TAHITI, le 3 février 2021 - Le festival international du film documentaire océanien s’ouvre samedi avec le Off. Il sera très particulier car 100 % numérique (sauf pour les ateliers). Preuve, s’il en fallait une, qu’il s’adapte. Son aventure continue, contre vents et marées. Le Fifo montre et incarne la résilience.
Heremoana Maamaatuaiahutapu est ministre de la Culture. Il est également co-fondateur avec Wallès Kotra, directeur exécutif chargé de l'Outre-mer au sein du groupe France Télévisions, du Fifo. "Cette idée était un peu folle", dit le ministre.
Dix-huit ans plus tard, le Fifo, qui était un petit festival, est toujours là. Il revient tous les ans en février. "Et s’il est encore là, c’est bien qu’il a su s’adapter. L’ADN du Fifo, c’est la résilience. Il montre la résilience de nos îles à travers les documentaires."
Cette année, pour respecter les contraintes sanitaires, il passe en numérique. Ainsi, les projections mais également les colloques, conférences, interviews de réalisateurs "ces âmes qui portent le Fifo", définit l’organisatrice Mareva Leu, sont accessibles par tous les résidents polynésiens, où qu’ils soient mais également à tous les voisins du Pacifique.
S'enraciner pour regarder plus loin
Pendant une semaine, le Fifo va rester ancré à Tahiti, mais va rayonner dans toute l’Océanie. "On s’enracine pour regarder toujours le plus loin possible", résume Heremoana Maamaatuaiahutapu.
Un rêve se réalise, la petite voix du Fifo va porter loin. "Nous sommes de petites îles, mais ce n’est pas pour cela que nous n‘avons rien à dire." Au contraire.
Cette année, neuf films sont en compétition. Ils parlent du référendum en Nouvelle-Calédonie, de suicide, d’identité, de racines, de festival de danse, de conflit de famille et de violence et d’environnement également. Il y a en plus onze films hors-compétition. Ces deux séries seront disponibles à partir du 6 février. Les films du Off (fictions océaniennes, courts métrages et prix du Fifac 2019 et 2020) seront disponibles du 6 au 8 février.
Heremoana Maamaatuaiahutapu est ministre de la Culture. Il est également co-fondateur avec Wallès Kotra, directeur exécutif chargé de l'Outre-mer au sein du groupe France Télévisions, du Fifo. "Cette idée était un peu folle", dit le ministre.
Dix-huit ans plus tard, le Fifo, qui était un petit festival, est toujours là. Il revient tous les ans en février. "Et s’il est encore là, c’est bien qu’il a su s’adapter. L’ADN du Fifo, c’est la résilience. Il montre la résilience de nos îles à travers les documentaires."
Cette année, pour respecter les contraintes sanitaires, il passe en numérique. Ainsi, les projections mais également les colloques, conférences, interviews de réalisateurs "ces âmes qui portent le Fifo", définit l’organisatrice Mareva Leu, sont accessibles par tous les résidents polynésiens, où qu’ils soient mais également à tous les voisins du Pacifique.
S'enraciner pour regarder plus loin
Pendant une semaine, le Fifo va rester ancré à Tahiti, mais va rayonner dans toute l’Océanie. "On s’enracine pour regarder toujours le plus loin possible", résume Heremoana Maamaatuaiahutapu.
Un rêve se réalise, la petite voix du Fifo va porter loin. "Nous sommes de petites îles, mais ce n’est pas pour cela que nous n‘avons rien à dire." Au contraire.
Cette année, neuf films sont en compétition. Ils parlent du référendum en Nouvelle-Calédonie, de suicide, d’identité, de racines, de festival de danse, de conflit de famille et de violence et d’environnement également. Il y a en plus onze films hors-compétition. Ces deux séries seront disponibles à partir du 6 février. Les films du Off (fictions océaniennes, courts métrages et prix du Fifac 2019 et 2020) seront disponibles du 6 au 8 février.
Public, votez !
Il y a, comme tous les ans, des votes. Un jury, composé de sept personnes basées aux quatre coins du monde, va visionner et sélectionner ses films.
Ce jury, présidé par Luc Jacquet, va se réunir virtuellement régulièrement tout au long de la semaine car "c’est indispensable", justifie Stella Taaroamea, responsable des programmes de Polynésie la 1ère.
Comme tous les membres du jury 2021, elle a déjà été membre d’un jury Fifo. Pour cette édition exceptionnelle il fallait un jury expérimenté.
Le public lui aussi peut et doit voter ! "Le prix du public est très attendu par les réalisateurs", insistent Miriama Bono, présidente de l’Afifo et Mareva Leu, organisatrice du festival. "Car c’est le prix du cœur !"
Pour voter, il suffira de liker les documentaires qui vous auront plu.
Il y a, comme tous les ans, des votes. Un jury, composé de sept personnes basées aux quatre coins du monde, va visionner et sélectionner ses films.
Ce jury, présidé par Luc Jacquet, va se réunir virtuellement régulièrement tout au long de la semaine car "c’est indispensable", justifie Stella Taaroamea, responsable des programmes de Polynésie la 1ère.
Comme tous les membres du jury 2021, elle a déjà été membre d’un jury Fifo. Pour cette édition exceptionnelle il fallait un jury expérimenté.
Le public lui aussi peut et doit voter ! "Le prix du public est très attendu par les réalisateurs", insistent Miriama Bono, présidente de l’Afifo et Mareva Leu, organisatrice du festival. "Car c’est le prix du cœur !"
Pour voter, il suffira de liker les documentaires qui vous auront plu.
Écrire, mixer, monter…
Les ateliers du Fifo sont maintenus en présentiel à la Maison de la culture. Ils sont organisés dans le respect des mesures sanitaires en vigueur.
Sydélia Guirao animera l’atelier écriture de scénario. Are Raimbault est chargé de l’atelier reportage TV.
Les ateliers sont gratuits, le nombre de participants est limité. Plusieurs créneaux sont prévus pour chacun du 9 au 12 février.
Inscriptions à [email protected] ou par téléphone au 89 32 61 86.
Les ateliers du Fifo sont maintenus en présentiel à la Maison de la culture. Ils sont organisés dans le respect des mesures sanitaires en vigueur.
Sydélia Guirao animera l’atelier écriture de scénario. Are Raimbault est chargé de l’atelier reportage TV.
Les ateliers sont gratuits, le nombre de participants est limité. Plusieurs créneaux sont prévus pour chacun du 9 au 12 février.
Inscriptions à [email protected] ou par téléphone au 89 32 61 86.
Pratique
Du 6 au 14 février en ligne.
Le Off en ligne sera accessible gratuitement du 6 au 8 février. Vous pourrez découvrir les Fictions océaniennes, Fenêtre-sur-courts et Carte blanche au Fifac.
Le festival aura lieu du mardi 9 au dimanche 14 février. Les neuf films en compétition et les 11 films hors-compétition seront en accès payant. Tarif : 250 Fcfp à l’unité pour 24h, 150 Fcfp avec la carte (500 Fcfp) Fifo lover. Le pass Fifo Addict pour un accès à tous les films est à 3 500 Fcfp.
La plateforme est déjà ouverte, créez votre compte !
Du 6 au 14 février en ligne.
Le Off en ligne sera accessible gratuitement du 6 au 8 février. Vous pourrez découvrir les Fictions océaniennes, Fenêtre-sur-courts et Carte blanche au Fifac.
Le festival aura lieu du mardi 9 au dimanche 14 février. Les neuf films en compétition et les 11 films hors-compétition seront en accès payant. Tarif : 250 Fcfp à l’unité pour 24h, 150 Fcfp avec la carte (500 Fcfp) Fifo lover. Le pass Fifo Addict pour un accès à tous les films est à 3 500 Fcfp.
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