Paris, France | AFP | mardi 16/10/2018 - Venise, la basilique patriarcale d'Aquilée, Tyr ou encore Ephèse: ces sites autour de la Méditerranée, classés au patrimoine mondial de l'Unesco, sont menacés par la montée de la mer, indique une étude parue mardi dans Nature communications.
L'étude, menée par l'université de Kiel en Allemagne et l'université de Southampton en Angleterre, établit un indice de ces trésors culturels en fonction de leur exposition aux risques liés au changement climatique d'ici la fin du siècle.
Il en ressort que Venise et son lagon, la ville de la renaissance de Ferrare, la cité de la renaissance et la basilique patriarcale d'Aquilée en Italie se placent en tête de liste. Ces sites se situent en bordure de la mer Adriatique où la menace de la montée des eaux est particulièrement forte, selon un communiqué de l'université de Southampton.
Venise s'enfonce dans la lagune de 10 centimètres par siècle à cause de l'augmentation du niveau de la mer "due à la progression du delta et à la compression des sédiments", a déjà alerté l'Unesco par le passé. Au XXe siècle, elle a perdu 10 à 13 cm supplémentaires à cause des industries qui prélevaient de l'eau dans la nappe phréatique.
Les vestiges archéologiques de Tyr au Liban, l'ensemble archéologique de Tarragone en Espagne et Ephèse en Turquie sont les plus menacés par l'érosion côtière.
Selon cette étude, 37 sites risquent actuellement de subir une inondation centennale et 42 sont menacés par l'érosion.
D'ici le siècle prochain, seuls deux sites de la région, la médina de Tunis et l'ensemble archéologique de Xanthos-Letoon en Turquie, échapperaient à la menace des inondations et de l'érosion.
Ces sites de l'Unesco "font face à de nombreux défis pour s'adapter aux effets de la hausse du niveau des mers", souligne Sally Brown de l'université de Southampton, alors que l'étude souligne qu'à de très rares exceptions, les monuments ne peuvent pas être déplacés.
L'étude, menée par l'université de Kiel en Allemagne et l'université de Southampton en Angleterre, établit un indice de ces trésors culturels en fonction de leur exposition aux risques liés au changement climatique d'ici la fin du siècle.
Il en ressort que Venise et son lagon, la ville de la renaissance de Ferrare, la cité de la renaissance et la basilique patriarcale d'Aquilée en Italie se placent en tête de liste. Ces sites se situent en bordure de la mer Adriatique où la menace de la montée des eaux est particulièrement forte, selon un communiqué de l'université de Southampton.
Venise s'enfonce dans la lagune de 10 centimètres par siècle à cause de l'augmentation du niveau de la mer "due à la progression du delta et à la compression des sédiments", a déjà alerté l'Unesco par le passé. Au XXe siècle, elle a perdu 10 à 13 cm supplémentaires à cause des industries qui prélevaient de l'eau dans la nappe phréatique.
Les vestiges archéologiques de Tyr au Liban, l'ensemble archéologique de Tarragone en Espagne et Ephèse en Turquie sont les plus menacés par l'érosion côtière.
Selon cette étude, 37 sites risquent actuellement de subir une inondation centennale et 42 sont menacés par l'érosion.
D'ici le siècle prochain, seuls deux sites de la région, la médina de Tunis et l'ensemble archéologique de Xanthos-Letoon en Turquie, échapperaient à la menace des inondations et de l'érosion.
Ces sites de l'Unesco "font face à de nombreux défis pour s'adapter aux effets de la hausse du niveau des mers", souligne Sally Brown de l'université de Southampton, alors que l'étude souligne qu'à de très rares exceptions, les monuments ne peuvent pas être déplacés.