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L'agresseur de l'aide-soignante de Paofai arrêté par la DSP


Le jeune homme de 26 ans avait asséné un coup de tête et un coup de poing à la victime, qui s'en est sortie avec un gros hématome au niveau de la tête.
Le jeune homme de 26 ans avait asséné un coup de tête et un coup de poing à la victime, qui s'en est sortie avec un gros hématome au niveau de la tête.
PAPEETE, le 31 octobre 2018 - Des policiers ont appréhendé ce mardi, le SDF responsable de la violente agression d'une aide-soignante de la polyclinique Paofai, qui s'est déroulée il y a une dizaine de jours. L'homme de 26 ans a indiqué lors de sa garde-à-vue, "l'avoir frappé parce qu'elle l'avait provoqué."

C'est dans un squat, à Papeete, que des agents de la Direction de la sécurité publique (DSP), ont repéré, et appréhendé ce mardi matin, le SDF responsable de la violente agression d'une aide-soignante, qui s'est déroulée il y a une dizaine de jours à Paofai. Lors de sa garde-à-vue, le jeune homme de 26 ans, qui présente un casier judiciaire chargé, a reconnu les faits qui lui sont reprochés.

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Il avait asséné un coup de tête, et un coup de poing à la jeune femme, qui s'en est sortie avec un gros hématome au niveau de la tête, et trois jours d'incapacité temporaire totale de travail (ITT). Mais l'intéressé a néanmoins indiqué aux agents de police, que la victime l'avait provoqué au moment des faits, d'où sa réaction violente. Il a été relâché à la suite de sa garde-à-vue, "dans l'attente d'une réponse pénale le concernant", a précisé le commandant Loïc Hanuse.

Ce dernier a par ailleurs insisté sur le fait que, "le problème des SDF est pris à bras le corps par les services de police. Mais on ne peut pas l'endiguer à nous seuls. Il faut clairement une volonté commune de tous les acteurs du territoire." 

A la suite de cette agression, Rémy Brillant, directeur général des services de la mairie de Papeete, avait indiqué que, "la municipalité effectue des interventions tous les jours dans cette zone de Paofai, mais aussi sur d'autres sites sensibles de la capitale, pour faire circuler ces SDF. Mais à chaque fois ils reviennent. Notre action est limitée, parce qu'on ne peut pas mettre un muto'i derrière chaque personne."

Rédigé par Désiré Teivao le Mercredi 31 Octobre 2018 à 15:33 | Lu 4131 fois