L’ambiance dans la salle de Titioro était enflammée le week end dernier, avec comme chaque week end ou presque plusieurs matchs de futsal programmés. Le tête d’affiche était le match opposant Viarei à Faa’a, c’est finalement Viarei qui s’est imposé 7-3 en proposant comme à l’accoutumée un très bon niveau de jeu, notamment grâce aux frères Tino, véritable armada familiale de joueurs talentueux, originaires des Tuamotu. Du talent, de la vivacité, de la précision et une bonne dose de fair-play.
Le match Punnauia-Vénus a vu la victoire de Punaauia 5-2 contre l’équipe de Mahina. Le match Papeete-Moorea a été serré mais c’est finalement Papeete qui s’est imposé 5-4. Enfin, le match Paea-Pirae, concurrents directs au classement, s’est soldé par la courte victoire 3-2 de Paea. Le futsal représente plus de 5000 licenciés, il est un des sports les plus pratiqués en Polynésie française.
Le match Punnauia-Vénus a vu la victoire de Punaauia 5-2 contre l’équipe de Mahina. Le match Papeete-Moorea a été serré mais c’est finalement Papeete qui s’est imposé 5-4. Enfin, le match Paea-Pirae, concurrents directs au classement, s’est soldé par la courte victoire 3-2 de Paea. Le futsal représente plus de 5000 licenciés, il est un des sports les plus pratiqués en Polynésie française.
Parole à Jacob Tutavae, président de la commission futsal
Quelques mots sur cette 3e année de championnat ?
« Cette 3e année de championnat est plutôt une très bonne année sur le plan sportif, on voit que le niveau des joueurs a énormément progressé, techniquement comme tactiquement. C’est un tournoi qui regroupe les meilleurs de Tahiti et de Moorea. Le projet a été lancé il y a trois ans, on est donc très contents qu’il se développe ainsi, même s’il y a encore des choses à améliorer, notamment en terme de communication, afin de d’augmenter la visibilité de la compétition et de permettre ainsi à plus de personnes de venir admirer ce spectacle. »
Il y a du suspense avec plusieurs bonnes équipes ?
« Les premières années, on savait à l’avance qui allait gagner, aujourd’hui à chaque match on est curieux de voir qui va l’emporter. C’est la preuve que le niveau monte. On a répertorié plus de 450 équipes en Polynésie donc cela veut dire 450 responsables qui donnent de leur temps pour nos jeunes. Avec le peu d’expérience qu’ils ont pour certains, ils arrivent à maintenir les équipes et à les faire progresser. Je ne peux que les féliciter. A la fédération tahitienne de football, on essaye de faire en sorte de développer le futsal encore plus, notamment à travers la formation d’encadrants, comme dernièrement à Hao. »
Quelques mots sur cette 3e année de championnat ?
« Cette 3e année de championnat est plutôt une très bonne année sur le plan sportif, on voit que le niveau des joueurs a énormément progressé, techniquement comme tactiquement. C’est un tournoi qui regroupe les meilleurs de Tahiti et de Moorea. Le projet a été lancé il y a trois ans, on est donc très contents qu’il se développe ainsi, même s’il y a encore des choses à améliorer, notamment en terme de communication, afin de d’augmenter la visibilité de la compétition et de permettre ainsi à plus de personnes de venir admirer ce spectacle. »
Il y a du suspense avec plusieurs bonnes équipes ?
« Les premières années, on savait à l’avance qui allait gagner, aujourd’hui à chaque match on est curieux de voir qui va l’emporter. C’est la preuve que le niveau monte. On a répertorié plus de 450 équipes en Polynésie donc cela veut dire 450 responsables qui donnent de leur temps pour nos jeunes. Avec le peu d’expérience qu’ils ont pour certains, ils arrivent à maintenir les équipes et à les faire progresser. Je ne peux que les féliciter. A la fédération tahitienne de football, on essaye de faire en sorte de développer le futsal encore plus, notamment à travers la formation d’encadrants, comme dernièrement à Hao. »
On rappelle que le futsal représente beaucoup de licenciés ?
« Le dernier recensement fait état de 5300 licenciés. Ils sont répartis dans 40 comités, 14 sur Tahiti-Moorea et le reste dans les îles. C’est une discipline qui marche dans les îles car elles ont des plateaux sportifs et pas forcément des salles. On a un règlement souple qui permet aux matchs de se dérouler en extérieur également. Et puis il ne faut que cinq joueurs par équipe, la discipline est facile à mettre en place. On a assoupli la question des numéros qui ne sont pas obligatoires sur les maillots. Tout ça fait que le développement a très bien pris. Entre 2006 et 2013 nous étions à 2500 adhérents, depuis que j’ai pris mes fonctions en 2013, nous avons doublé ce chiffre pour arriver à 5300. »
Ce sport est un facteur de cohésion sociale ?
« Déjà dans le passé le foot de rue était très pratiqué dans les quartiers, sur les routes, les parkings…Aujourd’hui on a perdu un peu cela, les temps changent, l’évolution de la société a fait qu’on a plus trop d’endroits où jouer. Quand on a mis en place le futsal, les quartiers se sont reconnus dans la discipline, c’est ce qui a boosté le développement du futsal. »
Un dernier mot ?
« Je voudrais remercier les membres du comité exécutif de la fédération tahitienne de football, quand on veut mettre en place des compétitions on a toujours leur soutien. Merci à eux, car sans eux nous n’aurions jamais les budgets pour organiser de telles compétitions, notamment le Festival des îles qui est devenu un événement sportif remarquable. Merci également aux présidents de comités. Merci, au nom des jeunes de Polynésie. » Propos recueillis par SB/FTF
« Le dernier recensement fait état de 5300 licenciés. Ils sont répartis dans 40 comités, 14 sur Tahiti-Moorea et le reste dans les îles. C’est une discipline qui marche dans les îles car elles ont des plateaux sportifs et pas forcément des salles. On a un règlement souple qui permet aux matchs de se dérouler en extérieur également. Et puis il ne faut que cinq joueurs par équipe, la discipline est facile à mettre en place. On a assoupli la question des numéros qui ne sont pas obligatoires sur les maillots. Tout ça fait que le développement a très bien pris. Entre 2006 et 2013 nous étions à 2500 adhérents, depuis que j’ai pris mes fonctions en 2013, nous avons doublé ce chiffre pour arriver à 5300. »
Ce sport est un facteur de cohésion sociale ?
« Déjà dans le passé le foot de rue était très pratiqué dans les quartiers, sur les routes, les parkings…Aujourd’hui on a perdu un peu cela, les temps changent, l’évolution de la société a fait qu’on a plus trop d’endroits où jouer. Quand on a mis en place le futsal, les quartiers se sont reconnus dans la discipline, c’est ce qui a boosté le développement du futsal. »
Un dernier mot ?
« Je voudrais remercier les membres du comité exécutif de la fédération tahitienne de football, quand on veut mettre en place des compétitions on a toujours leur soutien. Merci à eux, car sans eux nous n’aurions jamais les budgets pour organiser de telles compétitions, notamment le Festival des îles qui est devenu un événement sportif remarquable. Merci également aux présidents de comités. Merci, au nom des jeunes de Polynésie. » Propos recueillis par SB/FTF