
L’AS Pirae a été éliminée dimanche, mais au terme d’un match plutôt convaincant contre Hekari malgré la défaite (2-0).
Tahiti, le 11 mai 2025 - Les féminines de l’AS Pirae ont été battues (2-0) dimanche après-midi par les Papous de Hekari au stade Pater au terme d’un match où elles ont été à la hauteur. Troisième du groupe B derrière Auckland et l’adversaire du jour, les Tahitiennes ne seront pas au rendez-vous des demi-finales de la Ligue des Champions féminine de l’Océanie 2025.
La première expérience de Pirae en Ligue des Champions féminine de l’OFC organisée à Tahiti à l’occasion de la troisième édition de l’épreuve a permis aux Tahitiennes de mieux se situer par rapport à l’élite océanienne. Le tirage au sort des poules ne les avait pas gâtés en les plaçant dans le groupe de Auckland et Hekari, les finalistes de l’édition 2024 qui avait été remportée par Auckland. Et même si les Tahitiennes évoluaient à domicile, elles étaient dans l’inconnu faute de repère à l’international. Leur entrée en matière contre Auckland conclue par une très large défaite (11-0) a laissé craindre un parcours marqué par des revers mais les championnes de Tahiti ont bien rebondi ensuite en battant largement (0-6) Pansa représentant des Samoa américaines, jeudi, et en faisant douter les Papous de Hekari, dimanche. Les pronostics ne leur étaient pourtant pas vraiment favorables dans ce match décisif pour la qualification dans le dernier carré après avoir été laminées 11-0 par Auckland. Face à elles, Hekari n’avait perdu que 2-1 contre les Néo-Zélandaises. On craignait que les joueuses de l’entraîneur Raimana Li Fung Kuee, qui a repris sa place au bord du terrain dimanche au retour du Mondial de beach soccer, ne soient dépassées par le rythme des Papous. Mazis Pirae a fort bien tenu le choc. Hekari a certes mis le pied sur le ballon en début de match mais la capitaine Gwendoline Fournier et ses coéquipières étaient bien en place et laissaient peu d’espaces à leurs adversaires. Hekari dominait territorialement dans l’ensemble mais sans jamais se montrer vraiment dangereuse et Pirae avaient de belles réactions en contre-attaque. La rencontre s’est même rééquilibrée territorialement à la demi-heure de jeu. Les Tahitiennes pouvaient y croire d’autant qu’elles étaient au niveau physiquement, un secteur de jeu dans lequel elles avaient péché contre Auckland. Peu d’occasions de but des deux côtés avant les dernières minutes de la première mi-temps qui allaient s’avérer fatales pour Pirae. À la 39e minute, la Papou Mychaeline Butubu centrait, le ballon finissant dans le but de Pirae après une trajectoire rentrante (1-0). Et dans les arrêts de jeu et sur un corner, Heikari doublait la mise sur une reprise de près par Shalom Waida (2-0).
La première expérience de Pirae en Ligue des Champions féminine de l’OFC organisée à Tahiti à l’occasion de la troisième édition de l’épreuve a permis aux Tahitiennes de mieux se situer par rapport à l’élite océanienne. Le tirage au sort des poules ne les avait pas gâtés en les plaçant dans le groupe de Auckland et Hekari, les finalistes de l’édition 2024 qui avait été remportée par Auckland. Et même si les Tahitiennes évoluaient à domicile, elles étaient dans l’inconnu faute de repère à l’international. Leur entrée en matière contre Auckland conclue par une très large défaite (11-0) a laissé craindre un parcours marqué par des revers mais les championnes de Tahiti ont bien rebondi ensuite en battant largement (0-6) Pansa représentant des Samoa américaines, jeudi, et en faisant douter les Papous de Hekari, dimanche. Les pronostics ne leur étaient pourtant pas vraiment favorables dans ce match décisif pour la qualification dans le dernier carré après avoir été laminées 11-0 par Auckland. Face à elles, Hekari n’avait perdu que 2-1 contre les Néo-Zélandaises. On craignait que les joueuses de l’entraîneur Raimana Li Fung Kuee, qui a repris sa place au bord du terrain dimanche au retour du Mondial de beach soccer, ne soient dépassées par le rythme des Papous. Mazis Pirae a fort bien tenu le choc. Hekari a certes mis le pied sur le ballon en début de match mais la capitaine Gwendoline Fournier et ses coéquipières étaient bien en place et laissaient peu d’espaces à leurs adversaires. Hekari dominait territorialement dans l’ensemble mais sans jamais se montrer vraiment dangereuse et Pirae avaient de belles réactions en contre-attaque. La rencontre s’est même rééquilibrée territorialement à la demi-heure de jeu. Les Tahitiennes pouvaient y croire d’autant qu’elles étaient au niveau physiquement, un secteur de jeu dans lequel elles avaient péché contre Auckland. Peu d’occasions de but des deux côtés avant les dernières minutes de la première mi-temps qui allaient s’avérer fatales pour Pirae. À la 39e minute, la Papou Mychaeline Butubu centrait, le ballon finissant dans le but de Pirae après une trajectoire rentrante (1-0). Et dans les arrêts de jeu et sur un corner, Heikari doublait la mise sur une reprise de près par Shalom Waida (2-0).
Une première expérience encourageante
La seconde mi-temps débutait avec un scénario sensiblement identique à la première période à savoir que les Papous étaient plutôt dominatrices territorialement mais sans jamais vraiment mettre Pirae en danger toujours bien en place et qui n’hésitaient pas à vite remonter le ballon en contre-attaque. Les Tahitiennes ont même eu des périodes d’occupation dans le camp adverse et fait souffler le danger sur le but de Gloria Laeli. Celà étant, les Papous auraient pu et dû alourdir le score mais ont fait preuve de beaucoup de déchets sur le plan offensif.
Pirae s’incline finalement 2-0 et quitte la Ligue des Champions féminines OFC avec les honneurs. C’est en tout cas ce que retient leur entraîneur, Raimana Li Fung Kuee : “Les filles ont montré une belle image de leur football aujourd’hui et elles se sont battues jusqu’au bout. La victoire de Hekari n’est pas imméritée mais les deux buts encaissés étaient à mon sens évitables. C’est une première expérience en Ligue des Champions. Il y a beaucoup de bonnes choses à retenir et Pirae est éliminé la tête haute. On sait ce qu’on doit maintenant travailler notamment sur le plan tactique où on n’était pas au point contre Auckland mais on a rectifié la mise par la suite et si on doit retourner en Ligue des Champions, on pourra y nourrir des ambitions.”
Les demi-finales opposeront mercredi à Pater les Fidjiennes de Ba aux Papous de Hekari et les Néo-Zélandaises d’Auckland aux Solomonaises de Henderson. Comme en 2024, une nouvelle finale Auckland-Hekari est envisageable de même qu’un nouveau trophée pour les Néo-Zélandaises. Les joueuses de Pirae seront probablement dans les tribunes pour observer des adversaires qu’elles pourraient retrouver la saison prochaine dans l’épreuve avec un peu plus d’expérience que cette année où elles y ont fait leur début et dans la mesure où elles dominent encore le championnat tahitien cette saison.
Patrice Bastian
La seconde mi-temps débutait avec un scénario sensiblement identique à la première période à savoir que les Papous étaient plutôt dominatrices territorialement mais sans jamais vraiment mettre Pirae en danger toujours bien en place et qui n’hésitaient pas à vite remonter le ballon en contre-attaque. Les Tahitiennes ont même eu des périodes d’occupation dans le camp adverse et fait souffler le danger sur le but de Gloria Laeli. Celà étant, les Papous auraient pu et dû alourdir le score mais ont fait preuve de beaucoup de déchets sur le plan offensif.
Pirae s’incline finalement 2-0 et quitte la Ligue des Champions féminines OFC avec les honneurs. C’est en tout cas ce que retient leur entraîneur, Raimana Li Fung Kuee : “Les filles ont montré une belle image de leur football aujourd’hui et elles se sont battues jusqu’au bout. La victoire de Hekari n’est pas imméritée mais les deux buts encaissés étaient à mon sens évitables. C’est une première expérience en Ligue des Champions. Il y a beaucoup de bonnes choses à retenir et Pirae est éliminé la tête haute. On sait ce qu’on doit maintenant travailler notamment sur le plan tactique où on n’était pas au point contre Auckland mais on a rectifié la mise par la suite et si on doit retourner en Ligue des Champions, on pourra y nourrir des ambitions.”
Les demi-finales opposeront mercredi à Pater les Fidjiennes de Ba aux Papous de Hekari et les Néo-Zélandaises d’Auckland aux Solomonaises de Henderson. Comme en 2024, une nouvelle finale Auckland-Hekari est envisageable de même qu’un nouveau trophée pour les Néo-Zélandaises. Les joueuses de Pirae seront probablement dans les tribunes pour observer des adversaires qu’elles pourraient retrouver la saison prochaine dans l’épreuve avec un peu plus d’expérience que cette année où elles y ont fait leur début et dans la mesure où elles dominent encore le championnat tahitien cette saison.
Patrice Bastian