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Le Tahiti Cruise club change de Président


PAPEETE, le 16-02-2015 - Ollivier Amaru, fondateur du Tahiti Cruise Club laisse sa place à Bud Gilroy. L'objectif reste de développer l'activité de croisière sur Tahiti et ses îles.

Après deux mandatures successives, la barre du Tahiti Cruise Club a changé de président le 5 février. Bud Gilroy succède à Ollivier Amaru qui demeure cependant président de la South Pacific Cruise Alliance.
Bud Gilroy est natif de Papeete et originaire de Arue, diplômé en Sciences Politiques - Relations Internationales, Bud Gilroy travaillait déjà pour Renaissance Cruises en 2000. Son parcours professionnel l’a conduit à devenir directeur adjoint chez Transit Sat Nui, puis directeur de l'agence maritime de Fare ute. Il compte orienter son action vers plus de pédagogie, d’explications sur les nombreux apports de la croisière, avec et auprès des acteurs de chaque île d’escale qu’il faut soutenir et accompagner. « Ce soutien cependant ne pourra se faire que par le constat des faiblesses actuelles de chacun et une approche constructive pour que tout le monde y trouve son compte » ajoute-t-il.

Des perspectives encourageantes

L’activité de croisière génère plus de 10 milliards XPF de retombées économiques par an ces deux dernières années. Depuis 2012, le nombre d’escales et l’importance du flux passagers (l’équivalent des nuitées touristiques dans les hôtels) ont doublé. . « Parmi les ressources propres de la Polynésie, la croisière c’est près de 25% de l’ensemble des richesses créées par le tourisme. C’est davantage que le secteur de la perle brute à l’export. Selon les années, c’est le double ou parfois même presque le triple de tous les autres secteurs d’exportation réunis (poisson, noni, huile de coprah, vanille, nacre, monoï, bière) » rappelle le Tahiti Cruise Club.

Néanmoins, l’arrêt des têtes de lignes (port d'embarquement et de débarquement) par Princess Cruises est un "coup dur pour la destination" selon le communiqué de Tahiti Cruise Club, notamment pour l’hôtellerie et Air Tahiti Nui qui perd quasiment 12 500 coupons, et pour les prestataires d’activités. Mais l’activité continue de croître selon Ollivier Amaru : « entre 2012 et 2015, on est en développement de plus de 20% par an, c'est pratiquement deux fois plus que le marché mondial. C’est encore inégal d’une escale à l’autre, et rien ne garantit que l’on conserve une telle dynamique, il reste encore tant à faire, mais la cohésion de l’ensemble des acteurs, décideurs, publics et privés, depuis quelques années est un signe très positif qui renforce notre détermination. »



Rédigé par Noémie Debot-Ducloyer le Mardi 16 Février 2016 à 15:19 | Lu 2644 fois