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L’enquête pour viol à l’Intercontinental Moorea classée sans suite


L’enquête pour viol à l’Intercontinental Moorea classée sans suite
Tahiti, le 12 novembre 2019 – L’avocat des quatre salariés de l’Intercontinental Moorea suspectés d’agressions sexuelles et de viol sur une collègue de travail, qui avait déclenché la longue grève de septembre dernier dans l’établissement, a annoncé mardi le classement sans suite de la plainte à l’encontre de ses clients.
 
Dans un communiqué diffusé mardi, Me Stanley Cross, l’avocat des quatre salariés de l’Intercontinental Moorea poursuivis pour des soupçons d’agressions sexuelles et de viol sur une collègue de travail, a annoncé le classement sans suite de l’enquête ouverte à l’encontre de ses clients le 3 octobre dernier. Le conseil annonce une conférence de presse dans les locaux de O oe to oe rima mercredi matin en compagnie du secrétaire général de la confédération syndicale, de deux représentants du personnel de l’hôtel, des quatre salariés concernés et de leurs épouses.
 
Rappelons que les accusations d’agressions sexuelles et de viol avaient conduit à deux procédures distinctes. La première, sur le plan disciplinaire, s’était conclue par la mise à pied le 22 août dernier et le licenciement pour fautes graves le 23 septembre suivant des quatre salariés. La seconde, sur le plan pénal, ayant conduit à l’audition des quatre hommes et au classement sans suite annoncé mardi.
 
Employés licenciés
 
Mais surtout, cet épisode avait été à l’origine d’une longue grève menée par O oe to oe Rima à l’Intercontinental Moorea. Du 29 août au 13 octobre dernier, l’hôtel avait été touché par un important mouvement social lié à cette plainte et portant également sur d’autres revendications notamment de recrutements de CDD au sein de l’établissement. Les représentants syndicaux avaient accepté mi-septembre de suspendre le point du préavis concernant la plainte pour viol, notamment dans l’attente des suites pénales données à l’affaire.
 
Fin septembre, les quatre employés avaient été entendus sous le régime de la garde à vue par la brigade de recherches de la gendarmerie de Faa’a, pour finalement être remis en liberté sans poursuites, le temps de mener des investigations complémentaires.
 
Antoine Samoyeau

Rédigé par Antoine Samoyeau le Mardi 12 Novembre 2019 à 16:46 | Lu 5702 fois