Tahiti, le 21 juillet 2025 – Un homme de 35 ans, qui comparaissait libre ce lundi, est en revanche parti directement à Nuutania après son procès. Jugé pour des faits de violence en état de récidive commis sur sa concubine, mère de ses trois enfants, iI a été condamné à deux ans de prison, dont 9 mois de sursis probatoire. Il a également écopé d'une amende de 1 000 francs pour outrage sur la gendarme qui l'avait entendu en garde à vue, ainsi qu'à 50 000 francs d'amende pour avoir également été violent envers sa belle-mère.
Quand la consommation excessive d'alcool est synonyme de violences sur fond de jalousie. C'est un cocktail malheureusement tristement récurrent dans la pile de dossiers examinés par le tribunal de Papeete. Ce lundi, un homme de 35 ans comparaissait libre devant le tribunal correctionnel pour des faits de violence en récidive commis sur sa concubine, mais aussi sur la mère de celle-ci. Ce n'est pas la première fois qu'il s'en prend à la mère de ses trois enfants, et c'est toujours quand il a bu. Et pour cette troisième condamnation, ce sera direction Nuutania, avec mandat de dépôt, comme l'avait requis la procureure. Même s'il a signé à la Croix bleue pour trois ans... le lendemain de sa garde à vue. Un calendrier bizarrement opportun dont le tribunal n'a pas été dupe, même si l'avocat de la défense a tenté d'expliquer que c'est justement parce qu'il savait qu'il allait signer qu'il a excessivement bu ce fameux soir du 17 juillet dernier.
Il est environ 19 heures à Bora Bora ce soir-là quand il rentre passablement ivre chez ses beaux-parents où il habite avec sa compagne. Et pour cause, il a avalé 18 canettes de bière – “six litres” soulignera le tribunal – et du rhum avec un groupe de copains. C'est alors qu'il va s'enfermer dans la chambre, à clé, avec sa concubine et qu'il commence à l'insulter. Comme à chaque fois qu'il a bu, il lui reproche de l'avoir trompé. La mère de la jeune femme lui demande alors d'ouvrir la porte et après un moment, il sort en la bousculant et en la faisant tomber par terre. Résultat, plus de huit jours d'incapacité avec un hématome du scalp de 5 cm de diamètre, des céphalées et des douleurs lombaires dues à la chute. Pendant ce temps, sa compagne, qui s'en sortira avec une oreille “boursouflée et rosacée” ainsi que deux hématomes à l'arrière de l'aisselle droite et l'épaule, va prévenir les gendarmes.
À leur arrivée, l’homme se sauve et les gendarmes appellent les mūto’i en renfort face à son refus d'obtempérer. Il ira même jusqu'à insulter copieusement la gendarme pendant sa garde à vue en la traitant de nombreux noms d'oiseau. Une fois désaoulé le lendemain, il s'excusera. Mais le mal est fait. Interrogée par le président du tribunal, sa concubine est restée le regard rivé sur ses pieds, affirmant que ce n'est “que quand il consomme de l'alcool qu'il est comme ça”. Il avait déjà signé à la Croix bleue en 2011 pour une durée d'un an quand elle était enceinte. Elle l'a ensuite forcé, avec son père, à signer pour cinq ans cette fois mais il n'avait pas tenu. Il a donc écopé de 15 mois ferme et 9 mois de sursis, et devra verser 1 000 francs à la gendarme qu'il a insultée, ainsi que 50 000 francs pour les souffrances endurées par la belle-mère.
Quand la consommation excessive d'alcool est synonyme de violences sur fond de jalousie. C'est un cocktail malheureusement tristement récurrent dans la pile de dossiers examinés par le tribunal de Papeete. Ce lundi, un homme de 35 ans comparaissait libre devant le tribunal correctionnel pour des faits de violence en récidive commis sur sa concubine, mais aussi sur la mère de celle-ci. Ce n'est pas la première fois qu'il s'en prend à la mère de ses trois enfants, et c'est toujours quand il a bu. Et pour cette troisième condamnation, ce sera direction Nuutania, avec mandat de dépôt, comme l'avait requis la procureure. Même s'il a signé à la Croix bleue pour trois ans... le lendemain de sa garde à vue. Un calendrier bizarrement opportun dont le tribunal n'a pas été dupe, même si l'avocat de la défense a tenté d'expliquer que c'est justement parce qu'il savait qu'il allait signer qu'il a excessivement bu ce fameux soir du 17 juillet dernier.
Il est environ 19 heures à Bora Bora ce soir-là quand il rentre passablement ivre chez ses beaux-parents où il habite avec sa compagne. Et pour cause, il a avalé 18 canettes de bière – “six litres” soulignera le tribunal – et du rhum avec un groupe de copains. C'est alors qu'il va s'enfermer dans la chambre, à clé, avec sa concubine et qu'il commence à l'insulter. Comme à chaque fois qu'il a bu, il lui reproche de l'avoir trompé. La mère de la jeune femme lui demande alors d'ouvrir la porte et après un moment, il sort en la bousculant et en la faisant tomber par terre. Résultat, plus de huit jours d'incapacité avec un hématome du scalp de 5 cm de diamètre, des céphalées et des douleurs lombaires dues à la chute. Pendant ce temps, sa compagne, qui s'en sortira avec une oreille “boursouflée et rosacée” ainsi que deux hématomes à l'arrière de l'aisselle droite et l'épaule, va prévenir les gendarmes.
À leur arrivée, l’homme se sauve et les gendarmes appellent les mūto’i en renfort face à son refus d'obtempérer. Il ira même jusqu'à insulter copieusement la gendarme pendant sa garde à vue en la traitant de nombreux noms d'oiseau. Une fois désaoulé le lendemain, il s'excusera. Mais le mal est fait. Interrogée par le président du tribunal, sa concubine est restée le regard rivé sur ses pieds, affirmant que ce n'est “que quand il consomme de l'alcool qu'il est comme ça”. Il avait déjà signé à la Croix bleue en 2011 pour une durée d'un an quand elle était enceinte. Elle l'a ensuite forcé, avec son père, à signer pour cinq ans cette fois mais il n'avait pas tenu. Il a donc écopé de 15 mois ferme et 9 mois de sursis, et devra verser 1 000 francs à la gendarme qu'il a insultée, ainsi que 50 000 francs pour les souffrances endurées par la belle-mère.
































