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Drame familial à Tubuai : il tue sa mère et sa jeune soeur à coup de couteau


Au cours de la nuit de vendredi 30 à samedi 31 août, sur l'île de Tubuai, dans le domicile familial, un homme âgé de 24 ans a tué sa mère de 50 ans et sa jeune sœur de 14 ans, à coups de couteau.

Samedi à 6h30, l'auteur des faits s'est rendu à la brigade locale afin de se constituer prisonnier.

Le jeune homme devait être rapatrié sur l'île de Tahiti en fin de journée, dimanche.

L'autopsie des victimes a été programmée pour le lundi 2 septembre.

Lors du transport sur les lieux, les militaires ont découvert le corps de la mère mais aussi celui d'une adolescente.

Pour garantir l'efficacité des constatations, il a été décidé de dépêcher sur Tubuai des enquêteurs de la section de recherches et des techniciens en identification criminelle.

Le procureur de la République a décidé qu'en raison de l'éloignement et de l'isolement de l'île de Tubuai, il était nécessaire de réquisitionner une compagnie aérienne privée (Air Archipels) qui a affrété un avion et fait deux rotations vers les Australes.

Une première rotation a été effectuée samedi matin vers 10 heures avant de revenir sur Tahiti en début d'après midi. La seconde rotation a quitté Tahiti en fin d'après midi.
Un cercueil a été transporté au cours de chacune des rotations.

L'adjoint au commandant de la compagnie des Archipels s'est également rendu sur place avec les enquêteurs.

Le domicile familial, ou le drame s'est déroulé
Le domicile familial, ou le drame s'est déroulé
Selon un témoin présent sur place, il semblerait que le jeune homme ait été pris d'un "coup de folie". Il se serait présenté à la gendarmerie dès le vendredi soir après son méfait mais la brigade était alors fermée. Il serait revenu le samedi matin pour se constituer prisonnier.

Selon les dires de ce même témoin, la jeune fille de 14 ans a eu la gorge littéralement tranchée.

Cependant rien ne laissait transparaître au lendemain du drame dans ce fare familial où tout avait repris son cours. Des proches de la famille avaient investi les lieux et vaquaient à leurs occupations habituelles ce dimanche. "Comme si de rien n'était", nous confie un habitant du village.

Une enseignante du collège nous informe néanmoins qu'une cellule de crise a été mise en place. La jeune fille était très appréciée de ses camarades, les conditions de sa disparition on été terrifiantes, un travail va devoir être mis en place auprès de ses jeunes camarades.


Rédigé par Communiqué de la gendarmerie le Dimanche 1 Septembre 2013 à 09:02 | Lu 5299 fois