Paris, France | AFP | vendredi 16/02/2018 - L'ex-épouse Sylvie Vartan, le meilleur ami Eddy Mitchell, la grand-mère "Mamie rock" sont à leur tour entrés vendredi dans la bataille de l'héritage de Johnny Hallyday, qui expose au grand jour les divisions du clan deux mois après la mort de son chef.
Après une semaine de déclarations cinglantes par avocats interposés, la saga familiale vire à l'imbroglio juridique, les deux aînés du rocker, David et Laura, dénonçant le testament américain de leur père au seul profit de sa veuve, quand le camp adverse leur oppose des donations dont ils auraient bénéficié.
"La vérité des montages juridiques et la vérité des chiffres seront bientôt établies par la justice", a affirmé Laura Smet dans un communiqué transmis vendredi à l'AFP par ses avocats.
La comédienne a "confirmé que son père lui avait permis d'acquérir par deux donations un appartement de 106,78 m2 situé rue Bonaparte à Paris, et qu'il lui versait mensuellement de l'argent pour le remboursement du crédit immobilier", précise le texte.
Selon des documents notariés produits par RTL, le chanteur, décédé en décembre d'un cancer, a fait bénéficier Laura et David de donations dans les années 2000, raison pour laquelle il les aurait écartés de l'héritage au profit de son épouse Laeticia et de leurs deux filles.
Dans son assignation contre le testament, déposée mardi devant le TGI de Nanterre, Laura Smet a "déjà demandé à ce que cette donation soit rapportée à la succession, comme d'ailleurs l'ensemble des donations faites au conjoint et aux enfants. C'est là la stricte application de la loi française", ajoutent ses avocats, Emmanuel Ravanas, Hervé Temime et Pierre-Olivier Sur.
Selon le TGI, il s'agit d'une procédure au fond pour réclamer "la nullité du testament", qui devrait prendre plusieurs mois.
David Hallyday, qui s'est joint au recours, aurait pour sa part reçu en 2002 la moitié d'une luxueuse villa du XVIe arrondissement qui appartenait à ses parents, Johnny et Sylvie Vartan, indique un des documents notariés.
Arrivée de Los Angeles, où elle réside, à Paris, Sylvie Vartan est sortie de son silence pour dénoncer une "fausse information", affirmant avoir demandé à Johnny, au moment de leur divorce, de donner à leur fils la part qui devait lui revenir à elle: "C'est moi, et moi seule, qui ai voulu gratifier notre fils".
"Évidemment, je comprends bien les raisons pour lesquelles on cherche à travestir la vérité afin d'atteindre mon fils", ajoute-t-elle dans ce communiqué à l'AFP, se disant "consternée" par toute l'affaire.
"Pouvez-vous imaginer une seule seconde ce que peut ressentir David, artiste lui-même, fils d'artistes, d'être privé de tout droit de regard sur la gestion de l'héritage artistique de son père?", s'insurge-t-elle encore.
David, 51 ans, et Laura, 34 ans, dont la mère est Nathalie Baye, estiment que les modalités de succession de leur père les "déshéritent", ce qui n'est théoriquement pas possible en droit français.
Vendredi Eddy Mitchell a soutenu Laura, sa filleule. "Je ne comprends pas que l'on puisse déshériter ses enfants", a-t-il dit dans une déclaration à l'AFP.
Pendant ce temps la grand-mère de Laeticia appuyait sa petite-fille, au micro de M6: "C'est elle qui gagnera, c'est elle qui a raison".
"J'en pense pas du bien de Laura ni de David (...) Ils ont eu leur part déjà. Alors c'est pas normal", a dit Elyette Boudou.
Selon le registre des entreprises, la mère du père de Laeticia, surnommée "Mamie Rock", préside depuis 2012 les trois sociétés de gestion des droits de Johnny Hallyday. "Oui je suis aux sociétés, mais j'ai rien à dire", a-t-elle répondu à ce sujet.
Selon Le Point et RTL, Johnny Hallyday aurait expressément écarté Laura et David, du fait des donations précédentes.
"Je ne prends expressément aucune disposition dans ce testament ou dans aucun autre document à l'intention de mes enfants David Smet et Laura Smet, auxquels j'ai déjà fait des donations par le passé", indique une phrase citée par Le Point et extraite de ce que les deux médias présentent comme le 3e et dernier testament du chanteur, rédigé en juillet 2014 selon la loi californienne.
Le patrimoine de Johnny Hallyday représenterait plusieurs dizaines de millions d'euros: propriétés, voitures de luxe et droits issus d'au moins un millier de chansons.
Après une semaine de déclarations cinglantes par avocats interposés, la saga familiale vire à l'imbroglio juridique, les deux aînés du rocker, David et Laura, dénonçant le testament américain de leur père au seul profit de sa veuve, quand le camp adverse leur oppose des donations dont ils auraient bénéficié.
"La vérité des montages juridiques et la vérité des chiffres seront bientôt établies par la justice", a affirmé Laura Smet dans un communiqué transmis vendredi à l'AFP par ses avocats.
La comédienne a "confirmé que son père lui avait permis d'acquérir par deux donations un appartement de 106,78 m2 situé rue Bonaparte à Paris, et qu'il lui versait mensuellement de l'argent pour le remboursement du crédit immobilier", précise le texte.
Selon des documents notariés produits par RTL, le chanteur, décédé en décembre d'un cancer, a fait bénéficier Laura et David de donations dans les années 2000, raison pour laquelle il les aurait écartés de l'héritage au profit de son épouse Laeticia et de leurs deux filles.
Dans son assignation contre le testament, déposée mardi devant le TGI de Nanterre, Laura Smet a "déjà demandé à ce que cette donation soit rapportée à la succession, comme d'ailleurs l'ensemble des donations faites au conjoint et aux enfants. C'est là la stricte application de la loi française", ajoutent ses avocats, Emmanuel Ravanas, Hervé Temime et Pierre-Olivier Sur.
Selon le TGI, il s'agit d'une procédure au fond pour réclamer "la nullité du testament", qui devrait prendre plusieurs mois.
David Hallyday, qui s'est joint au recours, aurait pour sa part reçu en 2002 la moitié d'une luxueuse villa du XVIe arrondissement qui appartenait à ses parents, Johnny et Sylvie Vartan, indique un des documents notariés.
Arrivée de Los Angeles, où elle réside, à Paris, Sylvie Vartan est sortie de son silence pour dénoncer une "fausse information", affirmant avoir demandé à Johnny, au moment de leur divorce, de donner à leur fils la part qui devait lui revenir à elle: "C'est moi, et moi seule, qui ai voulu gratifier notre fils".
"Évidemment, je comprends bien les raisons pour lesquelles on cherche à travestir la vérité afin d'atteindre mon fils", ajoute-t-elle dans ce communiqué à l'AFP, se disant "consternée" par toute l'affaire.
"Pouvez-vous imaginer une seule seconde ce que peut ressentir David, artiste lui-même, fils d'artistes, d'être privé de tout droit de regard sur la gestion de l'héritage artistique de son père?", s'insurge-t-elle encore.
- 'Pas normal' -
David, 51 ans, et Laura, 34 ans, dont la mère est Nathalie Baye, estiment que les modalités de succession de leur père les "déshéritent", ce qui n'est théoriquement pas possible en droit français.
Vendredi Eddy Mitchell a soutenu Laura, sa filleule. "Je ne comprends pas que l'on puisse déshériter ses enfants", a-t-il dit dans une déclaration à l'AFP.
Pendant ce temps la grand-mère de Laeticia appuyait sa petite-fille, au micro de M6: "C'est elle qui gagnera, c'est elle qui a raison".
"J'en pense pas du bien de Laura ni de David (...) Ils ont eu leur part déjà. Alors c'est pas normal", a dit Elyette Boudou.
Selon le registre des entreprises, la mère du père de Laeticia, surnommée "Mamie Rock", préside depuis 2012 les trois sociétés de gestion des droits de Johnny Hallyday. "Oui je suis aux sociétés, mais j'ai rien à dire", a-t-elle répondu à ce sujet.
Selon Le Point et RTL, Johnny Hallyday aurait expressément écarté Laura et David, du fait des donations précédentes.
"Je ne prends expressément aucune disposition dans ce testament ou dans aucun autre document à l'intention de mes enfants David Smet et Laura Smet, auxquels j'ai déjà fait des donations par le passé", indique une phrase citée par Le Point et extraite de ce que les deux médias présentent comme le 3e et dernier testament du chanteur, rédigé en juillet 2014 selon la loi californienne.
Le patrimoine de Johnny Hallyday représenterait plusieurs dizaines de millions d'euros: propriétés, voitures de luxe et droits issus d'au moins un millier de chansons.