Tahiti, le 2 février 2025 - Suite aux négociations de vendredi dernier, entre la CSIP et le conseil d’administration de l’Épic Te ito rau no Moorea-Maiao, le syndicat est en attente des “écrits” sur les points sur lesquels ils sont tombés d’accord. “On préfère recevoir les documents officiels noir sur blanc”. De son côté, le tāvana considère que les négociations se sont bien passées : “On avance. On doit encore se revoir.”
Le directeur de l’Épic Te ito rau no Moorea-Maiao François Pierson, les membres du conseil d’administration ainsi que les syndicalistes de la CSIP étaient en négociations vendredi à Haapiti. Des négociations qui ont duré deux heures au bout desquelles le syndicat a eu satisfaction pour certains points de revendication, alors que les employés de l’établissement en charge de la distribution de l’électricité à Moorea et Maiao sont en grève depuis le 19 février.
Le directeur de l’Épic Te ito rau no Moorea-Maiao François Pierson, les membres du conseil d’administration ainsi que les syndicalistes de la CSIP étaient en négociations vendredi à Haapiti. Des négociations qui ont duré deux heures au bout desquelles le syndicat a eu satisfaction pour certains points de revendication, alors que les employés de l’établissement en charge de la distribution de l’électricité à Moorea et Maiao sont en grève depuis le 19 février.
“C’est très tendu”
Patrick Taaroa, le secrétaire général de la CSIP, a déclaré que le début des négociations était “très tendu” et a rappelé au tāvana de Moorea Evans Haumani que le matin même, “on a eu un accueil un peu chaud (…). Quand on est reçu par un huissier, la police municipale et par des gendarmes, ce n’est pas un climat serein”.
En effet, vendredi matin, deux agents de l’Épic ont été réquisitionnés par le haut-commissaire, non pas pour remettre l’électricité aux familles de Maatea, mais pour aider à remettre en fonction l’antenne TDF sur l’île Sœur.
Le premier secrétaire général adjoint de la CSIP, Cyril Le Gayic, a quant à lui précisé que le mouvement n’allait pas “se durcir”. Mais il a également prévenu que “si les réquisitions se multiplient, là on risque de retirer les équipes de sûreté et de sécurité (…). Et s’il n’y a pas d’équipe de sécurité, qu’ils prennent leur responsabilité en cas d’incident.”
Patrick Taaroa a souligné que dès le début de leurs négociations, les choses ont été dites. “Maintenant, j’espère que l’avenir nous amène sur un terrain favorable pour que l’ensemble de la population puisse être tranquille. On s’approche du week-end, cela fait une semaine que certains habitants sont privés de courant”, disait-il vendredi.
En effet, vendredi matin, deux agents de l’Épic ont été réquisitionnés par le haut-commissaire, non pas pour remettre l’électricité aux familles de Maatea, mais pour aider à remettre en fonction l’antenne TDF sur l’île Sœur.
Le premier secrétaire général adjoint de la CSIP, Cyril Le Gayic, a quant à lui précisé que le mouvement n’allait pas “se durcir”. Mais il a également prévenu que “si les réquisitions se multiplient, là on risque de retirer les équipes de sûreté et de sécurité (…). Et s’il n’y a pas d’équipe de sécurité, qu’ils prennent leur responsabilité en cas d’incident.”
Patrick Taaroa a souligné que dès le début de leurs négociations, les choses ont été dites. “Maintenant, j’espère que l’avenir nous amène sur un terrain favorable pour que l’ensemble de la population puisse être tranquille. On s’approche du week-end, cela fait une semaine que certains habitants sont privés de courant”, disait-il vendredi.
“On veut voir les écrits car les paroles s’envolent”
Malgré ces tensions au début des négociations, le patron de la CSIP est confiant et assure que ces dernières vont “aboutir (…) à partir du moment où (…) on a pratiquement des réponses sur certains points”.
Mais pour l’instant, pas question pour les syndicalistes de signer de protocole d’accord. “On attend les écrits (…) on préfère recevoir les documents officiels noir sur blanc et on fera une contre-proposition. Sauf si cela va dans le sens dans lequel on souhaite”, précisait Patrick Taaroa. Ce dernier a même souligné que les négociations ont “avancé, en tout cas l’Épic a fait des efforts et sur certains points, c’est pratiquement favorable, mais on veut voir les écrits car les paroles s’envolent et les écrits restent”.
Mais pour l’instant, pas question pour les syndicalistes de signer de protocole d’accord. “On attend les écrits (…) on préfère recevoir les documents officiels noir sur blanc et on fera une contre-proposition. Sauf si cela va dans le sens dans lequel on souhaite”, précisait Patrick Taaroa. Ce dernier a même souligné que les négociations ont “avancé, en tout cas l’Épic a fait des efforts et sur certains points, c’est pratiquement favorable, mais on veut voir les écrits car les paroles s’envolent et les écrits restent”.
“On avance”
De son côté, le premier magistrat de l’île Sœur, Evans Haumani, également président du conseil d’administration de l’Épic Te ito rau no Moorea-Maiao, est sorti de ces négociations presque satisfait. Selon lui, “ça va, je leur ai dit qu’il faut qu’on aille de l’avant et qu’on regarde notre population, c’est cela qu’on veut. La réunion s’est bien passée et on avance. On doit encore se revoir”, a-t-il déclaré.
Il a ajouté que le syndicat a demandé que l’Épic puisse renforcer ses équipes en embauchant du personnel, notamment un chargé de projet ou encore un gestionnaire de stock. Le tāvana Evans Haumani leur a précisé qu’il regardera d’abord si le budget de l’Épic le permet. “On ne va pas embaucher si après on ne peut pas les payer”. Il a ensuite déclaré qu’il restait encore beaucoup de points sur lesquels l’Épic et le syndicat doivent encore discuter, mais “pour l’instant, ça va. Je leur ai dit que notre population attend d’avoir des nouvelles”.
Aucune date n’a pour l’instant été fixée pour les prochaines négociations. “On attend que le directeur nous envoie les documents officiels”, a rappelé le secrétaire général de la CSIP. Et de son côté, le 1er secrétaire général du syndicat, Cyril Le Gayic, a assuré que les agents sont prêts à aller jusqu’au bout.
Il a ajouté que le syndicat a demandé que l’Épic puisse renforcer ses équipes en embauchant du personnel, notamment un chargé de projet ou encore un gestionnaire de stock. Le tāvana Evans Haumani leur a précisé qu’il regardera d’abord si le budget de l’Épic le permet. “On ne va pas embaucher si après on ne peut pas les payer”. Il a ensuite déclaré qu’il restait encore beaucoup de points sur lesquels l’Épic et le syndicat doivent encore discuter, mais “pour l’instant, ça va. Je leur ai dit que notre population attend d’avoir des nouvelles”.
Aucune date n’a pour l’instant été fixée pour les prochaines négociations. “On attend que le directeur nous envoie les documents officiels”, a rappelé le secrétaire général de la CSIP. Et de son côté, le 1er secrétaire général du syndicat, Cyril Le Gayic, a assuré que les agents sont prêts à aller jusqu’au bout.