Tahiti, le 5 mai 2025 – Pour la troisième année consécutive, l’équipe du lycée Tuianu Le Gayic de Papara s’est retrouvée sur la plus haute marche du podium dans la catégorie Taure’a de la grande course scolaire Eimeo Race. Le collège de Bora Bora a ravi la première place dans la catégorie Piri teina.
C’est une consécration pour les rameurs du Lycée Tuianu Le Gayic de Papara. Pour la troisième année consécutive, ces ‘aito sont repartis avec le trophée en main dans la catégorie Taure’a. Pour leur capitaine, Tane Mu Wong, “il n’y a pas de secret : c’est la cohésion”. Il admet que leur performance vient du fait qu’ils rament dans des clubs comme OPT, EDT, ou encore Teva. “On est très fiers d’être sur la première marche du podium et de porter haut les couleurs de notre lycée”. Pareil pour le capitaine de Bora Bora, Raihono qui se dit “heureux surtout que c'est la première fois que je participe à la Eimeo Race. Et ce n'est finalement pas aussi facile que cela en a l’air”.
La Eimeo Race a été créée en 2002 par un professeur de sport au collège de Paopao, aujourd’hui à la retraite, Thibault Cattiau. Cette course avait d’abord pour but de “réunir les deux collèges de Moorea, Paopao et Afareaitu. À cette époque on partait de Paopao et on arrivait à Afareaitu. Il y avait alors onze équipes sur la ligne départ”, se rappelle l’enseignant retraité.
Vingt-trois ans après, la Eimeo Race est devenue le rendez-vous incontournable de tous les jeunes rameurs scolarisés du Fenua. “Plus qu'une compétition sportive, c’est un rendez-vous attendu, une aventure humaine, et un véritable moteur de cohésion pour nos élèves”, indique Jocelyn Muntaner, professeur d’EPS au Lycée de Uturoa.
Le directeur du collège CED de Rikitea, Ani Peterano, insiste quant à lui sur “la dimension éducative de l’événement”. Il explique que pour y participer “il faut mériter sa place, c'est-à-dire, être bon en sport, avoir un comportement exemplaire et avoir de bons résultats scolaires”. Des critères de sélection qui sont les mêmes pour tous les participants.
Tehere Brodien, élève au LUT, n’est pas à sa première participation. Elle ajoute aussi que pour participer “il faut être présent tous les jours aux entraînements”. Pour elle, la Eimeo Race est bien plus qu’une course “elle nous permet de rencontrer des jeunes d’autres îles”.
C’est une consécration pour les rameurs du Lycée Tuianu Le Gayic de Papara. Pour la troisième année consécutive, ces ‘aito sont repartis avec le trophée en main dans la catégorie Taure’a. Pour leur capitaine, Tane Mu Wong, “il n’y a pas de secret : c’est la cohésion”. Il admet que leur performance vient du fait qu’ils rament dans des clubs comme OPT, EDT, ou encore Teva. “On est très fiers d’être sur la première marche du podium et de porter haut les couleurs de notre lycée”. Pareil pour le capitaine de Bora Bora, Raihono qui se dit “heureux surtout que c'est la première fois que je participe à la Eimeo Race. Et ce n'est finalement pas aussi facile que cela en a l’air”.
La Eimeo Race a été créée en 2002 par un professeur de sport au collège de Paopao, aujourd’hui à la retraite, Thibault Cattiau. Cette course avait d’abord pour but de “réunir les deux collèges de Moorea, Paopao et Afareaitu. À cette époque on partait de Paopao et on arrivait à Afareaitu. Il y avait alors onze équipes sur la ligne départ”, se rappelle l’enseignant retraité.
Vingt-trois ans après, la Eimeo Race est devenue le rendez-vous incontournable de tous les jeunes rameurs scolarisés du Fenua. “Plus qu'une compétition sportive, c’est un rendez-vous attendu, une aventure humaine, et un véritable moteur de cohésion pour nos élèves”, indique Jocelyn Muntaner, professeur d’EPS au Lycée de Uturoa.
Le directeur du collège CED de Rikitea, Ani Peterano, insiste quant à lui sur “la dimension éducative de l’événement”. Il explique que pour y participer “il faut mériter sa place, c'est-à-dire, être bon en sport, avoir un comportement exemplaire et avoir de bons résultats scolaires”. Des critères de sélection qui sont les mêmes pour tous les participants.
Tehere Brodien, élève au LUT, n’est pas à sa première participation. Elle ajoute aussi que pour participer “il faut être présent tous les jours aux entraînements”. Pour elle, la Eimeo Race est bien plus qu’une course “elle nous permet de rencontrer des jeunes d’autres îles”.
“La plus belle et la plus prestigieuse des courses”
Du côté de Rikitea, Lahaina Pautu, capitaine de l’équipe, met un point d’honneur sur la cohésion. “Il faut savoir la gérer, avoir le mental et rester soudé, sinon ce n’est pas la peine de venir”, dit-elle.
Pour sa part, Tematatini Boosie-Mu, lui aussi de Rikitea, était l’an dernier, capitaine de l’équipe, et est aujourd’hui peperu. “Il faut avoir une bonne anticipation, le sens de la direction, de la motivation, et savoir encourager son équipe”, explique-t-il.
Une équipe hawaiienne, conduite par le coach Kauhane Luʻuwai, participe pour la quatrième fois, à la Eimeo Race. “Pour moi, la Eimeo Race est la plus belle et la plus prestigieuse des courses”, estime-t-il.
Pour sa part, Tematatini Boosie-Mu, lui aussi de Rikitea, était l’an dernier, capitaine de l’équipe, et est aujourd’hui peperu. “Il faut avoir une bonne anticipation, le sens de la direction, de la motivation, et savoir encourager son équipe”, explique-t-il.
Une équipe hawaiienne, conduite par le coach Kauhane Luʻuwai, participe pour la quatrième fois, à la Eimeo Race. “Pour moi, la Eimeo Race est la plus belle et la plus prestigieuse des courses”, estime-t-il.
Tane Mu Wong Capitaine du lycée Tuianu Le Gayic “Il y a eu beaucoup d'adrénaline”
“L'ambiance entre copains, à l'école, créé une bonne cohésion. Avec la rame, on booste nos performances physiques et notre mental. Surtout lorsqu'on vient dans ce genre de courses ce n'est pas pareil vu que les catégories sont mélangées. Il faut serrer les boulons pour se battre avec les autres. Pour cette course, il y a eu beaucoup d'adrénaline et beaucoup de stress pour pouvoir maintenir la première place. Ils nous ont dépassé d'un cheveu à l’arrivée et heureusement qu'on menait aux points. C'est comme cela qu'on a pu décrocher le titre pour la troisième année consécutive. On a eu chaud aux fesses. Et à la dernière étape, on a donné tout.
Raihono, capitaine du collège Bora Bora "toute l’équipe était unie et puis on a mené c'était top"
“Je suis heureux bien évidemment surtout que c'est la première fois que je participe à la Eimeo Race. Ce n'est finalement pas aussi facile que cela en a l’air. Au début on était troisième et arrivé à la cinquième étape c'est là que l'on a évolué et c'est là aussi qu'on est arrivé en tête. Et là, toute l’équipe était unie et puis on a mené c'était top. Au départ c'était un peu le cafouillage, en plus j'ai perdu ma rame du coup cela a freiné un peu l'avancée de la pirogue. Et j’ai mis du temps à prendre la rame de secours et puis on a continué jusqu'à l'arrivée.”
Jocelyn Muntaner Professeur de sport au LUT “Avoir des champions dans notre équipe rassure les autres élèves”
“Ils se connaissent entre rameurs et ils voient que certains lycées sont au top du coup ils ont un peu peur d’être à l’arrière du peloton. On essaie de les réconforter car dans notre équipe on a le champion V1, Heetini Owen, on a des rameurs qui ont fait la RFO cette année, on a des filles qui rament dans Tahaa Vaa donc on a aussi de bons piliers. Certains participent pour la première fois à la Eimeo Race et c’est bien qu’ils soient là (…). Et d’avoir des champions dans notre équipe ça rassure.”
Thibault Cattiau Créateur de la course “Un des buts de la Eimeo, c’est la rencontre”
“La Eimeo Race a débuté en 2002, elle a presque 25 ans. C’est une grande fille un peu capricieuse donc il faut avoir une poigne de fer pour gérer tout cela. À la première édition il y avait treize équipes. Départ À Paopao et arrivée à Afareaitu. L’idée c’était de réunir les deux collèges. Je voudrais qu’elle ait une ampleur internationale mais on est partagé car si on accueille plus d’internationaux cela fait moins de place pour les locaux. Cette année les cinq archipels sont représentés et pour moi c’est une fierté car un des buts de la Eimeo, c’est la rencontre.”