Le prévenu a indiqué qu'il avait "tenté un motoro". Mais la rencontre ne s'est pas passée comme prévue.
PAPEETE, le 11 avril 2016 - Un homme de 25 ans a écopé d'un mois de prison ferme, ce lundi en comparution immédiate, pour s'être introduit au domicile d'un couple à Taha'a, puis dans le lit de la dame.
"J'ai tenté un motoro", avait reconnu le prévenu lors de son déferrement au parquet, le 14 mars dernier, 48 heures après les faits. Jugé ce lundi en comparution immédiate –l'audience avait été décalée le temps qu'une expertise psychiatrique soit réalisée- ce jeune homme de 26 ans a finalement été condamné ce lundi à 1 mois de prison ferme pour violation de domicile et tentative d'agression sexuelle.
Dans la nuit du 11 au 12 mars dernier, le tane, après avoir consommé une bonne dose d'alcool, s'était mis en tête de rendre visite à sa victime, une femme qui lui plaisait depuis longtemps déjà. "Vous passiez devant chez elle tous les jours et vous la trouviez à votre goût, c'est ça ?" interroge le président du tribunal. Le prévenu acquiesce. La nuit de son passage à l'acte, l'agresseur avait repéré que le mari était resté devant la télévision pendant que madame était allée se coucher. Cédant à sa pulsion, il s'était introduit au domicile du couple puis dans la chambre à coucher de madame, endormie.
Boxé par le mari
Le jeune homme n'aura le temps que de retirer la couverture sur le corps de sa proie et lui caresser légèrement la cuisse avant d'être mis en fuite par les cris de la malheureuse, tirée de son sommeil et terrifiée. C'est au mari qu'il aura ensuite à faire avant d'être interpellé par les gendarmes : "Il a fait le tour de la maison à la recherche de celui qui avait cela à sa femme et, assez naïvement, vous vous être présenté devant lui pour dire que c'était vous", raconte le président du tribunal. "Ensuite il vous a mis son poing dans la figure et apparemment il ne vous a pas raté".
Remis aux gendarmes, le prévenu est placé en cellule de dégrisement puis placé en garde à vue. Il a intégralement reconnu les faits. La victime, toujours traumatisée un mois après les faits et partie civile au procès, a obtenu 150 000 Francs de dommages et intérêts au titre du préjudice morale.
Le tribunal a notamment justifié la peine d'un mois de prison ferme par cette circonstance inquiétante : le prévenu pointait de façon régulière à la gendarmerie dans le cadre d'un contrôle judiciaire ordonné suite à l'ouverture d'une instruction dans une affaire de viol présumé. Affaire dans laquelle le tane a bénéficié d'un non-lieu, mais il l'ignorait au moment de l'agression.
"J'ai tenté un motoro", avait reconnu le prévenu lors de son déferrement au parquet, le 14 mars dernier, 48 heures après les faits. Jugé ce lundi en comparution immédiate –l'audience avait été décalée le temps qu'une expertise psychiatrique soit réalisée- ce jeune homme de 26 ans a finalement été condamné ce lundi à 1 mois de prison ferme pour violation de domicile et tentative d'agression sexuelle.
Dans la nuit du 11 au 12 mars dernier, le tane, après avoir consommé une bonne dose d'alcool, s'était mis en tête de rendre visite à sa victime, une femme qui lui plaisait depuis longtemps déjà. "Vous passiez devant chez elle tous les jours et vous la trouviez à votre goût, c'est ça ?" interroge le président du tribunal. Le prévenu acquiesce. La nuit de son passage à l'acte, l'agresseur avait repéré que le mari était resté devant la télévision pendant que madame était allée se coucher. Cédant à sa pulsion, il s'était introduit au domicile du couple puis dans la chambre à coucher de madame, endormie.
Boxé par le mari
Le jeune homme n'aura le temps que de retirer la couverture sur le corps de sa proie et lui caresser légèrement la cuisse avant d'être mis en fuite par les cris de la malheureuse, tirée de son sommeil et terrifiée. C'est au mari qu'il aura ensuite à faire avant d'être interpellé par les gendarmes : "Il a fait le tour de la maison à la recherche de celui qui avait cela à sa femme et, assez naïvement, vous vous être présenté devant lui pour dire que c'était vous", raconte le président du tribunal. "Ensuite il vous a mis son poing dans la figure et apparemment il ne vous a pas raté".
Remis aux gendarmes, le prévenu est placé en cellule de dégrisement puis placé en garde à vue. Il a intégralement reconnu les faits. La victime, toujours traumatisée un mois après les faits et partie civile au procès, a obtenu 150 000 Francs de dommages et intérêts au titre du préjudice morale.
Le tribunal a notamment justifié la peine d'un mois de prison ferme par cette circonstance inquiétante : le prévenu pointait de façon régulière à la gendarmerie dans le cadre d'un contrôle judiciaire ordonné suite à l'ouverture d'une instruction dans une affaire de viol présumé. Affaire dans laquelle le tane a bénéficié d'un non-lieu, mais il l'ignorait au moment de l'agression.
