Tahiti le 22 septembre 2025 – Après avoir été assigné ce lundi par une de ses locataires, le marchand de sommeil a lui aussi assigné ses locataires au tribunal lundi prochain pour non-paiement de leurs loyers. Me Eftimie ne comprend pas : “[Les locataires] vivent dans l’insalubrité la plus complète sans électricité et le bailleur voudrait qu’ils paient le loyer à 100% tous les mois ?” Elle s’interroge sur le silence du tāvana de Punaauia qui tolère que ses administrés vivent “dans l’insalubrité la plus totale”.
Le procès du marchand de sommeil, Christian Pothier, qui loue des appartements “insalubres” à Punaauia et qui a été assigné au tribunal ce lundi matin, par Elisabeth une de ses locataires a été reportée au 6 octobre prochain.
Rappelons que la semaine dernière, une de ses locataires, Elisabeth, révélait à Tahiti infos qu’elle et ses voisins de palier vivaient dans “un taudis”. Et que la moitié des appartements de l’immeuble étaient “insalubres” avec notamment la présence de moisissures sur les murs des appartements, et mêmes des fissures, ou encore des infiltrations et des fuites d’eau chez eux.
Ce report d’audience, Me Eftimie-Spitz, chargée de défendre les intérêts d’Elisabeth, explique qu’elle voulait notamment que sa cliente puisse prouver qu’elle vit sans électricité depuis cinq mois après que le propriétaire lui a coupé le courant.
L’avocate a demandé à sa cliente “de faire venir EDT pour qu’ils fassent une attestation et ils ont refusé de le faire mais moi il me faut des écrits, et il me manquait juste la preuve sur cette coupure d’électricité”. Elisabeth a tout de même réussi à convaincre ses voisins de lui faire des attestations, et elle en a obtenu trois.
Le procès du marchand de sommeil, Christian Pothier, qui loue des appartements “insalubres” à Punaauia et qui a été assigné au tribunal ce lundi matin, par Elisabeth une de ses locataires a été reportée au 6 octobre prochain.
Rappelons que la semaine dernière, une de ses locataires, Elisabeth, révélait à Tahiti infos qu’elle et ses voisins de palier vivaient dans “un taudis”. Et que la moitié des appartements de l’immeuble étaient “insalubres” avec notamment la présence de moisissures sur les murs des appartements, et mêmes des fissures, ou encore des infiltrations et des fuites d’eau chez eux.
Ce report d’audience, Me Eftimie-Spitz, chargée de défendre les intérêts d’Elisabeth, explique qu’elle voulait notamment que sa cliente puisse prouver qu’elle vit sans électricité depuis cinq mois après que le propriétaire lui a coupé le courant.
L’avocate a demandé à sa cliente “de faire venir EDT pour qu’ils fassent une attestation et ils ont refusé de le faire mais moi il me faut des écrits, et il me manquait juste la preuve sur cette coupure d’électricité”. Elisabeth a tout de même réussi à convaincre ses voisins de lui faire des attestations, et elle en a obtenu trois.
“Le bailleur est complètement dans l’illégalité”
Compte tenu de ces faits, Me Eftimie estime que “le bailleur est complètement dans l’illégalité, il n’a absolument pas le doit de couper l’électricité, et il le fait quand même”. Selon l’avocate, ce dernier profite du fait que les locataires de ses appartements “ne savent peut-être pas très bien se débrouiller au niveau des preuves. EDT ne l’a pas fait, et ils peuvent difficilement payer un constat d’huissier”. Elle souligne tout de même qu’elle a envoyé un courrier au juge “pour lui demander que ce dossier passe le plus rapidement”. L’audience aura lieu dans 15 jours, le lundi 6 octobre.
Me Eftimie précise également que le non-paiement des loyers par sa cliente mais également par les autres locataires est notamment dû “au fait qu’ils subissent des infiltrations en permanence et ces problèmes ne sont pas réglés par le bailleur malgré les demandes insistantes des locataires. Donc en fait, ils vivent dans l’insalubrité la plus complète sans électricité et le bailleur voudrait qu’ils paient le loyer à 100% tous les mois”.
L’avocate explique qu’il “était temps que le juge soit saisi pour cette affaire” pour laquelle elle espère bien évidemment “obtenir gain de cause”.
Me Eftimie précise également que le non-paiement des loyers par sa cliente mais également par les autres locataires est notamment dû “au fait qu’ils subissent des infiltrations en permanence et ces problèmes ne sont pas réglés par le bailleur malgré les demandes insistantes des locataires. Donc en fait, ils vivent dans l’insalubrité la plus complète sans électricité et le bailleur voudrait qu’ils paient le loyer à 100% tous les mois”.
L’avocate explique qu’il “était temps que le juge soit saisi pour cette affaire” pour laquelle elle espère bien évidemment “obtenir gain de cause”.
“Le bailleur veut mettre ses locataires dehors”
L’avocate assure que le propriétaire, Christian Pothier “veut mettre ses locataires dehors”. Il a d’ailleurs assigné tous les locataires en retard de loyer pour les expulser de leur logement. “Il veut les mettre dehors, il décide qu’ils n’ont plus d’électricité, il décide que les infiltrations ce n’est pas grave, et il décide qu’en plus ils doivent partir”, s’indigne l’avocate.
Me Eftimie se pose d’ailleurs la question de ce que fait le tāvana de Punaauia, Simplicio Lissant, puisqu’ils sont plusieurs locataires “à vivre dans l’insalubrité la plus totale”. Ce dernier devrait faire en sorte que si les locataires se voient expulser dans les semaines qui viennent, que le bailleur Christian Pothier, bien connu à Punaauia, ne puisse pas remettre ses appartements sur le marché, tant que des travaux de fond n’ont pas été réalisés.
L’avocate se dit “inquiète” pour les autres locataires qui n’ont sans doute pas saisi le juge des référés dans les temps impartis : “Ils avaient un commandement de payer visant la clause résolutoire qui leur laissait un délai de deux mois.” Si cela n’a pas été fait, le juge “pourrait leur dire que c’est trop tard et que la clause résolutoire est acquise. Le juge va peut-être être obligé de dire qu’ils doivent sortir”.
Me Eftimie explique que pour sa cliente, elle “a dû saisir très rapidement le juge des référés et c’est la raison pour laquelle mon action va être recevable et j’espère que le juge nous accordera des délais suffisants pour que le bailleur fasse les travaux et remette l’électricité pour que tout soit bien fait dans les règles de l’art. En réalité il n’y a pas de raison de rompre ces baux”.
L’avocate dénonce aussi le fait que l’huissier qui a été appelé pour ce dossier, ait demandé à sa cliente de payer ses prestations “alors qu’elle bénéficie de l’aide juridictionnelle. Il ne peut donc pas lui demander de l’argent”, assure-t-elle. Un courrier a d’ailleurs été envoyé au procureur général pour l’informer de cette situation.
Contacté à plusieurs reprises le tāvana de Punaauia, Simplicio Lissant n’a pas répondu à nos sollicitations.
Me Eftimie se pose d’ailleurs la question de ce que fait le tāvana de Punaauia, Simplicio Lissant, puisqu’ils sont plusieurs locataires “à vivre dans l’insalubrité la plus totale”. Ce dernier devrait faire en sorte que si les locataires se voient expulser dans les semaines qui viennent, que le bailleur Christian Pothier, bien connu à Punaauia, ne puisse pas remettre ses appartements sur le marché, tant que des travaux de fond n’ont pas été réalisés.
L’avocate se dit “inquiète” pour les autres locataires qui n’ont sans doute pas saisi le juge des référés dans les temps impartis : “Ils avaient un commandement de payer visant la clause résolutoire qui leur laissait un délai de deux mois.” Si cela n’a pas été fait, le juge “pourrait leur dire que c’est trop tard et que la clause résolutoire est acquise. Le juge va peut-être être obligé de dire qu’ils doivent sortir”.
Me Eftimie explique que pour sa cliente, elle “a dû saisir très rapidement le juge des référés et c’est la raison pour laquelle mon action va être recevable et j’espère que le juge nous accordera des délais suffisants pour que le bailleur fasse les travaux et remette l’électricité pour que tout soit bien fait dans les règles de l’art. En réalité il n’y a pas de raison de rompre ces baux”.
L’avocate dénonce aussi le fait que l’huissier qui a été appelé pour ce dossier, ait demandé à sa cliente de payer ses prestations “alors qu’elle bénéficie de l’aide juridictionnelle. Il ne peut donc pas lui demander de l’argent”, assure-t-elle. Un courrier a d’ailleurs été envoyé au procureur général pour l’informer de cette situation.
Contacté à plusieurs reprises le tāvana de Punaauia, Simplicio Lissant n’a pas répondu à nos sollicitations.





































