Tahiti, le 4 février 2021 - Condamné en première instance à 200 000 Fcfp d'amende et 300 000 Fcfp de dommages et intérêts pour des injures publiques proférées à l'encontre de l'avocat de la commune de Papeete, Me Dominique Bourion, Gaston Flosse avait fait appel. La juridiction a examiné l'affaire jeudi en son absence. Elle rendra son délibéré le 4 mars.
De son propre aveu et sous le sourire complice de ses confrères, l'avocat de Gaston Flosse, Me François Quinquis, s'est trouvé "extrêmement seul" jeudi devant la cour d'appel de Papeete, lorsqu'il a plaidé la "maladresse" de son client historique dans le cadre du litige qui oppose ce dernier à l'avocat de la commune de Papeete, Me Dominique Bourion.
Rappelons que Gaston Flosse avait été condamné en première instance à 200 000 Fcfp d'amende et 300 000 Fcfp de dommages et intérêts pour des injures publiques proférées à l'encontre de l'avocat de la commune de Papeete, Me Dominique Bourion, en février 2020. Le leader du Tahoera'a huiraatira essayait alors de s'inscrire sur les listes électorales de Papeete, justifiant son domicile principal dans la capitale par son établissement dans un nouveau studio installé à l'étage du siège de son parti. Mais devant le refus de la mairie de valider son inscription et après quelques joutes juridiques devant les juridictions compétentes, l'ancien président s'était laissé aller devant les médias à quelques noms d'oiseaux visant l'avocat du maire de Papeete.
De son propre aveu et sous le sourire complice de ses confrères, l'avocat de Gaston Flosse, Me François Quinquis, s'est trouvé "extrêmement seul" jeudi devant la cour d'appel de Papeete, lorsqu'il a plaidé la "maladresse" de son client historique dans le cadre du litige qui oppose ce dernier à l'avocat de la commune de Papeete, Me Dominique Bourion.
Rappelons que Gaston Flosse avait été condamné en première instance à 200 000 Fcfp d'amende et 300 000 Fcfp de dommages et intérêts pour des injures publiques proférées à l'encontre de l'avocat de la commune de Papeete, Me Dominique Bourion, en février 2020. Le leader du Tahoera'a huiraatira essayait alors de s'inscrire sur les listes électorales de Papeete, justifiant son domicile principal dans la capitale par son établissement dans un nouveau studio installé à l'étage du siège de son parti. Mais devant le refus de la mairie de valider son inscription et après quelques joutes juridiques devant les juridictions compétentes, l'ancien président s'était laissé aller devant les médias à quelques noms d'oiseaux visant l'avocat du maire de Papeete.
"Caractère combatif"
Gaston Flosse ayant fait appel de sa condamnation en première instance, l'affaire a été examinée par la juridiction jeudi en son absence. Pour la défense de Dominique Bourion, Me Etienne Chapoulie a dépeint un Gaston Flosse en "roue libre" qui, au regard de son "parcours politique que tout le monde connaît", n'avait pu ignorer le caractère injurieux de ses propos et ce, alors qu'il était filmé de face par un journaliste. L'avocat a par ailleurs plaidé que cette affaire avait causé un lourd préjudice moral et d'image à Dominique Bourion, qui avait été attaqué dans "l'exercice de ses fonctions".
Pour la défense de Gaston Flosse, Me François Quinquis a tout d'abord soulevé les "imprécisions" de la citation directe par laquelle Me Dominique Bourion avait attaqué son client. Il a ensuite rappelé que ce dernier, "qui va sur ses 90 ans", avait été emporté par son "caractère combatif" et que c'est ce tempérament qui l'avait amené à tenir des "propos maladroits". La cour d'appel rendra sa décision le 4 mars.
Pour la défense de Gaston Flosse, Me François Quinquis a tout d'abord soulevé les "imprécisions" de la citation directe par laquelle Me Dominique Bourion avait attaqué son client. Il a ensuite rappelé que ce dernier, "qui va sur ses 90 ans", avait été emporté par son "caractère combatif" et que c'est ce tempérament qui l'avait amené à tenir des "propos maladroits". La cour d'appel rendra sa décision le 4 mars.
