Tahiti, le 17 novembre 2022 – Le président Édouard Fritch doit s'envoler vendredi soir pour Paris, où il espère finaliser la dotation de trois fois cinq milliards de Fcfp de l'État pour soutenir les comptes de la Caisse de prévoyance sociale au titre de la “solidarité nationale”.
Alors que le conseil d'administration de la Caisse de prévoyance sociale (CPS) se réunit cette semaine toujours sans véritable solution de financement pérenne, le président du Pays a confirmé jeudi des discussions très avancées avec Paris sur une dotation de 5 milliards de Fcfp par an pendant 3 ans pour le financement de la protection sociale généralisée (PSG) au titre de la “solidarité nationale”. Édouard Fritch doit s'envoler vendredi soir à Paris pour une semaine. Cette fois-ci, une rencontre avec le Président de la République Emmanuel Macron est prévue. Et les 15 milliards destinés à la CPS seront au cœur des discussions. “La CPS est encore en grands besoins de financement. La taxe sociale qui a été mise en place ne suffira pas pour maintenir les équilibres l'année prochaine. Donc je vais demander d'actionner la solidarité nationale. Je vais voir le Président de la République et en parler avec lui. C'est une enveloppe de 5 milliards pendant 3 ans, ce qui correspondrait aux 14 milliards de déficit chronique que nous avons connu les années passées à la CPS”, a confirmé le président du Pays jeudi matin.
Pour le contexte, le président a expliqué que le taux initial de TVA sociale avait été fixé à 1,5% pour trouver “12 à 13 milliards de Fcfp par ans” de recettes nouvelles pour financer la CPS. Mais devant la levée de bouclier des partenaires sociaux notamment et avec l'imminence des législatives, cette TVA sociale a été abaissée à 1%. Le compte n'y étant pas, il faut trouver d'autres sources de financement à court terme avant de réformer plus en profondeur la PSG. Ces 15 milliards, explique Édouard Fritch, correspondent à peu près au “déficit chronique” enregistré par la CPS sur la dernière décennie. Leur principe semble déjà acquis dans le projet de loi de finance à Paris, confirmait-on ces derniers jours côté haussariat et côté Pays. Les fonds devraient d'ailleurs abonder le nouveau Fonds de la protection sociale universelle (FPSU), né de la dernière réforme de la PSG. “Mais je suis comme Saint Thomas”, a préféré mesurer le président du gouvernement. La semaine parisienne devrait permettre de finaliser ce dossier. Elle servira aussi à obtenir les garanties sur les prochains contrats de développements, troisième instrument financier et conventions qui s'arrêtent en 2023. “Je voudrais la garantie de l'État pour que la Polynésie puisse continuer en en bénéficier”, a conclu Édouard Fritch.
Alors que le conseil d'administration de la Caisse de prévoyance sociale (CPS) se réunit cette semaine toujours sans véritable solution de financement pérenne, le président du Pays a confirmé jeudi des discussions très avancées avec Paris sur une dotation de 5 milliards de Fcfp par an pendant 3 ans pour le financement de la protection sociale généralisée (PSG) au titre de la “solidarité nationale”. Édouard Fritch doit s'envoler vendredi soir à Paris pour une semaine. Cette fois-ci, une rencontre avec le Président de la République Emmanuel Macron est prévue. Et les 15 milliards destinés à la CPS seront au cœur des discussions. “La CPS est encore en grands besoins de financement. La taxe sociale qui a été mise en place ne suffira pas pour maintenir les équilibres l'année prochaine. Donc je vais demander d'actionner la solidarité nationale. Je vais voir le Président de la République et en parler avec lui. C'est une enveloppe de 5 milliards pendant 3 ans, ce qui correspondrait aux 14 milliards de déficit chronique que nous avons connu les années passées à la CPS”, a confirmé le président du Pays jeudi matin.
Pour le contexte, le président a expliqué que le taux initial de TVA sociale avait été fixé à 1,5% pour trouver “12 à 13 milliards de Fcfp par ans” de recettes nouvelles pour financer la CPS. Mais devant la levée de bouclier des partenaires sociaux notamment et avec l'imminence des législatives, cette TVA sociale a été abaissée à 1%. Le compte n'y étant pas, il faut trouver d'autres sources de financement à court terme avant de réformer plus en profondeur la PSG. Ces 15 milliards, explique Édouard Fritch, correspondent à peu près au “déficit chronique” enregistré par la CPS sur la dernière décennie. Leur principe semble déjà acquis dans le projet de loi de finance à Paris, confirmait-on ces derniers jours côté haussariat et côté Pays. Les fonds devraient d'ailleurs abonder le nouveau Fonds de la protection sociale universelle (FPSU), né de la dernière réforme de la PSG. “Mais je suis comme Saint Thomas”, a préféré mesurer le président du gouvernement. La semaine parisienne devrait permettre de finaliser ce dossier. Elle servira aussi à obtenir les garanties sur les prochains contrats de développements, troisième instrument financier et conventions qui s'arrêtent en 2023. “Je voudrais la garantie de l'État pour que la Polynésie puisse continuer en en bénéficier”, a conclu Édouard Fritch.