Tahiti, le 31 mars 2021 – La deuxième session d’assises de l’année a démarré hier. La cour est confrontée à deux affaires de coups mortels assez similaires, commis à Huahine.
Les faits du premier procès de ce lundi remontent au 25 mars 2018. Une bagarre avait éclaté un samedi soir, sur fond d’alcool, et sans motif particulier. Ropiteau Ami, 32 ans à l’époque, est poursuivi pour violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner. L’accusé avait riposté par un coup de poing et un coup de pied au sol, dont l’un s’est avéré mortel, conduisant à une hémorragie interne chez la victime. Le trentenaire, qui a grandi dans un univers violent, entre sa famille et son quartier, avait commencé à regarder le MMA à la télévision pour se défendre. Et à s’entraîner en frappant des bananiers. Ce qui lui aurait permis de développer, selon l’expert psychiatre présent à l’audience, “une puissance de frappe importante”.
Dans son rapport, l’expert conclut que si l’homme a une appétence pour l’alcool, il n’en a pourtant pas pour la violence. A l’audience, il évoque cependant un risque de récidive. “Les conclusions sont différentes aujourd’hui que ce qu’annonce votre rapport”, lui répond l’avocat général. Maître Christophe Rousseau-Wiart, à la défense, dénonce un revirement qui manque de nuance : “Il a commencé à boire à 17 ans et en 16 ans d’alcoolisation, il n’a jamais été condamné”. Le procès de Ropiteau Ami se clôture demain. Sans troubles psychiques, et éligible à une sanction pénale donc, il encourt jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle.
Les faits du premier procès de ce lundi remontent au 25 mars 2018. Une bagarre avait éclaté un samedi soir, sur fond d’alcool, et sans motif particulier. Ropiteau Ami, 32 ans à l’époque, est poursuivi pour violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner. L’accusé avait riposté par un coup de poing et un coup de pied au sol, dont l’un s’est avéré mortel, conduisant à une hémorragie interne chez la victime. Le trentenaire, qui a grandi dans un univers violent, entre sa famille et son quartier, avait commencé à regarder le MMA à la télévision pour se défendre. Et à s’entraîner en frappant des bananiers. Ce qui lui aurait permis de développer, selon l’expert psychiatre présent à l’audience, “une puissance de frappe importante”.
Dans son rapport, l’expert conclut que si l’homme a une appétence pour l’alcool, il n’en a pourtant pas pour la violence. A l’audience, il évoque cependant un risque de récidive. “Les conclusions sont différentes aujourd’hui que ce qu’annonce votre rapport”, lui répond l’avocat général. Maître Christophe Rousseau-Wiart, à la défense, dénonce un revirement qui manque de nuance : “Il a commencé à boire à 17 ans et en 16 ans d’alcoolisation, il n’a jamais été condamné”. Le procès de Ropiteau Ami se clôture demain. Sans troubles psychiques, et éligible à une sanction pénale donc, il encourt jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle.
