Paris, France | AFP | jeudi 10/07/2025 - La France entend jouer un rôle en Arctique, région de plus en plus convoitée par les grandes puissances, et veut notamment se doter de moyens militaires adaptés, selon la stratégie arctique présentée jeudi par le ministère des Armées.
"L'Arctique n'est plus seulement un laboratoire scientifique. Il est aujourd'hui un révélateur des grands bouleversements géopolitiques", a déclaré le ministre Sébastien Lecornu, cité dans le document.
Paris se fixe trois objectifs prioritaire: "contribuer activement à la stabilité de l'Arctique avec ses alliés et partenaires", "préserver sa liberté d'action" notamment face aux velléités de limiter la navigation, et "se doter des capacités militaires adaptées à cet environnement exigeant", a ajouté le ministre.
Les tensions croissantes dans le monde se retrouvent en Arctique, où cohabitent plusieurs pays de l'Otan dont les Etats-Unis, la Russie, principale puissance riveraine, et qui intéresse de plus en plus la Chine.
Toutes ces puissances s'intéressent aux importantes ressources énergétiques enfouies, au potentiel spatial de la zone, et son importance commerciale à venir puisque "le retrait progressif de la calotte glaciaire ouvre de nouvelles voies maritimes", comme le "passage du Nord-Est" entre l'Europe et la Chine, relève Tristan Claret-Trentelivres, membre de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) des Armées.
Même si elle "ne peut évidemment placer l'Arctique au sommet de ses priorités", souligne M. Claret-Trentelivres, "dans ce contexte, la France ne saurait rester spectatrice", relève M. Lecornu.
Dans un contexte budgétaire dégradé, la stratégie veut "articuler avec lucidité nos moyens", selon le ministre. Elle ne comporte pas d'éléments chiffrés, de budget ou de projets d'investissements, mais identifie sept axes d'effort, comme accroître la visibilité française en s'impliquant plus dans les forums locaux, soutenir les ambitions de l'Otan dans la région, nouer des partenariats bilatéraux ou encore "développer des équipements adaptés aux conditions extrêmes (...), tout en veillant à l'équilibre coût-efficacité".
Le ministère des Armées a aussi rappelé l'importance d'investir dans "le domaine spatial arctique", afin d'assurer la position française dans la "surveillance de l'espace". La France avait déjà développé un partenariat avec la Suède dans la station de Kiruna, au nord du cercle polaire arctique.
La publication de cette stratégie intervient alors qu'Emmanuel Macron a multiplié les déplacements dans la zone ces dernières semaines, comme au Groenland ou en Norvège.
"L'Arctique n'est plus seulement un laboratoire scientifique. Il est aujourd'hui un révélateur des grands bouleversements géopolitiques", a déclaré le ministre Sébastien Lecornu, cité dans le document.
Paris se fixe trois objectifs prioritaire: "contribuer activement à la stabilité de l'Arctique avec ses alliés et partenaires", "préserver sa liberté d'action" notamment face aux velléités de limiter la navigation, et "se doter des capacités militaires adaptées à cet environnement exigeant", a ajouté le ministre.
Les tensions croissantes dans le monde se retrouvent en Arctique, où cohabitent plusieurs pays de l'Otan dont les Etats-Unis, la Russie, principale puissance riveraine, et qui intéresse de plus en plus la Chine.
Toutes ces puissances s'intéressent aux importantes ressources énergétiques enfouies, au potentiel spatial de la zone, et son importance commerciale à venir puisque "le retrait progressif de la calotte glaciaire ouvre de nouvelles voies maritimes", comme le "passage du Nord-Est" entre l'Europe et la Chine, relève Tristan Claret-Trentelivres, membre de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) des Armées.
Même si elle "ne peut évidemment placer l'Arctique au sommet de ses priorités", souligne M. Claret-Trentelivres, "dans ce contexte, la France ne saurait rester spectatrice", relève M. Lecornu.
Dans un contexte budgétaire dégradé, la stratégie veut "articuler avec lucidité nos moyens", selon le ministre. Elle ne comporte pas d'éléments chiffrés, de budget ou de projets d'investissements, mais identifie sept axes d'effort, comme accroître la visibilité française en s'impliquant plus dans les forums locaux, soutenir les ambitions de l'Otan dans la région, nouer des partenariats bilatéraux ou encore "développer des équipements adaptés aux conditions extrêmes (...), tout en veillant à l'équilibre coût-efficacité".
Le ministère des Armées a aussi rappelé l'importance d'investir dans "le domaine spatial arctique", afin d'assurer la position française dans la "surveillance de l'espace". La France avait déjà développé un partenariat avec la Suède dans la station de Kiruna, au nord du cercle polaire arctique.
La publication de cette stratégie intervient alors qu'Emmanuel Macron a multiplié les déplacements dans la zone ces dernières semaines, comme au Groenland ou en Norvège.





































