Saint-Étienne-le-Laus, France | AFP | mercredi 02/06/2021 - Un homme de 49 ans, suivi pour des troubles psychiatriques et retranché depuis mardi après-midi dans sa maison d'un village des Hautes-Alpes, est mort mercredi, abattu peu avant midi par les gendarmes du GIGN.
Après 21 heures de négociations infructueuses, ce groupe d'intervention a "été contraint d'opérer un tir pour le neutraliser" car l'homme "a manipulé (son arme) à plusieurs reprises et a pointé celle-ci en direction des gendarmes", a indiqué à l'AFP Florent Crouhy, procureur de Gap, en précisant qu'il n'y avait "pas eu d'assaut."
Les gendarmes locaux avaient été appelés mardi vers 14H30 à Saint-Etienne-le-Laus, près de Gap, pour un différend familial entre le quadragénaire et sa mère, qui a donné l'alerte et a pu sortir de la maison familiale.
L'homme exhibait un fusil de chasse sur le pas de la porte, avant de menacer de tirer si la gendarmerie intervenait.
Le GIGN d'Orange était arrivé mardi soir sur place avec un négociateur. Mercredi matin toutefois, "le contact (était) difficile, voire quasi-inexistant".
Ce village de moins de 300 habitants, entouré de forêts, était complétement bouclé par les forces de l'ordre mercredi matin, avait constaté un correspondant de l'AFP.
Vers 11H30, "c'est lui qui est sorti" devant l'habitation, comme il l'avait fait à plusieurs reprises durant la nuit, a déclaré le procureur à l'AFP.
"Là, il a manipulé son arme depuis l'extérieur, les gendarmes se sont approché pour tenter de l'appréhender, et là, il a pointé son arme" vers les forces de l'ordre, qui ont tiré.
Une enquête a été ouverte et confiée à la section de recherches de Marseille, pour "déterminer les circonstances exactes de la riposte du gendarme qui a tiré et qui, à ce stade, paraît adaptée à la situation de danger dans laquelle se trouvaient les gendarmes au moment de l'intervention", a annoncé le procureur.
Une autopsie du forcené doit être pratiquée dans les prochains jours.
Condamné en Italie pour port d'arme
Le procureur a fait part d'un "conflit préexistant, d'une mésentente familiale", mais il ne savait pas ce qui a provoqué l'incident de mardi après-midi.
La situation de Nicolas C., suivi pour des troubles psychiatriques et déjà hospitalisé sous contrainte à plusieurs reprises, avait déjà nécessité des interventions des forces de l'ordre, a ajouté le magistrat.
Il avait été condamné pour outrage et, en Italie en 2015, pour port d'arme. "Mais tout n'est pas judiciaire", a souligné M. Crouhy, "la famille était connue pour ne pas vivre en grande sérénité".
Le procureur doit donner une conférence de presse jeudi à 10H00 au tribunal judiciaire de Gap.
La mère et la sœur du forcené étaient présentes mardi soir à la mairie, transformée en poste de commandement par les autorités.
"C’est triste, la schizophrénie, c’est dur. Nicolas ne prenait pas ses médicaments", a confié à l'AFP une habitante qui l’a bien connu. "Son père était chasseur, il y avait des armes dans la maison familiale", a poursuivi la jeune femme, encore sous le choc.
Lundi en Dordogne, un ancien militaire armé de 29 ans, auteur de violences conjugales et pourchassé depuis la veille par plus de 300 gendarmes après s'être retiré dans une forêt, a été grièvement blessé lors d'un tir de riposte du GIGN.
Fin mai en Isère, un homme de 51 ans qui s'était retranché chez lui avec une arme après une rupture amoureuse et avait tiré sur des gendarmes, avait été interpellé après une nuit de négociations. Il a été mis en examen pour tentative de meurtre.
Mi-avril en Meurthe-et-Moselle, un homme de 56 ans qui venait d'ouvrir le feu sur les gendarmes du GIGN alors qu'ils venaient l'interpeller, lui et son fils, pour des violences volontaires en réunion et avec armes, avait été tué après un échange de tirs.
Après 21 heures de négociations infructueuses, ce groupe d'intervention a "été contraint d'opérer un tir pour le neutraliser" car l'homme "a manipulé (son arme) à plusieurs reprises et a pointé celle-ci en direction des gendarmes", a indiqué à l'AFP Florent Crouhy, procureur de Gap, en précisant qu'il n'y avait "pas eu d'assaut."
Les gendarmes locaux avaient été appelés mardi vers 14H30 à Saint-Etienne-le-Laus, près de Gap, pour un différend familial entre le quadragénaire et sa mère, qui a donné l'alerte et a pu sortir de la maison familiale.
L'homme exhibait un fusil de chasse sur le pas de la porte, avant de menacer de tirer si la gendarmerie intervenait.
Le GIGN d'Orange était arrivé mardi soir sur place avec un négociateur. Mercredi matin toutefois, "le contact (était) difficile, voire quasi-inexistant".
Ce village de moins de 300 habitants, entouré de forêts, était complétement bouclé par les forces de l'ordre mercredi matin, avait constaté un correspondant de l'AFP.
Vers 11H30, "c'est lui qui est sorti" devant l'habitation, comme il l'avait fait à plusieurs reprises durant la nuit, a déclaré le procureur à l'AFP.
"Là, il a manipulé son arme depuis l'extérieur, les gendarmes se sont approché pour tenter de l'appréhender, et là, il a pointé son arme" vers les forces de l'ordre, qui ont tiré.
Une enquête a été ouverte et confiée à la section de recherches de Marseille, pour "déterminer les circonstances exactes de la riposte du gendarme qui a tiré et qui, à ce stade, paraît adaptée à la situation de danger dans laquelle se trouvaient les gendarmes au moment de l'intervention", a annoncé le procureur.
Une autopsie du forcené doit être pratiquée dans les prochains jours.
Condamné en Italie pour port d'arme
Le procureur a fait part d'un "conflit préexistant, d'une mésentente familiale", mais il ne savait pas ce qui a provoqué l'incident de mardi après-midi.
La situation de Nicolas C., suivi pour des troubles psychiatriques et déjà hospitalisé sous contrainte à plusieurs reprises, avait déjà nécessité des interventions des forces de l'ordre, a ajouté le magistrat.
Il avait été condamné pour outrage et, en Italie en 2015, pour port d'arme. "Mais tout n'est pas judiciaire", a souligné M. Crouhy, "la famille était connue pour ne pas vivre en grande sérénité".
Le procureur doit donner une conférence de presse jeudi à 10H00 au tribunal judiciaire de Gap.
La mère et la sœur du forcené étaient présentes mardi soir à la mairie, transformée en poste de commandement par les autorités.
"C’est triste, la schizophrénie, c’est dur. Nicolas ne prenait pas ses médicaments", a confié à l'AFP une habitante qui l’a bien connu. "Son père était chasseur, il y avait des armes dans la maison familiale", a poursuivi la jeune femme, encore sous le choc.
Lundi en Dordogne, un ancien militaire armé de 29 ans, auteur de violences conjugales et pourchassé depuis la veille par plus de 300 gendarmes après s'être retiré dans une forêt, a été grièvement blessé lors d'un tir de riposte du GIGN.
Fin mai en Isère, un homme de 51 ans qui s'était retranché chez lui avec une arme après une rupture amoureuse et avait tiré sur des gendarmes, avait été interpellé après une nuit de négociations. Il a été mis en examen pour tentative de meurtre.
Mi-avril en Meurthe-et-Moselle, un homme de 56 ans qui venait d'ouvrir le feu sur les gendarmes du GIGN alors qu'ils venaient l'interpeller, lui et son fils, pour des violences volontaires en réunion et avec armes, avait été tué après un échange de tirs.