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La Papouasie-Nouvelle-Guinée en plein boom minier


Le projet nautilus solwara reste controversé
Le projet nautilus solwara reste controversé
PORT-MORESBY, mercredi 6 février 2013 (Flash d’Océanie) – Le développement du secteur minier, pétrolier et gazier en Papouasie-Nouvelle-Guinée pourrait générer un quadruplement de la taille de l’économie nationale à l’horizon 2030, estime l’une des banques régionales dans un récent rapport économique.
Dans ce rapport, la banque ANZ (Australia New Zealand) prédit que les revenus générés par la mise en place de ces exploitations de minerais, de gaz naturel liquéfié et de pétrole, pourraient atteindre de 25 à 38 milliards de dollars US, mais demanderaient auparavant des investissements en capital de l’ordre de 130 milliards.
Au plan des emplois, ce secteur pourrait générer une centaine de milliers d’emplois directs ou induits, selon le directeur général d’ANZ, Mike Smith, qui s’exprimait devant les responsables de la chambre de commerce et d’industrie locale.

Ce développement, selon lui, aura pour moteur principal celui de la Chine, mais aussi de l’Inde et dans une moindre mesure de l’Indonésie et du Vietnam.
Parmi les projets phares développés actuellement en Papouasie-Nouvelle-Guinée se trouve celui de l’usine de gaz naturel liquéfié (GNL) piloté par le géant américain ExxonMobil pour un investissement en capital de l’ordre d’une quinzaine de milliards de dollars US.
Le groupe français Total a récemment annoncé son engagement sur plusieurs projets de GNL en Papouasie-Nouvelle-Guinée, en partenariat avec des entités locales.

Un autre projet, plus controversé, concerne l’exploration des fonds sous-marins pour en extraire des minerais sous forme de nodules polymétalliques riches notamment en cuivre et en zinc, dans la Mer de Bismarck, au large des îles papoues de la Nouvelle-Bretagne et de la Nouvelle-Irlande.
C’est une société canadienne, Nautilus Minerals, qui a acquis les droits de prospection, mais elle rencontre ces derniers mois des difficultés avec les autorités locales pour ce projet baptisé « Solwara ».
Le gouvernement papou, ces derniers mois, a refusé d’honorer ses engagements d’investissement en capital, dans le cadre de sa participation (22 pour cent) à ce projet.

pad

Rédigé par PAD le Mercredi 6 Février 2013 à 05:56 | Lu 1125 fois