséquilibrés", souligne la FAO.
M. Graziano da Silva a appelé les pays membres à "s'orienter vers des politiques alimentaires et des systèmes durables en faveur des pollinisateurs".
"Le fait même de faire pousser des fleurs chez soi contribue à cet effort en donnant à manger aux abeilles", a-t-il expliqué.
La journée mondiale des abeilles, célébrée pour la deuxième fois, a été créée à l'initiative de la Slovénie, petit pays européen où l'apiculture est une activité agricole importante, et de la Fédération internationale de l'association des apiculteurs, dans une résolution de l'assemblée générale de l'Onu en 2017.
La date a été choisie en raison de la date de naissance de Anton Jansa, pionnier de l'apiculture moderne, né le 20 mai 1734 au sein d'une famille d'apiculteurs en Slovénie, et auteur en 1771 d'un livre, "Discussion sur l'apiculture", en allemand.