Tahiti, le 9 octobre 2025 - Après les remous en 2024 sur la défusion de la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) en deux entités distinctes puis d’y incorporer la Délégation pour la prévention de la délinquance de la jeunesse (DPDJ), voilà le service à nouveau en crise interne. En cause, la directrice adjointe qui cristallise toutes les plaintes et le projet de scission de la DJS, toujours pas mis en œuvre et auquel les agents s’opposent.
Selon nos informations, le syndicat A ti’a i mua a été saisi par les salariés de la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) afin que soit cessées de nombreuses souffrances au travail liées à la réorganisation des services et un management difficile. Une pétition a été signée par les salariés et envoyé à la Direction générale des ressources humaines.
Dans un courrier envoyé mardi après-midi qu’a pu consulter Tahiti Infos, le personnel fonctionnaire de la DJS alerte la présidence sur la situation du service. “Nous constatons une dégradation progressive et inéluctable du climat et de l’ambiance de travail au sein de notre service, mettant à mal les conditions de santé, de sécurité et le bien-être au travail”, écrivent les fonctionnaires de la DJS.
Ce courrier et la pétition qui l’accompagne interviennent après “plusieurs alertes et avertissements, soit individuels, soit collectifs, restés sans réponse”. Et les mots sont lourds : “graves dysfonctionnements”, “malaise persistant” et “climat malsain” courent le long de la missive. Les fonctionnaires espèrent par leur démarche “un retour à des conditions de travail conformes à la réglementation, aux principes de service public et aux valeurs que portent la DJS”.
Mise en cause dans le courrier du syndicat, la directrice adjointe depuis novembre 2023 semble agglomérer toutes les plaintes. Les mots sont même assez durs dans un courrier qui dénonce son “attitude condescendante”, un “langage verbal et non verbal arrogant”, “des propos ou commentaires déplacés”, “des pressions injustifiées sur des agents” ou encore des “incidents et de fortes altercations” avec des agents de la DJS.
Le constat fait par les agents est aussi celui d’une ambiance de travail qui s’est considérablement dégradée. “Déstabilisation et désorganisation des modes de fonctionnement du service”, “climat de peur et de défiance”, “augmentation des arrêts de travail” et “préférences injustifiées et malsaines” sont listés dans le courrier par des agents à bout.
Une réforme précipitée
Le projet de scission de la DJS, malgré son annonce il y a maintenant plus d’un an par l’ancienne ministre des Sports, Nahema Temarii, n’est toujours pas mis en œuvre. Et à en croire le courrier, il n’est pas pour tout de suite, les agents restant “opposés en l’état au projet de réorganisation”.
Dans l’appel de A ti’a i mua, les agents dénoncent en effet un projet sans “pilotage” ni “conduite de changement”, “sans objectifs directeurs” ni “évaluation des bénéfices réels du projet” avec des procédures de désignation des responsables “précipitées” et “jouées d’avance”.
Dans ces conditions, les agents demandent dans le courrier transmis à la DGRH que des “mesures urgentes soient prises, notamment en procédant au retrait immédiat de la directrice adjointe de ses fonctions”, et que la gouvernance de la DJS soit mieux assurée.
Si le ministère des Sports ne bouge pas après la réception de la pétition, les agents signataires d’excluent pas d’“utiliser tous les moyens légaux” à leur disposition pour “faire respecter” leurs droits, préserver leur santé, leur bien-être et défendre leurs conditions de travail dans un cadre apaisé et serein.
Bertrand Prévost
Selon nos informations, le syndicat A ti’a i mua a été saisi par les salariés de la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) afin que soit cessées de nombreuses souffrances au travail liées à la réorganisation des services et un management difficile. Une pétition a été signée par les salariés et envoyé à la Direction générale des ressources humaines.
Dans un courrier envoyé mardi après-midi qu’a pu consulter Tahiti Infos, le personnel fonctionnaire de la DJS alerte la présidence sur la situation du service. “Nous constatons une dégradation progressive et inéluctable du climat et de l’ambiance de travail au sein de notre service, mettant à mal les conditions de santé, de sécurité et le bien-être au travail”, écrivent les fonctionnaires de la DJS.
Ce courrier et la pétition qui l’accompagne interviennent après “plusieurs alertes et avertissements, soit individuels, soit collectifs, restés sans réponse”. Et les mots sont lourds : “graves dysfonctionnements”, “malaise persistant” et “climat malsain” courent le long de la missive. Les fonctionnaires espèrent par leur démarche “un retour à des conditions de travail conformes à la réglementation, aux principes de service public et aux valeurs que portent la DJS”.
Mise en cause dans le courrier du syndicat, la directrice adjointe depuis novembre 2023 semble agglomérer toutes les plaintes. Les mots sont même assez durs dans un courrier qui dénonce son “attitude condescendante”, un “langage verbal et non verbal arrogant”, “des propos ou commentaires déplacés”, “des pressions injustifiées sur des agents” ou encore des “incidents et de fortes altercations” avec des agents de la DJS.
Le constat fait par les agents est aussi celui d’une ambiance de travail qui s’est considérablement dégradée. “Déstabilisation et désorganisation des modes de fonctionnement du service”, “climat de peur et de défiance”, “augmentation des arrêts de travail” et “préférences injustifiées et malsaines” sont listés dans le courrier par des agents à bout.
Une réforme précipitée
Le projet de scission de la DJS, malgré son annonce il y a maintenant plus d’un an par l’ancienne ministre des Sports, Nahema Temarii, n’est toujours pas mis en œuvre. Et à en croire le courrier, il n’est pas pour tout de suite, les agents restant “opposés en l’état au projet de réorganisation”.
Dans l’appel de A ti’a i mua, les agents dénoncent en effet un projet sans “pilotage” ni “conduite de changement”, “sans objectifs directeurs” ni “évaluation des bénéfices réels du projet” avec des procédures de désignation des responsables “précipitées” et “jouées d’avance”.
Dans ces conditions, les agents demandent dans le courrier transmis à la DGRH que des “mesures urgentes soient prises, notamment en procédant au retrait immédiat de la directrice adjointe de ses fonctions”, et que la gouvernance de la DJS soit mieux assurée.
Si le ministère des Sports ne bouge pas après la réception de la pétition, les agents signataires d’excluent pas d’“utiliser tous les moyens légaux” à leur disposition pour “faire respecter” leurs droits, préserver leur santé, leur bien-être et défendre leurs conditions de travail dans un cadre apaisé et serein.
Bertrand Prévost





































