PAPEETE, le 28 mai 2018 - Dans le cadre des commémorations de la seconde guerre mondiale et du 75e anniversaire de la création du Conseil national de la résistance le 27 mai 1943, le service de l'Office national des anciens combattants (Onac) de Polynésie française présente l'exposition "Jean Moulin, une vie d'engagements".
Seize panneaux sont affichés à l'entrée de la Maison des combattants de Papeete. Ils racontent Jean Moulin, sa vie, ses faits d'arme, son engagement : un résistant au Panthéon, une jeunesse méridionale et républicaine 1899-1921, servir l'État de Savoie 1922-1930, découvrir l'école de Pont-Aven et le cénacle de Quimper 1930-1921, organiser la Résistance, l'unificateur de la Résistance…
"Pourquoi Jean Moulin?", reprend Philippe Leydet, le directeur de l'Office national des anciens combattants (Onac) de Polynésie française, "parce qu'il est le premier à avoir organisé la résistance". Jean Moulin, né le 20 juin 1899, était un haut fonctionnaire (préfet d'Eure-et-Loir) et résistant français.
Refusant l'occupation nazie, il a rejoint l'organisation de résistance de la France Libre à Londres en 1941 où il a été reçu par Charles de Gaulle. Lequel l'a missionné pour unifier les mouvements de résistance en France. Il a été arrêté le 21 juin 1943 dans la banlieue de Lyon et torturé à Lyon, au siège de la Gestapo. Il est mort dans le train le transportant en Allemagne le 8 juillet de la même année.
L'exposition est proposée dans le cadre des commémorations de la seconde guerre mondiale et du 75e anniversaire de la création du conseil national de la résistance le 27 mai 1943. "C'est une exposition nationale", précise au passage Philippe Leydet.
Le devoir de mémoire est l'une des principales missions de l'Onac, "avec la solidarité et la reconnaissance". Reprenant une citation de Winston Churchill, Philippe Leydet rappelle : "Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre".
En Polynésie comme dans tous les territoires des outremer, "ce genre d'exposition concerne tout citoyen. Saviez-vous qu'en 1940, la Polynésie avait dit oui à 99% au ralliement à la France libre? Elle l'a fait trois semaines avant la Nouvelle-Calédonie et massivement".
L'exposition sur Jean Moulin dure jusqu'8 juin. Une exposition sur l'Indochine suivra. Les dates ne sont pas arrêtées mais elle sera ouverte jusqu'à mi-juin. "Au total, nous en avons une dizaine qui tournent tout au long de l'année. En 2017, nous avons dû interrompre notre cycle à cause des intempéries et des dégâts qu'elles avaient fait dans les locaux. Nous avons repris dès que possible et nous continuons."
Les expositions circulent aussi dans les établissements scolaires lorsqu'ils le demandent. Justement, celle qui concerne la Shoah vient de partir pour un lycée de Punaauia.
Seize panneaux sont affichés à l'entrée de la Maison des combattants de Papeete. Ils racontent Jean Moulin, sa vie, ses faits d'arme, son engagement : un résistant au Panthéon, une jeunesse méridionale et républicaine 1899-1921, servir l'État de Savoie 1922-1930, découvrir l'école de Pont-Aven et le cénacle de Quimper 1930-1921, organiser la Résistance, l'unificateur de la Résistance…
"Pourquoi Jean Moulin?", reprend Philippe Leydet, le directeur de l'Office national des anciens combattants (Onac) de Polynésie française, "parce qu'il est le premier à avoir organisé la résistance". Jean Moulin, né le 20 juin 1899, était un haut fonctionnaire (préfet d'Eure-et-Loir) et résistant français.
Refusant l'occupation nazie, il a rejoint l'organisation de résistance de la France Libre à Londres en 1941 où il a été reçu par Charles de Gaulle. Lequel l'a missionné pour unifier les mouvements de résistance en France. Il a été arrêté le 21 juin 1943 dans la banlieue de Lyon et torturé à Lyon, au siège de la Gestapo. Il est mort dans le train le transportant en Allemagne le 8 juillet de la même année.
L'exposition est proposée dans le cadre des commémorations de la seconde guerre mondiale et du 75e anniversaire de la création du conseil national de la résistance le 27 mai 1943. "C'est une exposition nationale", précise au passage Philippe Leydet.
Le devoir de mémoire est l'une des principales missions de l'Onac, "avec la solidarité et la reconnaissance". Reprenant une citation de Winston Churchill, Philippe Leydet rappelle : "Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre".
En Polynésie comme dans tous les territoires des outremer, "ce genre d'exposition concerne tout citoyen. Saviez-vous qu'en 1940, la Polynésie avait dit oui à 99% au ralliement à la France libre? Elle l'a fait trois semaines avant la Nouvelle-Calédonie et massivement".
L'exposition sur Jean Moulin dure jusqu'8 juin. Une exposition sur l'Indochine suivra. Les dates ne sont pas arrêtées mais elle sera ouverte jusqu'à mi-juin. "Au total, nous en avons une dizaine qui tournent tout au long de l'année. En 2017, nous avons dû interrompre notre cycle à cause des intempéries et des dégâts qu'elles avaient fait dans les locaux. Nous avons repris dès que possible et nous continuons."
Les expositions circulent aussi dans les établissements scolaires lorsqu'ils le demandent. Justement, celle qui concerne la Shoah vient de partir pour un lycée de Punaauia.
Pratique
Exposition du 23 mai au 8 juin 2018 à la maison du combattant à Papeete.
Horaires : tous les matins sauf le lundi de 8 heures à midi.
Tél.: 40 42 03 24 ou [email protected]
Exposition du 23 mai au 8 juin 2018 à la maison du combattant à Papeete.
Horaires : tous les matins sauf le lundi de 8 heures à midi.
Tél.: 40 42 03 24 ou [email protected]
