Limoges, France | AFP | mardi 29/01/2024 - Le convoi d'agriculteurs qui était reparti mardi matin à Limoges, en direction de Rungis, est retourné sur l'A20 après avoir été bloqué plus tôt sur cette même autouroute par les gendarmes, selon la préfecture de l'Indre.
"Le mouvement des agriculteurs se poursuit dans le département. Le convoi en provenance du Lot-et-Garonne entre sur l’A20 (qui relie Montauban à Vierzon, NDLR", a indiqué la préfecture de ce département rural vers 9H30.
"L'autoroute est fermée entre les échangeurs 19 et 14 dans le sens Province Paris, et dans les deux sens entre le 14 et le 10 Nord", selon la même source.
Karine Duc, viticultrice de 38 ans et coprésidente de la Coordination rurale (CR) du Lot-et-Garonne, qui mène l'opération, a confirmé que le convoi avait retrouvé l'autoroute.
"On est sur l'A20 en direction de Vierzon, on a les convois qui se sont divisés, on essaye de regrouper tout le monde mais c'est un peu compliqué", a expliqué par téléphone à l'AFP Karine Duc.
"C'était tendu ce matin, mais ça va, on a négocié pour continuer d'avancer, on va jusqu'à Vierzon et on verra après", a-t-elle ajouté.
Le cortège de quelque 200 tracteurs avait été arrêté sur l'autoroute par les gendarmes mobiles à la hauteur de Bessines-sur-Gartempe (Haute-Vienne).
"Il y avait une cinquantaine de véhicules mais comme on est sur des tracteurs, on a défoncé les barrières de sécurité pour rejoindre l'ancienne nationale qui longe l'A20", a ajouté Thomas Hégarty, président du syndicat agricole dans ce département.
Le convoi s'était alors scindé en deux ou trois "mais on est en train d'essayer de se regrouper", avait-il ajouté lors d'une pause sur cette route départementale dans l'Indre.
"Ils veulent nous épuiser et cherchent à nous ralentir. C'est la belle démonstration qu'ils nous craignent", a renchéri Serge Bousquet-Cassagne, président de la Chambre d'agriculture du Lot-et-Garonne et figure historique de la CR47 qui a lancé le mouvement.
Peu après 05H15, plus de 200 tracteurs étaient repartis de Limoges sur l'A20 en direction de Paris. Ils prévoyaient de passer par Orléans avant d'arriver à Rungis "après 16H00", selon la CR.
Parti lundi matin d'Agen (Lot-et-Garonne) à une trentaine de tracteurs, le cortège n'a cessé de grossir le long de la route. Les agriculteurs se sont restaurés en soirée à la Chambre départementale d'Agriculture de la Haute-Vienne, dirigée par la CR, avant de dormir dans un gymnase à Panazol dans l'agglomération de Limoges.
"Les convois arrivent de tous les côtés, c'est un truc de fou!", s'exclamait lundi soir le coprésident de la CR47 José Perez, interrogé par l'AFP. "C'est formidable l'accueil que nous recevons au bord de la route. On se croirait au Tour de France", abondait Aurélie Armand, vice-présidente du syndicat.
Dès dimanche soir, des blindés de la gendarmerie ont été déployés aux abords du marché d'intérêt national (MIN) à Rungis (Val-de-Marne), que la CR a l'intention "d'investir". Selon les autorités, les forces de l'ordre doivent faire en sorte qu'il "puisse fonctionner".
"Le mouvement des agriculteurs se poursuit dans le département. Le convoi en provenance du Lot-et-Garonne entre sur l’A20 (qui relie Montauban à Vierzon, NDLR", a indiqué la préfecture de ce département rural vers 9H30.
"L'autoroute est fermée entre les échangeurs 19 et 14 dans le sens Province Paris, et dans les deux sens entre le 14 et le 10 Nord", selon la même source.
Karine Duc, viticultrice de 38 ans et coprésidente de la Coordination rurale (CR) du Lot-et-Garonne, qui mène l'opération, a confirmé que le convoi avait retrouvé l'autoroute.
"On est sur l'A20 en direction de Vierzon, on a les convois qui se sont divisés, on essaye de regrouper tout le monde mais c'est un peu compliqué", a expliqué par téléphone à l'AFP Karine Duc.
"C'était tendu ce matin, mais ça va, on a négocié pour continuer d'avancer, on va jusqu'à Vierzon et on verra après", a-t-elle ajouté.
Le cortège de quelque 200 tracteurs avait été arrêté sur l'autoroute par les gendarmes mobiles à la hauteur de Bessines-sur-Gartempe (Haute-Vienne).
"Il y avait une cinquantaine de véhicules mais comme on est sur des tracteurs, on a défoncé les barrières de sécurité pour rejoindre l'ancienne nationale qui longe l'A20", a ajouté Thomas Hégarty, président du syndicat agricole dans ce département.
Le convoi s'était alors scindé en deux ou trois "mais on est en train d'essayer de se regrouper", avait-il ajouté lors d'une pause sur cette route départementale dans l'Indre.
"Ils veulent nous épuiser et cherchent à nous ralentir. C'est la belle démonstration qu'ils nous craignent", a renchéri Serge Bousquet-Cassagne, président de la Chambre d'agriculture du Lot-et-Garonne et figure historique de la CR47 qui a lancé le mouvement.
Peu après 05H15, plus de 200 tracteurs étaient repartis de Limoges sur l'A20 en direction de Paris. Ils prévoyaient de passer par Orléans avant d'arriver à Rungis "après 16H00", selon la CR.
Parti lundi matin d'Agen (Lot-et-Garonne) à une trentaine de tracteurs, le cortège n'a cessé de grossir le long de la route. Les agriculteurs se sont restaurés en soirée à la Chambre départementale d'Agriculture de la Haute-Vienne, dirigée par la CR, avant de dormir dans un gymnase à Panazol dans l'agglomération de Limoges.
"Les convois arrivent de tous les côtés, c'est un truc de fou!", s'exclamait lundi soir le coprésident de la CR47 José Perez, interrogé par l'AFP. "C'est formidable l'accueil que nous recevons au bord de la route. On se croirait au Tour de France", abondait Aurélie Armand, vice-présidente du syndicat.
Dès dimanche soir, des blindés de la gendarmerie ont été déployés aux abords du marché d'intérêt national (MIN) à Rungis (Val-de-Marne), que la CR a l'intention "d'investir". Selon les autorités, les forces de l'ordre doivent faire en sorte qu'il "puisse fonctionner".