Toulouse, France | AFP | mercredi 16/06/2021 - Six mois jour pour jour après la disparition dans le Tarn de Delphine Jubillar, infirmière et mère de 33 ans, son mari et deux autres personnes de sa famille ont été placés mercredi en garde à vue.
Cédric Jubillar, intérimaire d'une trentaine d'années, a été arrêté "hors de son domicile" et placé en garde à vue, tout comme sa mère et son beau-père, a indiqué à l'AFP le procureur de Toulouse Dominique Alzeari, confirmant une information du Parisien/Aujourd'hui en France.
Cédric Jubillar avait été entendu fin avril en "qualité de partie civile", donc de victime, par les juges. Il avait participé fin décembre à une battue citoyenne réunissant un millier de personnes puis de nouveau samedi à Albi à une marche blanche réunissant 80 proches et collègues en honneur de la jeune femme.
En février, la mère de Cédric avait pris sa défense sur les réseaux sociaux: "Je suis triste de voir à quel point les gens peuvent parler sans savoir réellement les choses, juste en se basant sur des ouï-dires ou des publications journalistiques".
"Quel couple lors d’un hypothétique divorce ne s’est jamais disputé", avait-elle ajouté en référence à une éventuelle dispute entre son fils et Delphine Jubillar, qui étaient en instance de divorce.
"Investigations complexes"
Le procureur de Toulouse a mis l'accent sur "six mois d'enquête intense, des investigations multiples et complexes", indiquant qu'un point presse sera organisé "à l’issue de cette phase d’enquête". Les gardes à vue peuvent durer jusqu'à vendredi après-midi.
Il peut encore "y avoir d’autres auditions vraisemblablement en audition libre ou de témoins", a précisé le magistrat, qui n'a "aucune indication sur d’autres interpellations éventuelles". Une perquisition a eu lieu en fin d'après-midi au domicile de l'actuelle compagne de Cédric Jubillar dans la commune de Lescure d'Albigeois.
Cédric Jubillar avait signalé la disparition de son épouse dans la nuit du 15 au 16 décembre du domicile familial de Cagnac-les-Mines, une ancienne cité minière de 3.000 habitants, près d'Albi.
Après une première procédure pour "disparition inquiétante", une information judiciaire avait été ouverte à Toulouse pour "enlèvement, détention ou séquestration", les enquêteurs privilégiant la piste criminelle.
Les gendarmes de la Section de recherche ont sondé pendant des mois lacs et rivières, mené des battues dans les champs et les bois autour du village de Cagnac-les-Mines, où la jeune femme habitait, avec son mari et ses deux enfants, une maison qui a été plusieurs fois perquisitionnée.
Les investigations n'ont jamais cessé, la mobilisation des proches de l'infirmière à travers des battues et marches citoyennes n'a jamais fléchi, comme encore samedi à Albi.
"Pour nous toutes, collègues de Delphine, cette marche est une façon de lui dire qu'elle nous manque terriblement, que l'on pense à elle chaque jour, que l'on garde espoir qu'elle nous revienne", avait alors déclaré Michelle Andrieu, l'une des infirmières qui travaillait avec Delphine Jubillar.
Selon Le Parisien/Aujourd'hui en France, les gendarmes ont mis au jour des "incohérences" de Cédric Jubillar dans le récit de la nuit du drame.
Promener les chiens
Selon la version des faits du mari, Delphine Jubillar est sortie de la maison le 15 décembre vers 23h00 pour promener leurs deux chiens, en plein couvre-feu, vêtue d'une doudoune blanche et avec son téléphone portable. Les chiens seraient revenus à la maison sans elle, selon le mari.
Réveillé vers 04h00 par les pleurs de leur fille, Cédric Jubillar se serait alors rendu compte de l'absence de son épouse et aurait téléphoné à des amies de cette dernière habitant le village, pensant qu'elle pouvait se trouver chez l'une d'elles. Il avait ensuite appelé la police.
Cédric Jubillar, intérimaire d'une trentaine d'années, a été arrêté "hors de son domicile" et placé en garde à vue, tout comme sa mère et son beau-père, a indiqué à l'AFP le procureur de Toulouse Dominique Alzeari, confirmant une information du Parisien/Aujourd'hui en France.
Cédric Jubillar avait été entendu fin avril en "qualité de partie civile", donc de victime, par les juges. Il avait participé fin décembre à une battue citoyenne réunissant un millier de personnes puis de nouveau samedi à Albi à une marche blanche réunissant 80 proches et collègues en honneur de la jeune femme.
En février, la mère de Cédric avait pris sa défense sur les réseaux sociaux: "Je suis triste de voir à quel point les gens peuvent parler sans savoir réellement les choses, juste en se basant sur des ouï-dires ou des publications journalistiques".
"Quel couple lors d’un hypothétique divorce ne s’est jamais disputé", avait-elle ajouté en référence à une éventuelle dispute entre son fils et Delphine Jubillar, qui étaient en instance de divorce.
"Investigations complexes"
Le procureur de Toulouse a mis l'accent sur "six mois d'enquête intense, des investigations multiples et complexes", indiquant qu'un point presse sera organisé "à l’issue de cette phase d’enquête". Les gardes à vue peuvent durer jusqu'à vendredi après-midi.
Il peut encore "y avoir d’autres auditions vraisemblablement en audition libre ou de témoins", a précisé le magistrat, qui n'a "aucune indication sur d’autres interpellations éventuelles". Une perquisition a eu lieu en fin d'après-midi au domicile de l'actuelle compagne de Cédric Jubillar dans la commune de Lescure d'Albigeois.
Cédric Jubillar avait signalé la disparition de son épouse dans la nuit du 15 au 16 décembre du domicile familial de Cagnac-les-Mines, une ancienne cité minière de 3.000 habitants, près d'Albi.
Après une première procédure pour "disparition inquiétante", une information judiciaire avait été ouverte à Toulouse pour "enlèvement, détention ou séquestration", les enquêteurs privilégiant la piste criminelle.
Les gendarmes de la Section de recherche ont sondé pendant des mois lacs et rivières, mené des battues dans les champs et les bois autour du village de Cagnac-les-Mines, où la jeune femme habitait, avec son mari et ses deux enfants, une maison qui a été plusieurs fois perquisitionnée.
Les investigations n'ont jamais cessé, la mobilisation des proches de l'infirmière à travers des battues et marches citoyennes n'a jamais fléchi, comme encore samedi à Albi.
"Pour nous toutes, collègues de Delphine, cette marche est une façon de lui dire qu'elle nous manque terriblement, que l'on pense à elle chaque jour, que l'on garde espoir qu'elle nous revienne", avait alors déclaré Michelle Andrieu, l'une des infirmières qui travaillait avec Delphine Jubillar.
Selon Le Parisien/Aujourd'hui en France, les gendarmes ont mis au jour des "incohérences" de Cédric Jubillar dans le récit de la nuit du drame.
Promener les chiens
Selon la version des faits du mari, Delphine Jubillar est sortie de la maison le 15 décembre vers 23h00 pour promener leurs deux chiens, en plein couvre-feu, vêtue d'une doudoune blanche et avec son téléphone portable. Les chiens seraient revenus à la maison sans elle, selon le mari.
Réveillé vers 04h00 par les pleurs de leur fille, Cédric Jubillar se serait alors rendu compte de l'absence de son épouse et aurait téléphoné à des amies de cette dernière habitant le village, pensant qu'elle pouvait se trouver chez l'une d'elles. Il avait ensuite appelé la police.