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La population de Teva i Uta a augmenté de 9,1% en cinq ans


Teva i uta "bénéficie de l’implantation d’un nouveau collège (Mataiea) et d’un nouveau centre pénitentiaire (Papeari)", analyse l'ISPF.
Teva i uta "bénéficie de l’implantation d’un nouveau collège (Mataiea) et d’un nouveau centre pénitentiaire (Papeari)", analyse l'ISPF.
PAPEETE, le 29 novembre 2018. L'Institut de la statistique (ISPF) a présenté ce jeudi matin les dernières informations données par le recensement de 2017. Entre 2012 et 2017, la population de Teva I Uta a augmenté de 9.1%. A contrario, la population de la commune de Faa’a a diminué de 0,6 % avec le départ du centre pénitentiaire délocalisé à Papeari.

Sur Tahiti, sans surprise, la population est particulièrement concentrée dans la zone urbaine, de Punaauia jusqu’à Mahina. En 2017, cet espace très construit rassemble 65 % des habitants de Tahiti, soit 1 point de moins qu’en 2012. En effet, entre 2012 et 2017, la croissance de la population est plus marquée dans la zone rurale de l’île (+ 4,7 % contre + 2,2 % dans la zone urbaine).

"Les communes de Teva I Uta, Taiarapu-Ouest et de Arue sont les plus dynamiques", explique l'ISPF. "En revanche, Faa’a, Pirae et Punaauia connaissent des évolutions démographiques moins favorables. À Moorea, la population croît à un rythme modéré."

C'est à Teva I Uta que la population croît le plus fortement (+ 9,1 %). "Cette commune bénéficie de l’implantation d’un nouveau collège (Mataiea) et d’un nouveau centre pénitentiaire (Papeari). Taiarapu-Ouest profite du dynamisme touristique ; sa population croît de 5,7 %", met en avant l'Institut de la statistique de la Polynésie française. "Entre 2012 et 2017, le nombre de logements y augmente de 15 % et la moitié de ces nouveaux logements sont des résidences principales."

Par contre, sur la zone urbaine, la population de la commune de Faa’a diminue de 0,6 % avec le départ du centre pénitentiaire délocalisé à Papeari. La population de Papeete progresse de 4,5 %, au même rythme que le nombre de résidences principales. Toutefois, un logement sur cinq est vacant à Papeete, contre un sur huit en 2012. À Punaauia, l’augmentation de la population est moindre qu’entre 2007 et 2012 : + 1,8 % contre + 8,5 %.

"Pendant la période 2007-2012, marquée par la crise économique et la dégradation du marché du travail sur Tahiti, la population avait augmenté nettement aux Marquises et aux Australes, respectivement de 7,3 % et 8,4 %, en lien avec des migrations de « retour dans les îles »", relève l'ISPF. "Entre 2012 et 2017, l’augmentation modérée de la population indique la fin de ce processus. En outre, à la fin de la crise, les habitants ne se sont pas ré-expatriés à partir des Marquises et des Australes vers Tahiti, principal bassin d’emploi salarié."

Rédigé par Mélanie Thomas le Jeudi 29 Novembre 2018 à 15:29 | Lu 772 fois