
De gauche à droit : le fondateur de la Eimeo Race Thibault Cattiau et le directeur de l’Union du Sport Scolaire de Polynésie (USSP) François Dherbecourt (avec le micro)
Tahiti le 05 mai 2025 – A peine la Eimeo Race terminée que déjà la question d’une prochaine édition ou pas se pose déjà et ce pour des raisons financières. Bien que la Eimeo Race est « la plus grande course scolaire au monde », ou encore « le Hawaiki Nui pour les jeunes », l’Union du Sport Scolaire de Polynésie doit, « tous les ans », se battre « pour avoir des subventions ».
« On ne sait pas encore si une vingt-deuxième édition sera organisée (…). On verra l’année prochaine si la Eimeo Race est retenue ou pas, donc ce sera la surprise ».
C’est en ces termes que le directeur de l’Union du Sport Scolaire de Polynésie (USSP) François Dherbecourt, a annoncé, avant la remise des trophées de la Eimeo Race samedi dernier, la possible disparition de cette compétition de vaa, où plus de cinq cent élèves, venus de toute la Polynésie, participent chaque année.
La présidente de l’USSP Stéphanie Sanquer, lui a ensuite emboité le pas et a encouragé les élèves « à partager au maximum cette course » sur les réseaux sociaux, et surtout à faire savoir autour d’eux qu’ils sont « heureux de participer à cette course ». Le but : avoir plus de « moyens. Grâce à votre voix, on sera peut-être entendu, et on n’aura pas à courir après tout le monde pour obtenir de l’aide pour organiser cette course ».
« On ne sait pas encore si une vingt-deuxième édition sera organisée (…). On verra l’année prochaine si la Eimeo Race est retenue ou pas, donc ce sera la surprise ».
C’est en ces termes que le directeur de l’Union du Sport Scolaire de Polynésie (USSP) François Dherbecourt, a annoncé, avant la remise des trophées de la Eimeo Race samedi dernier, la possible disparition de cette compétition de vaa, où plus de cinq cent élèves, venus de toute la Polynésie, participent chaque année.
La présidente de l’USSP Stéphanie Sanquer, lui a ensuite emboité le pas et a encouragé les élèves « à partager au maximum cette course » sur les réseaux sociaux, et surtout à faire savoir autour d’eux qu’ils sont « heureux de participer à cette course ». Le but : avoir plus de « moyens. Grâce à votre voix, on sera peut-être entendu, et on n’aura pas à courir après tout le monde pour obtenir de l’aide pour organiser cette course ».
« Tous les ans, je me bats pour avoir des subventions »
La Eimeo Race se prépare pendant « toute une année » assure François Dherbecourt. C’est « une grande manifestation » co-organisée avec l’Institut de la jeunesse et des sports de Polynésie (Ijspf) puisque « on est reconnu grande manifestation du Pays » précise-t-il.
Malgré la renommée de la Eimeo Race, selon nos informations, elle ne reçoit même pas la moitié de la somme nécessaire pour l’organisation de cet évènement, en terme de subvention. En effet, il faut au minimum douze millions Fcfp et le Pays participe à hauteur de 25% au travers de deux subventions réparties comme suit : 10% émanant de l’IJSPF et 25% du ministère de l’éducation. Le directeur de l’USSP François Dherbecourt assure que « tous les ans, je me bats pour avoir des subventions (…). Je ne vais pas me plaindre mais c’est une vraie bagarre pour rester à l’équilibre. Jusqu'à présent on y arrive mais c'est très tendu ». Il précise que sans la centaine de bénévoles « on ne pourrait pas faire ce genre d'événement ».
« C'est la plus grande course scolaire au monde » continue le directeur de l’USSP. Il ajoute que la présidente de la Fédération Internationale du Vaa (Fiv), Lara Collins, est venue voir « l'ampleur que cette course a pris » avec trente à quarante équipes chaque année sur le plan d’eau pour « un événement sportif assez difficile. On peut considérer que c'est un grand événement ». Il espère que la Fiv va les aider. Mais malheureusement, cela ne pourra être le cas car toujours selon nos informations, cette dernière n’a pas non plus de budget.
La Eimeo Race est « notre vitrine et tant qu'on pourra le faire on le fera mais si les conditions de sécurité et financière ne sont pas réunies je ne peux pas faire cet événement » regrette François Dherbecourt.
Malgré la renommée de la Eimeo Race, selon nos informations, elle ne reçoit même pas la moitié de la somme nécessaire pour l’organisation de cet évènement, en terme de subvention. En effet, il faut au minimum douze millions Fcfp et le Pays participe à hauteur de 25% au travers de deux subventions réparties comme suit : 10% émanant de l’IJSPF et 25% du ministère de l’éducation. Le directeur de l’USSP François Dherbecourt assure que « tous les ans, je me bats pour avoir des subventions (…). Je ne vais pas me plaindre mais c’est une vraie bagarre pour rester à l’équilibre. Jusqu'à présent on y arrive mais c'est très tendu ». Il précise que sans la centaine de bénévoles « on ne pourrait pas faire ce genre d'événement ».
« C'est la plus grande course scolaire au monde » continue le directeur de l’USSP. Il ajoute que la présidente de la Fédération Internationale du Vaa (Fiv), Lara Collins, est venue voir « l'ampleur que cette course a pris » avec trente à quarante équipes chaque année sur le plan d’eau pour « un événement sportif assez difficile. On peut considérer que c'est un grand événement ». Il espère que la Fiv va les aider. Mais malheureusement, cela ne pourra être le cas car toujours selon nos informations, cette dernière n’a pas non plus de budget.
La Eimeo Race est « notre vitrine et tant qu'on pourra le faire on le fera mais si les conditions de sécurité et financière ne sont pas réunies je ne peux pas faire cet événement » regrette François Dherbecourt.
« La Eimeo Race, c’est le Hawaiki Nui pour les jeunes »
Les professeurs d’Eps et même la direction de certains établissements scolaires sont au courant de cette problématique. Jocelyn Muntaner, professeur au lycée de Uturoa indique que cette annonce a aussi été faite l’an dernier. « C’est bien dommage si cette course venait à disparaitre car il y a de beaux échanges entre les élèves ».
Le directeur du collège Ced de Rikitea, Ani Peterano assure que « la plus belle course organisée par l’Ussp est la Eimeo Race ». Il en a même soufflé un mot à François Dherbecourt, lors de la Eimeo Race de l’an dernier. « Je sais que cela ne dépend pas que de lui, mais c’est mon souhait que la Eimeo Race continue car on fait du beau travail avec les jeunes ».
Il indique avoir rencontré le ministre de l’éducation, Rony Teriipaia, lors d’un de ses déplacements à Rikitea. « Je lui en ai parlé et il n’a fait qu’écouter et j’espère qu’il va pouvoir faire quelque chose ».
Ani Peterano appelle même les élus de Moorea à « se battre pour garder cette course car elle est unique et typique et cela se fait chez eux, c’est leur course. Pour moi la Eimeo Race, c’est le Hawaiki Nui pour les jeunes ». Il espère aussi que ses collègues professeurs de sport, notamment de Moorea, « vont avoir ce même courage que Thibault Cattiau et vont prendre en main l’organisation de cette course ».
Le fondateur de la Eimeo Race, Thibault Cattiau a des doutes quant à la disparition de cet évènement car « c’est la manifestation la plus importante de l’Ussp sur le plan scolaire. Les Hawaïens sont revenus, l’an prochain on aura des maoris, et des gens d’un peu partout et ça va reprendre un peu son allure d’avant covid ».
Le directeur du collège Ced de Rikitea, Ani Peterano assure que « la plus belle course organisée par l’Ussp est la Eimeo Race ». Il en a même soufflé un mot à François Dherbecourt, lors de la Eimeo Race de l’an dernier. « Je sais que cela ne dépend pas que de lui, mais c’est mon souhait que la Eimeo Race continue car on fait du beau travail avec les jeunes ».
Il indique avoir rencontré le ministre de l’éducation, Rony Teriipaia, lors d’un de ses déplacements à Rikitea. « Je lui en ai parlé et il n’a fait qu’écouter et j’espère qu’il va pouvoir faire quelque chose ».
Ani Peterano appelle même les élus de Moorea à « se battre pour garder cette course car elle est unique et typique et cela se fait chez eux, c’est leur course. Pour moi la Eimeo Race, c’est le Hawaiki Nui pour les jeunes ». Il espère aussi que ses collègues professeurs de sport, notamment de Moorea, « vont avoir ce même courage que Thibault Cattiau et vont prendre en main l’organisation de cette course ».
Le fondateur de la Eimeo Race, Thibault Cattiau a des doutes quant à la disparition de cet évènement car « c’est la manifestation la plus importante de l’Ussp sur le plan scolaire. Les Hawaïens sont revenus, l’an prochain on aura des maoris, et des gens d’un peu partout et ça va reprendre un peu son allure d’avant covid ».