Tahiti, le 24 novembre 2025 - Encore une étape de plus vers le toit du monde pour le jeune champion de BMX Kalani Helme. À tout juste 9 ans, Kalani vit une année incroyable. Vainqueur des Oceania, 4e au championnat d’Europe et vice-champion du monde, il s’est envolé vers les États-Unis pour participer à la plus grande course du monde, afin d’écrire un nouveau chapitre d’un livre qui est loin d’être terminé.
C’est le graal pour tout BMXer : la course des “Grands” réunit les meilleurs riders de BMX de la planète. Et quand on s’appelle Kalani Helme, que l’on est champion des Oceania 2025, 4e au championnat d’Europe et surtout vice-champion du monde, il paraît logique de participer à cet événement mondial. À Tulsa aux États-Unis, avec le numéro 2 dans le dos, Kalani va se retrouver dans la peau d’un favori, un statut qu’il assume pleinement. “C’est vrai que porter ce numéro peut mettre une certaine pression, mais Kalani le vit très bien”, explique Karl, son papa. “Il a réalisé une saison incroyable et il a travaillé dur pour en arriver là. Malgré son jeune âge, il adore son sport et veut continuer à progresser et performer.”
Pour lui, cette compétition aux États-Unis sera l’aboutissement d’une grande année. Et quoi qu’il arrive, l’expérience vécue sera positive : “C’est la plus grande course au monde. On a la chance de pouvoir participer à une course qui se déroule juste avant les “Grands”. C’est la Race of Champions (qui aura lieu jeudi et vendredi, NDLR). Kalani ne pourra pas courir dans sa catégorie mais en Open. Il devra affronter des riders plus âgés, mais cela va nous permettre de découvrir la piste des Grands, qui est en terre. C’est la première fois qu’il va rouler sur ce type de revêtement, donc c’est bien qu’il puisse participer à cette course.”
Des adversaires bien “décidés à le battre”
Puis, samedi et dimanche, aura lieu la course que tout le monde attend. Cette fois, notre ‘aito sera bien aligné dans sa catégorie, face à des adversaires déterminés à battre le champion. “On lui a dit que son adversaire principal n’était pas seulement le numéro un de la course, mais surtout ceux qui le poursuivent. Aux championnats du monde, tout le monde de sa catégorie n’avait pas pu se déplacer. Il y a donc de nouveaux adversaires qui connaissent bien Kalani et sont décidés à le battre.”
Mais l’expérience engrangée cette année l’aidera, car tout n’a pas été simple. C’est le destin des grands : connaître des moments plus compliqués pour avancer. “C’est vrai qu’il a réalisé de très grosses performances, mais il a aussi connu des échecs, comme aux championnats de France. Cela nous a permis de travailler avec son entraîneur en France, Nathanaël Dieuaide, sur ses points faibles.” L’ancien champion était venu au Fenua pour encadrer plusieurs stages et avait rapidement repéré les qualités évidentes de Kalani. “On a pu travailler avec lui en France, mais aussi lors de nos nombreux voyages en Europe. Ça a été une année intense pour Kalani, mais pour nous aussi sa famille. On est tous derrière lui pour l’aider au maximum à vivre ses rêves”, confiait son papa.
Grâce à un soutien familial sans faille – sans lequel les champions de demain ne pourraient exister – Kalani a toutes les cartes en main pour réussir sa course, mais aussi pour construire son avenir.
































