Tahiti, le 16 septembre 2020 - Le recours en référé-suspension porté par l'AS Vénus contre la qualification de l'AS Tiare Tahiti pour le 7e tour de la Coupe de France a été rejeté hier pour cause d'irrecevabilité. Mais un nouveau recours est en préparation.
C'était la seconde tentative en justice par l’AS Vénus pour revenir dans la course et tenter de décrocher sa qualification à la Coupe de France 2020-2021 de football. Le recours en référé-suspension du club de Mahina été rejeté mercredi, pour vice de procédure. L’AS Vénus demandait la suspension de la qualification de l'AS Tiare Tahiti décidée par la Fédération tahitienne de football et d'enjoindre la FTF d'organiser les phases finales du championnat de Ligue 1.
Mais pour le juge des évidences, ce recours en référé-suspension a été engagé "sans être précédé de la saisine préalable obligatoire du Comité olympique de Polynésie française, à titre de conciliation", comme le prévoit une délibération de 1999 relative à l’organisation du monde sportif polynésien. "Dès lors (...) ses conclusions (...) ne peuvent qu'être rejetées comme étant irrecevables", tranche l'ordonnance de référé rendue hier.
"Un non-événement"
"Un non-événement", pour Me Robin Quinquis. L'avocat de l'AS Vénus est déjà sur un nouveau référé-suspension. Ce recours sera déposé "dès que possible". Pour lui, cette nouvelle procédure s’impose : "L'ordonnance nous dit que le juge des référés ne peut pas statuer en l'absence d'une tentative de conciliation auprès du Comité olympique. Eh bien, nous avons envoyé aujourd'hui une lettre saisissant le COPF à titre de conciliation. Si nous ne l'avons pas fait dans le cadre de ce recours, c'est parce que nous considérions que c'est une démarche inutile. Le Comité olympique nous a déjà répondu en juillet dernier [lors d'un précédent recours, ndlr] qu'il ne peut pas intervenir."
L'AS Vénus se bat depuis maintenant quatre mois en justice pour obtenir gain de cause. Le tribunal a tranché en référé le 23 juillet dernier en sa faveur. Deux options étaient laissées à la FTF : jouer les trois matchs restants du championnat de Ligue 1 ou mieux motiver sa décision pour la qualification en Coupe de France. Le 29 juillet, le Comex optait pour la seconde et réitérait le choix de l’AS Tiare Tahiti. Fin mai, sur fond de crise Covid et alors que les phases finales du championnat de Ligue 1 étaient encore pendantes, l’instance dirigeante de la FTF avait décidé d'accorder au club de Moorea, troisième au classement provisoire de Ligue 1, le fameux ticket pour la Coupe de France. En principe, ce sésame devait revenir au vainqueur de la Coupe de Polynésie. Quatre clubs étaient encore en lice à l’arrêt du championnat de Ligue 1 : l’AS Vénus, l’AS Tiare Tahiti, l’AS JT et l’AS TAC. En principe à l’époque, pour le club de Mahina, tout était encore possible.
7 semaines pour retourner la situation
Après le revers judiciaire de mercredi, les délais s'amenuisent pour l’AS Vénus. En effet, la communication de l'équipe tahitienne qualifiée pour disputer la Coupe de France doit être faite par les instances sportives polynésiennes à la Fédération française de football au plus tard dans 7 semaines, le 4 novembre prochain. Entre temps, l'AS Vénus devra obtenir gain de cause dans le cadre du nouveau référé-suspension en préparation. Et dans cette hypothèse, encore faudra-t-il que les derniers matchs du championnat de Ligue 1 aient pu être disputés, si la situation sanitaire le permet. Rien n'assure enfin que l'AS Vénus sortira victorieuse de ces hypothétiques épreuves éliminatoires.
L'année dernière, l'AS Vénus avait décroché sa qualification pour le championnat français. Le club s'était ensuite incliné au 7e tour de la Coupe de France face au Racing Club de Besançon, sur le score de 4-1.
C'était la seconde tentative en justice par l’AS Vénus pour revenir dans la course et tenter de décrocher sa qualification à la Coupe de France 2020-2021 de football. Le recours en référé-suspension du club de Mahina été rejeté mercredi, pour vice de procédure. L’AS Vénus demandait la suspension de la qualification de l'AS Tiare Tahiti décidée par la Fédération tahitienne de football et d'enjoindre la FTF d'organiser les phases finales du championnat de Ligue 1.
Mais pour le juge des évidences, ce recours en référé-suspension a été engagé "sans être précédé de la saisine préalable obligatoire du Comité olympique de Polynésie française, à titre de conciliation", comme le prévoit une délibération de 1999 relative à l’organisation du monde sportif polynésien. "Dès lors (...) ses conclusions (...) ne peuvent qu'être rejetées comme étant irrecevables", tranche l'ordonnance de référé rendue hier.
"Un non-événement"
"Un non-événement", pour Me Robin Quinquis. L'avocat de l'AS Vénus est déjà sur un nouveau référé-suspension. Ce recours sera déposé "dès que possible". Pour lui, cette nouvelle procédure s’impose : "L'ordonnance nous dit que le juge des référés ne peut pas statuer en l'absence d'une tentative de conciliation auprès du Comité olympique. Eh bien, nous avons envoyé aujourd'hui une lettre saisissant le COPF à titre de conciliation. Si nous ne l'avons pas fait dans le cadre de ce recours, c'est parce que nous considérions que c'est une démarche inutile. Le Comité olympique nous a déjà répondu en juillet dernier [lors d'un précédent recours, ndlr] qu'il ne peut pas intervenir."
L'AS Vénus se bat depuis maintenant quatre mois en justice pour obtenir gain de cause. Le tribunal a tranché en référé le 23 juillet dernier en sa faveur. Deux options étaient laissées à la FTF : jouer les trois matchs restants du championnat de Ligue 1 ou mieux motiver sa décision pour la qualification en Coupe de France. Le 29 juillet, le Comex optait pour la seconde et réitérait le choix de l’AS Tiare Tahiti. Fin mai, sur fond de crise Covid et alors que les phases finales du championnat de Ligue 1 étaient encore pendantes, l’instance dirigeante de la FTF avait décidé d'accorder au club de Moorea, troisième au classement provisoire de Ligue 1, le fameux ticket pour la Coupe de France. En principe, ce sésame devait revenir au vainqueur de la Coupe de Polynésie. Quatre clubs étaient encore en lice à l’arrêt du championnat de Ligue 1 : l’AS Vénus, l’AS Tiare Tahiti, l’AS JT et l’AS TAC. En principe à l’époque, pour le club de Mahina, tout était encore possible.
7 semaines pour retourner la situation
Après le revers judiciaire de mercredi, les délais s'amenuisent pour l’AS Vénus. En effet, la communication de l'équipe tahitienne qualifiée pour disputer la Coupe de France doit être faite par les instances sportives polynésiennes à la Fédération française de football au plus tard dans 7 semaines, le 4 novembre prochain. Entre temps, l'AS Vénus devra obtenir gain de cause dans le cadre du nouveau référé-suspension en préparation. Et dans cette hypothèse, encore faudra-t-il que les derniers matchs du championnat de Ligue 1 aient pu être disputés, si la situation sanitaire le permet. Rien n'assure enfin que l'AS Vénus sortira victorieuse de ces hypothétiques épreuves éliminatoires.
L'année dernière, l'AS Vénus avait décroché sa qualification pour le championnat français. Le club s'était ensuite incliné au 7e tour de la Coupe de France face au Racing Club de Besançon, sur le score de 4-1.
