Tahiti, le 15 juillet 2025 - Les négociations entre le Pays et la Fraap débutent ce mardi soir, après que le syndicat a déposé un nouveau préavis de grève devant prendre effet jeudi matin à 0 heure. Il n’y aura pas de suspension de grève cette fois-ci, ont précisé les responsables du syndicat, qui estiment avoir donné “une place importante à la médiation”. Et si vraiment aucun accord n’est trouvé, le syndicat donne rendez-vous aux fonctionnaires jeudi matin à 7 h 30 devant la présidence.
Les responsables de la Fédération de rassemblement des agents de l’administration publique (Fraap) ont été invités par le gouvernement de Moetai Brotherson à négocier ce mardi soir, soit quatre jours après le dépôt du préavis de grève . Cela n’augure rien de bon mais le secrétaire général délégué Steven Rey veut rester positif : “C’est une très bonne chose, c’est plutôt positif”. Il affirme que le Pays leur a proposé “une réunion préparatoire” avec les acteurs du tourisme avant d’entamer les négociations. Cette proposition a été refusée par la Fraap qui considère que ces derniers n’ont pas “de pouvoir décisionnel” et que ce n’est donc “pas pertinent”, d’autant plus qu’ils les ont reçus la semaine dernière.
Les responsables de la Fédération de rassemblement des agents de l’administration publique (Fraap) ont été invités par le gouvernement de Moetai Brotherson à négocier ce mardi soir, soit quatre jours après le dépôt du préavis de grève . Cela n’augure rien de bon mais le secrétaire général délégué Steven Rey veut rester positif : “C’est une très bonne chose, c’est plutôt positif”. Il affirme que le Pays leur a proposé “une réunion préparatoire” avec les acteurs du tourisme avant d’entamer les négociations. Cette proposition a été refusée par la Fraap qui considère que ces derniers n’ont pas “de pouvoir décisionnel” et que ce n’est donc “pas pertinent”, d’autant plus qu’ils les ont reçus la semaine dernière.
“Plus de 18 milliards d’excédent (…) et zéro franc n’a été donné aux fonctionnaires”
Pour Steven Rey, le Pays dispose des fonds pour accéder à la demande de la Fraap de revalorisation du point d’indice. “Certes ce n’est pas inépuisable, mais nous sommes dans un système inflationniste qui a permis au Pays d’engranger un record de recette fiscale de plus de 54 milliards de francs (…). Il y a plus de 18 milliards d’excédent (…) et zéro franc n’a été donné aux fonctionnaires”.
Steven Rey demande également au gouvernement pourquoi les discussions entre les syndicats et le Pays ont été “sanctuarisées” entre les mois de mars et avril “si, de l’aveu même du ministre des Finances, l’excédent du compte administratif est connu à l’avance”. Il estime donc que les discussions auraient pu avoir lieu bien avant. Le syndicaliste se demande également “pourquoi se réunir lorsque 13 des 18 milliards ont déjà été dispatchés”.
Enfin, il rappelle également qu’en avril dernier, tous les syndicats s’étaient accordés pour revaloriser le point indiciaire à 1 141 francs et ajoute : “On n’a pas compris où sont allés les centaines de millions restants du programme ressources humaines”. Il insiste sur le fait que “la vie est chère et le pouvoir d’achat du fonctionnaire a baissé de plus de 20 %” dû à l’inflation et les différents retraits sur le salaire émanant de la Caisse de prévoyance sociale. Il rappelle également que la Fraap a proposé au Pays que cette revalorisation indiciaire soit échelonnée sur trois ans “de sorte à ne pas grever et ne pas venir alourdir la charge financière du Pays dans son programme RH mais de permettre une juste répartition de ces recettes fiscales”. Steven Rey estime qu’“il faut rendre aux agents leur dignité”.
Si aucun accord n’est trouvé entre le syndicat et le Pays, le mouvement de grève prendra effet dans la nuit de mercredi à jeudi. Et si cela était le cas, la Fraap donne rendez-vous “à tous les fonctionnaires quelle que soit votre appartenance syndicale. Ce sujet du point d’indice, la chèreté de la vie va bien au-delà des clivages syndicaux, partisans (…). Si vous êtes satisfaits (…) continuez à aller au travail mais ne venez pas un jour vous plaindre et évitez les discussions dans les couloirs, les discussions de comptoir (…). C’est maintenant, le droit de grève s’applique pour ça”. Le secrétaire général délégué Steven Rey estime que la Fraap a déjà donné “une place importante à la médiation”.
Steven Rey demande également au gouvernement pourquoi les discussions entre les syndicats et le Pays ont été “sanctuarisées” entre les mois de mars et avril “si, de l’aveu même du ministre des Finances, l’excédent du compte administratif est connu à l’avance”. Il estime donc que les discussions auraient pu avoir lieu bien avant. Le syndicaliste se demande également “pourquoi se réunir lorsque 13 des 18 milliards ont déjà été dispatchés”.
Enfin, il rappelle également qu’en avril dernier, tous les syndicats s’étaient accordés pour revaloriser le point indiciaire à 1 141 francs et ajoute : “On n’a pas compris où sont allés les centaines de millions restants du programme ressources humaines”. Il insiste sur le fait que “la vie est chère et le pouvoir d’achat du fonctionnaire a baissé de plus de 20 %” dû à l’inflation et les différents retraits sur le salaire émanant de la Caisse de prévoyance sociale. Il rappelle également que la Fraap a proposé au Pays que cette revalorisation indiciaire soit échelonnée sur trois ans “de sorte à ne pas grever et ne pas venir alourdir la charge financière du Pays dans son programme RH mais de permettre une juste répartition de ces recettes fiscales”. Steven Rey estime qu’“il faut rendre aux agents leur dignité”.
Si aucun accord n’est trouvé entre le syndicat et le Pays, le mouvement de grève prendra effet dans la nuit de mercredi à jeudi. Et si cela était le cas, la Fraap donne rendez-vous “à tous les fonctionnaires quelle que soit votre appartenance syndicale. Ce sujet du point d’indice, la chèreté de la vie va bien au-delà des clivages syndicaux, partisans (…). Si vous êtes satisfaits (…) continuez à aller au travail mais ne venez pas un jour vous plaindre et évitez les discussions dans les couloirs, les discussions de comptoir (…). C’est maintenant, le droit de grève s’applique pour ça”. Le secrétaire général délégué Steven Rey estime que la Fraap a déjà donné “une place importante à la médiation”.
































