Tahiti, le 12 janvier 2023 – Le conseil d'administration du centre hospitalier de la Polynésie française a voté, jeudi, un budget de 30 milliards de Fcfp pour l'hôpital. Si le ministre de la Santé s'est dit “satisfait”, les représentants syndicaux ne semblent pas avoir été rassurés par les efforts consentis par le Pays et la Caisse de prévoyance sociale, ni les annonces de recrutement. La SPCHDT CSTP-FO a indiqué qu'un préavis de grève allait bien être déposé.
“Le CHPF a un budget et ce budget permettra au CHPF de fonctionner.” Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, était “satisfait” et “soulagé”, jeudi en fin de matinée, au sortir de la réunion du conseil d'administration (CA) de l'hôpital. Un budget de 30 milliards de Fcfp a été voté pour 2023, grâce notamment aux efforts consentis par le Pays et la Caisse de prévoyance sociale (CPS). Cette dernière va faire une avance de 2,5 milliards de Fcfp pour permettre au CHPF d'“accueillir convenablement les malades”, indique Patrick Galenon, le président du CA de la CPS. De leur côté, “le président du Pays et le ministre des Finances se sont engagés à venir abonder, en temps utiles et autant que nécessaire, le budget de l'hôpital pour pouvoir continuer son fonctionnement”, précise Jacques Raynal. “La somme exacte sera déterminée en fonction des besoins réels de l'hôpital”, précise-t-il, en indiquant que des études vont être réalisées cette année pour évaluer les besoins, service par service, en termes de lits et de personnels. Cela devrait permettre de faciliter l'élaboration du budget de l'établissement pour les années à venir. “Il faut des réflexions pour l'avenir, parce qu'on ne peut pas, chaque année, être dans une crise avant d'évoquer le budget, sur la façon dont l'hôpital peut avoir des financements assurés.”
“Le CHPF a un budget et ce budget permettra au CHPF de fonctionner.” Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, était “satisfait” et “soulagé”, jeudi en fin de matinée, au sortir de la réunion du conseil d'administration (CA) de l'hôpital. Un budget de 30 milliards de Fcfp a été voté pour 2023, grâce notamment aux efforts consentis par le Pays et la Caisse de prévoyance sociale (CPS). Cette dernière va faire une avance de 2,5 milliards de Fcfp pour permettre au CHPF d'“accueillir convenablement les malades”, indique Patrick Galenon, le président du CA de la CPS. De leur côté, “le président du Pays et le ministre des Finances se sont engagés à venir abonder, en temps utiles et autant que nécessaire, le budget de l'hôpital pour pouvoir continuer son fonctionnement”, précise Jacques Raynal. “La somme exacte sera déterminée en fonction des besoins réels de l'hôpital”, précise-t-il, en indiquant que des études vont être réalisées cette année pour évaluer les besoins, service par service, en termes de lits et de personnels. Cela devrait permettre de faciliter l'élaboration du budget de l'établissement pour les années à venir. “Il faut des réflexions pour l'avenir, parce qu'on ne peut pas, chaque année, être dans une crise avant d'évoquer le budget, sur la façon dont l'hôpital peut avoir des financements assurés.”
Un préavis de grève sera bien déposé
Le ministre dit par ailleurs avoir entendu le mal-être du personnel de l'hôpital, qui est “soumis à des tensions permanentes”, et dont “certains sont en souffrance”. Il assure également que du personnel supplémentaire va être recruté. “On a créé une trentaine de postes”. Mais ces annonces ne semblent pas pour autant avoir rassuré les représentants du personnel, puisque Mireille Duval, secrétaire générale du syndicat SPCHDT CSTP-FO, majoritaire au CHPF, a indiqué à l'issue du conseil d'administration qu'un préavis de grève allait bel et bien être déposé. “On est obligé parce que le personnel est épuisé. Ils n'en peuvent plus, ils ont besoin d'être rassurés. Dans certains services, on tourne déjà à 40% d'effectifs en moins.” La représentante syndicale estime que le Pays n'a pas donné de chiffres précis ni l'assurance que cela s'inscrive dans la durabilité. Une réunion entre les organisations syndicales devrait avoir lieu ce vendredi “pour organiser la grève”.
Quant au budget, une séance exceptionnelle devrait avoir lieu à l'assemblée de la Polynésie courant février, au cours de laquelle sera évoquée la situation de l'hôpital et pour entériner la dotation exceptionnelle du Pays. Le collectif budgétaire devrait quant à lui avoir lieu au mois de juin, après les élections territoriales.
Quant au budget, une séance exceptionnelle devrait avoir lieu à l'assemblée de la Polynésie courant février, au cours de laquelle sera évoquée la situation de l'hôpital et pour entériner la dotation exceptionnelle du Pays. Le collectif budgétaire devrait quant à lui avoir lieu au mois de juin, après les élections territoriales.