Tahiti Infos

L’ouvrage de référence Les requins du monde traduit en français


PAPEETE, le 22 juillet 2016 - Paru chez Delachachaux et Niestlé, le guide Les Requins du monde n’était jusqu’alors proposé qu’en anglais. Il a été traduit en français et est disponible depuis le mois de juin.

Les Requins du monde est un guide qui décrit 501 espèces à travers le monde. Il permet donc au lecteur d’identifier les individus croisés. Les auteurs, Dave Ebert et Sarah Fowler, se sont attachés à fournir une clé d’identification précise des grandes familles de requins, complété par une clé sur les dents et une autre sur les nageoires les plus souvent rencontrées dans le commerce.

La classification intègre les dernières découvertes génétiques et sur chaque page, la taille du requin comparée à celle de l’homme, est précisée. Les illustrations sont nombreuses et signées Marc Dando. L’ouvrage est le plus complet dans le domaine. Rédigé à l’origine en anglais, il vient d’être traduit en français.

Dave Ebert est un chercheur du Pacific Shark Research Center, en Californie. Il a travaillé aux États-Unis mais aussi au Japon, en Afrique du sud, à Taïwan… Sarah Fowler est spécialisée en écologie marine, conservation et management. Basée au Royaume-Uni, elle travaille depuis longtemps sur les espèces de requin à travers le monde.

Pour rappel, les requins sont classés dans la catégorie B des espèces protégées conformément aux articles D.121-1 et D.121-3 du Code de l’environnement de Polynésie. Les espèces de catégorie B comprennent les espèces considérées comme rares ou d’intérêt particulier. De ce fait, "la pêche de requins et la détention de tout ou partie de l'animal, quel que soit leurs objets, sont interdites". Y compris pour le requin Mako (Isurus oxyrinchus) qui a fait figure d’exception pendant un temps. Les captures accidentelles, interdites à la pêche et à la détention, sont immédiatement rejetées à la mer.

Par ailleurs, dans les lagons, les passes et dans un rayon d’un kilomètre centré sur l'axe de la passe, toute activité, à titre gratuit ou onéreux, basée sur l'observation des requins préalablement attirés par l'homme, par le biais notamment de nourriture communément appelé « shark feeding », est interdite. Enfin, le commerce, la mise en vente, la vente et l'achat de tout ou partie de requin y compris monté en article de bijouterie sont interdits. Ce qui, en pratique, n’est pas toujours respecté.


Rédigé par Delphine Barrais le Vendredi 22 Juillet 2016 à 08:51 | Lu 2306 fois