Pointe-à-Pitre, France | AFP | mardi 26/10/2021 - La direction du CHU de Guadeloupe a condamné mardi "des opérations commandos" dans plusieurs services de l'hôpital par des grévistes du syndicat UTS-UGTG, qui protestent contre l'obligation vaccinale et la suspension des soignants non vaccinés.
Les grévistes ont "employé une nouvelle fois des méthodes totalement inadmissibles et punissables judiciairement" pour "priver la grande majorité des personnels non grévistes de leur liberté de travailler", déplore la direction du CHU dans un communiqué.
Un "commando" a tenté de "contraindre les agents en poste" dans les services de l'établissement à "quitter leur travail", à grand renfort de "menaces proférées à l'encontre de ceux qui refusaient de se plier aux injonctions", a-t-elle indiqué.
Des filtrages, organisés à l'entrée de l'établissement dès le matin, ont par ailleurs "entraîné une très forte perturbation quant à la circulation des usagers dans le principal centre de soin du territoire", ajoute la direction, précisant qu'"au moins un patient muni d'une feuille de rendez-vous a été refoulé".
"Des constats d'huissiers ont été établis afin de réserver les suites judiciaires qu'il convient à ces exactions", assure la direction du centre hospitalier.
A ce jour, au CHU de Guadeloupe, 67,5% des personnels sont vaccinés contre le Covid-19, dont 95,2% dans le "groupe 1" (direction, cadres dirigeants et médecins).
Des mouvements de contestation de soignants qui refusent l'obligation vaccinale et le pass sanitaire ont également eu lieu mardi dans des établissements de santé sur l'ensemble de l'île (cliniques, centre psychiatrique, etc.), a rapporté la chaîne Guadeloupe la 1ere.
En fin de semaine dernière, le syndicat UTS-UGTG qui mène la contestation contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale avait annoncé un renforcement de son mouvement, à la suite de l'arrestation et de garde-à-vue, levée depuis, de sa secrétaire générale.
Les grévistes ont "employé une nouvelle fois des méthodes totalement inadmissibles et punissables judiciairement" pour "priver la grande majorité des personnels non grévistes de leur liberté de travailler", déplore la direction du CHU dans un communiqué.
Un "commando" a tenté de "contraindre les agents en poste" dans les services de l'établissement à "quitter leur travail", à grand renfort de "menaces proférées à l'encontre de ceux qui refusaient de se plier aux injonctions", a-t-elle indiqué.
Des filtrages, organisés à l'entrée de l'établissement dès le matin, ont par ailleurs "entraîné une très forte perturbation quant à la circulation des usagers dans le principal centre de soin du territoire", ajoute la direction, précisant qu'"au moins un patient muni d'une feuille de rendez-vous a été refoulé".
"Des constats d'huissiers ont été établis afin de réserver les suites judiciaires qu'il convient à ces exactions", assure la direction du centre hospitalier.
A ce jour, au CHU de Guadeloupe, 67,5% des personnels sont vaccinés contre le Covid-19, dont 95,2% dans le "groupe 1" (direction, cadres dirigeants et médecins).
Des mouvements de contestation de soignants qui refusent l'obligation vaccinale et le pass sanitaire ont également eu lieu mardi dans des établissements de santé sur l'ensemble de l'île (cliniques, centre psychiatrique, etc.), a rapporté la chaîne Guadeloupe la 1ere.
En fin de semaine dernière, le syndicat UTS-UGTG qui mène la contestation contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale avait annoncé un renforcement de son mouvement, à la suite de l'arrestation et de garde-à-vue, levée depuis, de sa secrétaire générale.