Paris, France | AFP | mercredi 19/04/2023 - Quelques centaines de personnes se sont rassemblées mercredi à Paris en soutien du collectif Les Soulèvements de la Terre, sous le coup d'une procédure de dissolution pour avoir co-organisé fin mars une manifestation interdite contre les retenues d'eau, a constaté un journaliste de l'AFP.
Brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire "Nous sommes les Soulèvements de la Terre" ou "On ne dissout pas la Terre qui se soulève", les manifestants se sont retrouvés dans le calme et en musique place Stalingrad, dans le nord-est de la capitale.
A Nantes, plusieurs centaines de manifestants ont défilé dans les rues, et ont posé derrière une immense pancarte où était écrit "nous sommes les soulèvements", a constaté un photographe de l'AFP. Ils ont entonné "Tout le monde déteste les bassines", selon des vidéos diffusées sur Twitter, après avoir allumé des fumigènes rouges. Ils ont ensuite rejoint un "Carnaval des Luttes" organisé par la CGT, a observé le photographe.
D'autres rassemblements se sont tenus à Chambéry, Dijon, Montpellier, Angoulême, Orléans ou encore Lyon.
A Lannion (Côtes d'Armor), une trentaine de personnes ont déposé quelques plants de fraisiers et de fleurs, ainsi que la terre nécessaire pour les faire pousser, devant les grilles de la sous-préfecture, selon la presse régionale.
Le mouvement avait co-organisé la manifestation contre la retenue d'eau artificielle de Sainte-Soline (Deux-Sèvres) le 25 mars, qui avait donné lieu à de violents affrontements entre gendarmes et manifestants.
Trois jours plus tard, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin annonçait qu'il avait engagé la procédure de dissolution du groupe, l'estimant responsable des débordements. Le décret gouvernemental n'a pas encore été signé.
Le ministre avait notamment fustigé devant les députés "l'extrême violence de groupuscules fichés par les services de renseignement parfois depuis de très nombreuses années, comme le groupement de fait +Soulèvements de la Terre+"
Pour Benoît Feuillu, porte-parole du mouvement, "cette dissolution, c'est une manière de détourner l'attention (...) et de retourner la responsabilité du gouvernement dans la répression brutale de manifestants ces dernières semaines, et notamment à Sainte-Soline".
Brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire "Nous sommes les Soulèvements de la Terre" ou "On ne dissout pas la Terre qui se soulève", les manifestants se sont retrouvés dans le calme et en musique place Stalingrad, dans le nord-est de la capitale.
A Nantes, plusieurs centaines de manifestants ont défilé dans les rues, et ont posé derrière une immense pancarte où était écrit "nous sommes les soulèvements", a constaté un photographe de l'AFP. Ils ont entonné "Tout le monde déteste les bassines", selon des vidéos diffusées sur Twitter, après avoir allumé des fumigènes rouges. Ils ont ensuite rejoint un "Carnaval des Luttes" organisé par la CGT, a observé le photographe.
D'autres rassemblements se sont tenus à Chambéry, Dijon, Montpellier, Angoulême, Orléans ou encore Lyon.
A Lannion (Côtes d'Armor), une trentaine de personnes ont déposé quelques plants de fraisiers et de fleurs, ainsi que la terre nécessaire pour les faire pousser, devant les grilles de la sous-préfecture, selon la presse régionale.
Le mouvement avait co-organisé la manifestation contre la retenue d'eau artificielle de Sainte-Soline (Deux-Sèvres) le 25 mars, qui avait donné lieu à de violents affrontements entre gendarmes et manifestants.
Trois jours plus tard, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin annonçait qu'il avait engagé la procédure de dissolution du groupe, l'estimant responsable des débordements. Le décret gouvernemental n'a pas encore été signé.
Le ministre avait notamment fustigé devant les députés "l'extrême violence de groupuscules fichés par les services de renseignement parfois depuis de très nombreuses années, comme le groupement de fait +Soulèvements de la Terre+"
Pour Benoît Feuillu, porte-parole du mouvement, "cette dissolution, c'est une manière de détourner l'attention (...) et de retourner la responsabilité du gouvernement dans la répression brutale de manifestants ces dernières semaines, et notamment à Sainte-Soline".