Tahiti, le 5 juin 2025 - La mythique Vodafone Channel Race vivra sa sixième édition le samedi 14 juin. L’événement, organisé par l’équipe de Vodafone, devient un rendez-vous incontournable du Fenua. Tout au long de la journée, le parc Aorai Tini Hau de Pirae vibrera au rythme des courses de va’a, des animations sportives et culturelles, faisant de ce moment une véritable fête à partager entre amis ou en famille.
Le samedi 14 juin, le parc Aorai Tini Hau de Pirae aura la chance d’accueillir un événement qui rassemble de plus en plus de personnes chaque année : la Vodafone Channel Race. Cette course de va’a, inscrite au calendrier depuis 2020, est à l’origine le fruit d’un moment de convivialité et de partage au sein de l’équipe de Vodafone : “Lorsque l’on a créé Vodafone, on voulait trouver du temps dans l’année pour se retrouver entre nous, hors du travail, et passer un moment convivial, tous ensemble. C’était important pour la vie de l’équipe et la dynamique que nous voulions installer au sein du groupe. On a donc profité de l’anniversaire de la création de Vodafone pour organiser une journée récréative et sportive autour d’animations, avec tous les employés et les personnes qui voulaient se joindre à nous. On a commencé sur la place To’ata, puis au parc Paofai, mais notre dynamique a été coupée par le Covid.”
Pour Patrick Moux, le fondateur de la Vodafone Race, il était impensable de ne pas continuer ce moment important pour la famille Vodafone : “En 2020, nous avons dû annuler les festivités à cause de la pandémie. Mais cela faisait un moment que l’idée d’une course de va’a germait dans nos têtes. Son lancement a eu lieu cette même année. Nous avons quand même pu la maintenir. Pour sa première édition, nous tenions à ce qu’elle ait lieu, en respectant, bien sûr, les règles sanitaires en vigueur à l’époque.”
Une tradition retrouvée
L’après-Covid fut l’occasion pour Patrick Moux et ses collaborateurs de renouer avec leur tradition, en couplant les deux événements phares de l’entreprise : “Quand la pandémie nous a enfin laissé tranquilles, on s’est dit qu’il nous manquait quelque chose. On a donc décidé de mixer la course avec notre journée anniversaire pour créer un moment unique.” Et “unique” est le mot qui correspond parfaitement à cet événement.
D’une part, la course de va’a reste l’une des courses à changement les plus difficiles au monde, même si la distance a été réduite depuis 2023 : “C’est vrai que nous avions mis en place un parcours de 85 kilomètres très difficile, mais nous voulions proposer un tracé différent du classique Tahiti-Moorea. Monter jusqu’à Mahina, passer devant le Tahara’a, c’était magnifique. Mais durant les deux éditions ayant accueilli ce parcours, nous avons eu des retours de rameurs qui le trouvaient trop long. Nous avons été à l’écoute et avons réduit la distance, qui est passée à 60km, tout en gardant sa difficulté et, surtout, l’originalité du changement dans le lagon.”
Un moment stratégique propre à la Vodafone Channel Race : “Ces deux changements dans le lagon sont la marque de fabrique de cette course. On s’est battus pour créer cette nouveauté et nous tenions à la maintenir.” Le règlement stipule en effet que les rameurs peuvent changer tout au long de la course (le premier changement est autorisé à partir des quarante-cinq premières minutes), comme cela se fait à la Tahiti Nui ou dans d’autres courses internationales ; mais les deux derniers changements sont imposés dans le lagon, au niveau de l’Intercontinental et de la place To’ata.
Coller au plus près des formats de course internationaux était une volonté de l’organisation : “On a envie d’attirer des équipes venant de l’extérieur. Il y en a quatre cette année et nous espérons que pour les futures éditions, le nombre va augmenter. Les courses à changements sont très prisées à l’étranger, donc ils ne sont pas dépaysés. C’était une volonté aussi de s’ouvrir à l’international. Le format de la Vodafone Channel Race est conçu pour permettre aux équipes extérieures de venir dans les meilleures conditions. La course se déroule sur une journée, logistiquement elle n’est pas très compliquée. Le parcours n’est pas trop long, et ils apprécient beaucoup le changement à trois. Et en plus, on est proches de la Te ’Aito, ce qui leur permet de participer aux deux courses.”
Trois événements en un
S’ouvrir aux autres, c’est avant tout s’ouvrir aux siens. C’est pourquoi Patrick Moux proposa, l’année dernière, un autre parcours accessible à tous : la King & Queen of the Digue, une course réservée aux amateurs de va’a.
Plus courte (13 km), elle permet à de nombreuses personnes de participer à l’événement : “Ce qui est bien avec le va’a, c’est qu’il touche tout le monde. Beaucoup de gens le pratiquent en loisir, ramant entre midi et deux, et nous voulions leur permettre de vivre cette aventure. La seule règle, c’est qu’il ne faut pas plus de trois rameurs pros par équipe. J’entends par ‘professionnel’ une personne ayant participé à la Hawaiki Nui ou à la Vodafone au cours des deux dernières années.” Une équité toujours au centre du projet.
Mais la Vodafone Channel Race ne serait pas ce qu’elle est sans ses traditionnelles animations sportives et culturelles, ses stands artisanaux, sa restauration sur place, qui animent les allées du parc Aorai Tini Hau, pour le plus grand bonheur des badauds venus profiter de ce moment de partage et de convivialité, mais aussi des employés de Vodafone, tous unis pour que cette fête soit une réussite : “C’est pour nous un moment important dans l’année. C’est un événement qui nous tient à cœur car il nous permet de perpétuer cette tradition autour de l’anniversaire de Vodafone. Nous allons fêter nos douze ans cette année, donc cela nous touche particulièrement. C’est très important que l’on puisse se retrouver tous ensemble, car l’esprit de famille est très fort chez nous”, expliquait Vaea Olanda, assistance administrative marketing et communication chez Vodafone, et collaboratrice sur la Vodafone Channel Race.
Une créativité et un esprit solidaire qui permettront à la Vodafone Channel Race de continuer à évoluer dans le temps, tout en gardant ses traditions bien ancrées.