MAHINA, le 26 avril 2016. Alors que Dany Gérard défendait les couleurs polynésiennes à Abu Dhabi lors des championnats du monde professionnels, ses élèves défendaient les couleurs de son club, la Tahitian Top Team. Il avait prédit depuis Abu Dhabi « Mes gars sont en super forme pour la compétition de Mahina, cela fait deux mois qu’on se prépare. J’espère que l’on verra le come back de la Tahitian Top team ! »
Il s’agissait ce week end du 3e et dernier round de la saison 2015-2016 avec donc l’octroi des titres de champion de Polynésie. Alors qu’en début de saison on remarquait la progression de divers clubs, on peut affirmer cette fois-ci que la Tahitian Top team est revenue en force avec 17 titres de champion pour la TTT, 5 titres pour le 2e club Teva Jiu Jitsu, 2 pour le Rautirare Surf Club et 2 pour le Team Millenium.
En ceinture de couleur – de 82 kg, on retiendra le bon résultat de Toiki Cugnet du Team Millenium devant le médaillé d’or des Océania de lutte Tumaui Nordman de Team Predator et l’excellent Matuanui Philippe de la Tahitian Top Team.
Belle victoire également pour le surfeur Teiva Mare en – de 76 kg et pour Heimana Teamotuaitau de Huahine en + de 100 kg. Le reste des catégories de couleur a été remporté par la Tahitian Top Team avec la victoire de Guillaume Marrec en – de 70 kg, Heiva Ah Min en – de 88 kg, Tamatoa Coquil en – de 94 kg et Vaitea Etilage en – de 100 kg.
Les deux meilleurs de chaque catégorie se rencontreront le vendredi 3 juin lors du « Final Block » dans le cadre du Pearl Beach Resort d’Arue. 29 combats sont au programme pour cette soirée « showtime », les 3H de combats débuteront à 19H. Les entrées sont limitées à 300 au tarif de 1500 fcp. Infos au 87 74 10 10 ou 87 30 15 95.
Il s’agissait ce week end du 3e et dernier round de la saison 2015-2016 avec donc l’octroi des titres de champion de Polynésie. Alors qu’en début de saison on remarquait la progression de divers clubs, on peut affirmer cette fois-ci que la Tahitian Top team est revenue en force avec 17 titres de champion pour la TTT, 5 titres pour le 2e club Teva Jiu Jitsu, 2 pour le Rautirare Surf Club et 2 pour le Team Millenium.
En ceinture de couleur – de 82 kg, on retiendra le bon résultat de Toiki Cugnet du Team Millenium devant le médaillé d’or des Océania de lutte Tumaui Nordman de Team Predator et l’excellent Matuanui Philippe de la Tahitian Top Team.
Belle victoire également pour le surfeur Teiva Mare en – de 76 kg et pour Heimana Teamotuaitau de Huahine en + de 100 kg. Le reste des catégories de couleur a été remporté par la Tahitian Top Team avec la victoire de Guillaume Marrec en – de 70 kg, Heiva Ah Min en – de 88 kg, Tamatoa Coquil en – de 94 kg et Vaitea Etilage en – de 100 kg.
Les deux meilleurs de chaque catégorie se rencontreront le vendredi 3 juin lors du « Final Block » dans le cadre du Pearl Beach Resort d’Arue. 29 combats sont au programme pour cette soirée « showtime », les 3H de combats débuteront à 19H. Les entrées sont limitées à 300 au tarif de 1500 fcp. Infos au 87 74 10 10 ou 87 30 15 95.
Yannick Hartmann membre de la fédération de lutte et disciplines associées :
Satisfaits de la compétition ?
« Oui, cela a été une première que de décerner des titres de champion de Polynésie. On avait fait un évènement à Huahine mais il n’était pas vraiment représentatif en raison de l’absence de certains clubs. Le système de compétition lui existe depuis trois ans. On est allés crescendo pour cette saison, lors des 3 rounds. Pour le 1e on avait eu une bonne participation avec 148 participants, le 2e on a battu notre record avec un peu plus de 156 compétiteurs et là ils étaient 188, avec une bonne quinzaine de clubs représentés. »
Les filles, les novices ont également participé en nombre ?
« On a eu une participation féminine assez intéressante. Il y a eu trois catégories de filles représentées. Là où c’est intéressant pour l’avenir, c’est la participation des enfants. Une quarantaine d’enfants ont combattu samedi matin. Cela veut dire que les clubs se développent, qu’ils ouvrent des séances aux petits, c’est de très bon augure pour le jiu jitsu brésilien en Polynésie. »
Comment expliquer cet engouement ?
« C’est très bien, il ne faut pas se limiter à un seul sport de combat, il faut s’ouvrir aux autres. Je pense qu’il y a un effet de mode. C’est un art martial jeune qui est très bien médiatisé en ce moment sur toute la planète. On a la chance d’avoir des champions qui s’exportent et qui font des résultats, cela fait parler d’eux dans la presse et cela aide au développement de la discipline. »
« Et puis il y a également la fédération qui s’est montée et qui est très performante. Cela permet l’organisation de compétitions, la formation de cadres, les déplacements d’athlètes à l’étranger. Sans la fédé, ce développement ne serait pas aussi marquant. Merci aux sponsors, Powerade, Air Tahiti Nui, Teva Import, Stc Nutrition. Merci aux clubs pour leur participation et bien sûr à la fédération. Merci aussi à Tahiti Infos de nous suivre depuis les débuts. » SB
Satisfaits de la compétition ?
« Oui, cela a été une première que de décerner des titres de champion de Polynésie. On avait fait un évènement à Huahine mais il n’était pas vraiment représentatif en raison de l’absence de certains clubs. Le système de compétition lui existe depuis trois ans. On est allés crescendo pour cette saison, lors des 3 rounds. Pour le 1e on avait eu une bonne participation avec 148 participants, le 2e on a battu notre record avec un peu plus de 156 compétiteurs et là ils étaient 188, avec une bonne quinzaine de clubs représentés. »
Les filles, les novices ont également participé en nombre ?
« On a eu une participation féminine assez intéressante. Il y a eu trois catégories de filles représentées. Là où c’est intéressant pour l’avenir, c’est la participation des enfants. Une quarantaine d’enfants ont combattu samedi matin. Cela veut dire que les clubs se développent, qu’ils ouvrent des séances aux petits, c’est de très bon augure pour le jiu jitsu brésilien en Polynésie. »
Comment expliquer cet engouement ?
« C’est très bien, il ne faut pas se limiter à un seul sport de combat, il faut s’ouvrir aux autres. Je pense qu’il y a un effet de mode. C’est un art martial jeune qui est très bien médiatisé en ce moment sur toute la planète. On a la chance d’avoir des champions qui s’exportent et qui font des résultats, cela fait parler d’eux dans la presse et cela aide au développement de la discipline. »
« Et puis il y a également la fédération qui s’est montée et qui est très performante. Cela permet l’organisation de compétitions, la formation de cadres, les déplacements d’athlètes à l’étranger. Sans la fédé, ce développement ne serait pas aussi marquant. Merci aux sponsors, Powerade, Air Tahiti Nui, Teva Import, Stc Nutrition. Merci aux clubs pour leur participation et bien sûr à la fédération. Merci aussi à Tahiti Infos de nous suivre depuis les débuts. » SB
Un peu d'histoire
Le jiu jitsu brésilien se développe depuis quelques années en Polynésie française. On se souvient de la compétition internationale Invad organisée en 2012 par la Tahitian Top Team et son fer de lance Dany Gérard. Une compétition qui avait marqué les esprits avec de nombreuses vedettes internationales présentes comme Xande Ribeiro, Joao Silva ou encore Michael Fowler.
En 2013-2014, Bernard Di Rollo, responsable de la section jiu jitsu à la fédération de lutte et disciplines associées, présidée par Hiro Lemaire, organisait le premier championnat local de jiu jitsu, couplé avec un championnat de lutte sur sable. Ce travail a débouché sur de très bons résultats lors des dernières Océania de lutte en Nouvelle Zélande mais a également contribué au développement du jiu jitsu brésilien en Polynésie.
Le jiu jitsu brésilien se développe depuis quelques années en Polynésie française. On se souvient de la compétition internationale Invad organisée en 2012 par la Tahitian Top Team et son fer de lance Dany Gérard. Une compétition qui avait marqué les esprits avec de nombreuses vedettes internationales présentes comme Xande Ribeiro, Joao Silva ou encore Michael Fowler.
En 2013-2014, Bernard Di Rollo, responsable de la section jiu jitsu à la fédération de lutte et disciplines associées, présidée par Hiro Lemaire, organisait le premier championnat local de jiu jitsu, couplé avec un championnat de lutte sur sable. Ce travail a débouché sur de très bons résultats lors des dernières Océania de lutte en Nouvelle Zélande mais a également contribué au développement du jiu jitsu brésilien en Polynésie.