Paris, France | AFP | jeudi 18/05/2023 - Menacée de disparition par la montée des eaux, l'île de Tuvalu, dans le Pacifique, a lancé jeudi un appel à l'aide à l'UNESCO pour sauver, avant qu'il ne soit trop tard, son patrimoine culturel et naturel.
Le dérèglement climatique est une des plus grandes menaces auxquelles sont confrontés les sites du patrimoine culturel et naturel dans le monde. Ces menaces naturelles touchent au moins un site du patrimoine mondial sur cinq, selon l'ONU.
"Nous subissons directement l'impact du changement climatique et nous avons besoin le plus vite possible de votre aide pour éviter que disparaisse notre patrimoine matériel et immatériel", a lancé à Paris l'envoyé spécial de Tuvalu, Samuelu Laloniu, en déposant la ratification de son pays en présence de la directrice générale de l'Unesco Audrey Azoulay.
En devenant ainsi le 195e État signataire, cette île va pouvoir demander la reconnaissance de ses sites naturels et culturels et leur inscription sur la liste du patrimoine mondial, et ainsi recevoir une assistance pour leur protection une fois la liste établie par les experts.
"Cette démarche va déclencher des mécanismes de la part de la communauté internationale pour préserver autant que faire se peut la richesse culturelle de ce pays", a souligné Lazare Eloudou Assomo, directeur du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Selon l'Unesco, "le changement climatique revêt une importance particulière pour les petits États insulaires en développement. Tuvalu, composé de neuf îles, abrite environ 10.000 personnes et possède un riche patrimoine culturel et naturel, y compris un patrimoine vivant".
Pour les experts, Tuvalu est particulièrement exposé, à tel point qu'une chanson teintée d'humour noir s'intitule "Toodeloo Tuvalu", qui signifie en argot britannique "salut, au revoir". Une façon ironique de prédire sa disparition.
Le dérèglement climatique est une des plus grandes menaces auxquelles sont confrontés les sites du patrimoine culturel et naturel dans le monde. Ces menaces naturelles touchent au moins un site du patrimoine mondial sur cinq, selon l'ONU.
"Nous subissons directement l'impact du changement climatique et nous avons besoin le plus vite possible de votre aide pour éviter que disparaisse notre patrimoine matériel et immatériel", a lancé à Paris l'envoyé spécial de Tuvalu, Samuelu Laloniu, en déposant la ratification de son pays en présence de la directrice générale de l'Unesco Audrey Azoulay.
En devenant ainsi le 195e État signataire, cette île va pouvoir demander la reconnaissance de ses sites naturels et culturels et leur inscription sur la liste du patrimoine mondial, et ainsi recevoir une assistance pour leur protection une fois la liste établie par les experts.
"Cette démarche va déclencher des mécanismes de la part de la communauté internationale pour préserver autant que faire se peut la richesse culturelle de ce pays", a souligné Lazare Eloudou Assomo, directeur du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Selon l'Unesco, "le changement climatique revêt une importance particulière pour les petits États insulaires en développement. Tuvalu, composé de neuf îles, abrite environ 10.000 personnes et possède un riche patrimoine culturel et naturel, y compris un patrimoine vivant".
Pour les experts, Tuvalu est particulièrement exposé, à tel point qu'une chanson teintée d'humour noir s'intitule "Toodeloo Tuvalu", qui signifie en argot britannique "salut, au revoir". Une façon ironique de prédire sa disparition.