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Guyane: des réservistes mobilisés dans des services de maternité et néonatologie


Cayenne, France | AFP | vendredi 01/11/2019 - Des infirmières et un pédiatre réservistes ont été mobilisés pour renforcer les services de néonatologie et de maternité des centres hospitaliers de Saint-Laurent-du-Maroni et Cayenne en Guyane, actuellement sous tension, selon un arrêté publié vendredi au Journal officiel.

Depuis le 30 octobre et pour une "durée de 15 jours", dix infirmières diplômées d'État réservistes doivent ainsi "apporter un appui aux services de néonatalogie" de ces deux hôpitaux, précise le texte.
Un médecin pédiatre réserviste doit de même appuyer, "pour une durée de 30 jours" à compter de mercredi dernier, les "services de maternité et néonatalogie" du centre hospitalier de Cayenne.
Une décision prise par le ministère de la Santé face à "l'augmentation très importante d'activité des maternités du territoire guyanais", au "recours important aux soins critiques (réanimation et soins intensif) au sein des services de néonatologie" et au "risque relatif sur la qualité de la prise en charge des patients". 
La directrice générale de l'Agence régionale de Santé (ARS) de Guyane, Clara de Bort, a expliqué à l'AFP que "la période d'octobre-novembre est régulièrement marquée en Guyane par des tensions en réanimation néonatale". 
La réserve sanitaire, constituée de professionnels de santé volontaires, avait déjà été mobilisée à l'été 2017 pour renforcer le service de réanimation néonatale du centre hospitalier de Cayenne, puis un an plus tard pour répondre à la crise des urgences du même hôpital.
Le centre hospitalier de l'Ouest guyanais à Saint-Laurent-du-Maroni a lui ouvert ses portes au public en septembre 2018.
Créé en 2007, le corps de réserve sanitaire comprend des professionnels de santé en activité ou à la retraite depuis moins de 3 ans, ainsi que des étudiants poursuivant des études médicales ou paramédicales.
"Les réservistes sont supervisés par l'ARS, en lien avec les directions des deux établissements", a encore indiqué Mme De Bort, en assurant que "les infirmiers ont répondu très vite à la demande d'appui qu'ils ont reçue".

le Lundi 4 Novembre 2019 à 04:35 | Lu 159 fois