NEW YORK, 21 septembre 2014 (AFP) - Des centaines de milliers de personnes, dont 310.000 à New York selon les organisateurs, ont manifesté dimanche dans le monde, pour réclamer une action urgente contre le changement climatique, deux jours avant un sommet de l'ONU sur la question.
A New York, l'acteur Leonardo DiCaprio, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, l'ancien vice-président américain Al Gore, le maire de New York Bill de Blasio, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius et la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal se sont joints brièvement aux manifestants, partis de Central Park en fin de matinée.
Les organisateurs espéraient 100.000 personnes. Selon leur décompte, 310.000 ont défilé, pour cette "Marche du peuple pour le climat". La police n'a donné aucune estimation.
"Défendez notre mère la terre", affirmait en espagnol une marionnette géante. Des pancartes dénonçaient les "énergies sales", d'autres demandaient l'arrestation de l'exploitation du gaz de schiste, d'autre refusaient le nucléaire.
"Le changement climatique nous affecte tous", pouvait-on lire sur une immense banderole. "Urgent, sauvons notre planète", affirmait une autre.
Etudiants, familles, syndicalistes, défenseurs de l'environnement, Amérindiens en tenue traditionnelle, tous s'étaient retrouvés autour d'un slogan: "nous voulons de l'action, pas des mots".
Deux jours avant un sommet de l'ONU sur le climat, qui doit réunir plus de 120 chefs d'Etat et de gouvernement - un record pour ce dossier - ces marches avaient pour objectif de pousser les responsables politiques à agir "de manière ambitieuse" contre le changement climatique, et à s'engager, avant la conférence internationale de Paris fin 2015.
New York a réuni de loin la manifestation la plus importante. Mais des dizaines d'autres étaient organisées notamment à Londres (au moins 40.000 personnes selon les organisateurs), Berlin (plus de 10.000 selon la police et les organisateurs), Paris (5.000 selon la police, 25.000 selon les organisateurs), Stockholm, Rome, Madrid, New Delhi, Melbourne (30.000)ou Rio (5.000): au total, selon les organisateurs, quelque 2.500 événements prévus dans 158 pays ont rassemblé 580.000 personnes.
- Moment décisif ? -
A Paris, l'ambiance était plutôt familiale. "Hier, on pouvait dire qu'on ne savait pas. Aujourd'hui, on sait. Le changement (climatique) est déjà en marche", a souligné Nicolas Hulot, envoyé spécial du président français pour la protection de la planète.
A New York, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, portait une casquette bleue de l'ONU et un tee-shirt affirmant "je suis pour une action sur le climat".
"Notre mission est de faire de ce moment un moment décisif", a déclaré M.de Blasio qui, dimanche matin, a annoncé son intention de réduire de 80% les émissions de gaz à effet de serre à New York d'ici à 2050, par rapport à 2005.
M. Fabius s'est lui félicité d'une "convergence contre le dérèglement climatique".
"Le fait qu'il y a une manifestation comme celle-ci à New York montre qu'on va dans le bon sens, mais il y a encore beaucoup de travail", a ajouté le ministre français.
"On ne peut changer que si tout le monde veut changer, les gouvernements et les populations", a-t-il ajouté.
Plus de 1.400 groupes s'étaient associés à la marche new-yorkaise, syndicalistes, écologistes, scientifiques, étudiants venus de 320 campus américains, artistes, groupes religieux, victimes de l'ouragan Sandy... Près de 500 autobus étaient venus de quasiment tous les Etats américains.
Certains manifestants étaient aussi venus d'Inde, du Zimbabwe, du Sénégal ou encore des îles Marshall, menacées d'être englouties par l'océan Pacifique.
"Nous ne pouvons pas attendre, nous avons besoin d'action et maintenant", a insisté une mère de deux enfants venue de cet archipel de Micronésie, Kathy Jetnil-Kijiner.
Un chef d'un restaurant de Brooklyn, Evan Hanczor, s'était aussi mêlé aux manifestants, pour souligner le danger du changement climatique pour la "sécurité alimentaire".
"Beaucoup de gens vont avoir plus de difficultés à se nourrir", a-t-il expliqué à l'AFP.
"Nos peuples souffrent de la sécheresse, des inondations, de la détérioration de nos terres", ajoute Fatimata Niang Diop, militante et enseignante venue spécialement de Dakar comme ambassadrice du groupe 350.org.
Parti de Columbus Circle, près de Central Park, le cortège a respecté un moment de silence à 13H00 (17H00 GMT) en hommage aux victimes du changement climatique, puis les marcheurs ont "sonné l'alarme sur le climat" en faisant un maximum de bruit avec trompettes, vuvuzelas, tambours, cloches et sifflets. Plus de 32 fanfares étaient là pour les y aider.
La manifestation devait se terminer en fin d'après-midi près de l'Hudson, au niveau de la 34e rue.
A New York, l'acteur Leonardo DiCaprio, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, l'ancien vice-président américain Al Gore, le maire de New York Bill de Blasio, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius et la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal se sont joints brièvement aux manifestants, partis de Central Park en fin de matinée.
Les organisateurs espéraient 100.000 personnes. Selon leur décompte, 310.000 ont défilé, pour cette "Marche du peuple pour le climat". La police n'a donné aucune estimation.
"Défendez notre mère la terre", affirmait en espagnol une marionnette géante. Des pancartes dénonçaient les "énergies sales", d'autres demandaient l'arrestation de l'exploitation du gaz de schiste, d'autre refusaient le nucléaire.
"Le changement climatique nous affecte tous", pouvait-on lire sur une immense banderole. "Urgent, sauvons notre planète", affirmait une autre.
Etudiants, familles, syndicalistes, défenseurs de l'environnement, Amérindiens en tenue traditionnelle, tous s'étaient retrouvés autour d'un slogan: "nous voulons de l'action, pas des mots".
Deux jours avant un sommet de l'ONU sur le climat, qui doit réunir plus de 120 chefs d'Etat et de gouvernement - un record pour ce dossier - ces marches avaient pour objectif de pousser les responsables politiques à agir "de manière ambitieuse" contre le changement climatique, et à s'engager, avant la conférence internationale de Paris fin 2015.
New York a réuni de loin la manifestation la plus importante. Mais des dizaines d'autres étaient organisées notamment à Londres (au moins 40.000 personnes selon les organisateurs), Berlin (plus de 10.000 selon la police et les organisateurs), Paris (5.000 selon la police, 25.000 selon les organisateurs), Stockholm, Rome, Madrid, New Delhi, Melbourne (30.000)ou Rio (5.000): au total, selon les organisateurs, quelque 2.500 événements prévus dans 158 pays ont rassemblé 580.000 personnes.
- Moment décisif ? -
A Paris, l'ambiance était plutôt familiale. "Hier, on pouvait dire qu'on ne savait pas. Aujourd'hui, on sait. Le changement (climatique) est déjà en marche", a souligné Nicolas Hulot, envoyé spécial du président français pour la protection de la planète.
A New York, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, portait une casquette bleue de l'ONU et un tee-shirt affirmant "je suis pour une action sur le climat".
"Notre mission est de faire de ce moment un moment décisif", a déclaré M.de Blasio qui, dimanche matin, a annoncé son intention de réduire de 80% les émissions de gaz à effet de serre à New York d'ici à 2050, par rapport à 2005.
M. Fabius s'est lui félicité d'une "convergence contre le dérèglement climatique".
"Le fait qu'il y a une manifestation comme celle-ci à New York montre qu'on va dans le bon sens, mais il y a encore beaucoup de travail", a ajouté le ministre français.
"On ne peut changer que si tout le monde veut changer, les gouvernements et les populations", a-t-il ajouté.
Plus de 1.400 groupes s'étaient associés à la marche new-yorkaise, syndicalistes, écologistes, scientifiques, étudiants venus de 320 campus américains, artistes, groupes religieux, victimes de l'ouragan Sandy... Près de 500 autobus étaient venus de quasiment tous les Etats américains.
Certains manifestants étaient aussi venus d'Inde, du Zimbabwe, du Sénégal ou encore des îles Marshall, menacées d'être englouties par l'océan Pacifique.
"Nous ne pouvons pas attendre, nous avons besoin d'action et maintenant", a insisté une mère de deux enfants venue de cet archipel de Micronésie, Kathy Jetnil-Kijiner.
Un chef d'un restaurant de Brooklyn, Evan Hanczor, s'était aussi mêlé aux manifestants, pour souligner le danger du changement climatique pour la "sécurité alimentaire".
"Beaucoup de gens vont avoir plus de difficultés à se nourrir", a-t-il expliqué à l'AFP.
"Nos peuples souffrent de la sécheresse, des inondations, de la détérioration de nos terres", ajoute Fatimata Niang Diop, militante et enseignante venue spécialement de Dakar comme ambassadrice du groupe 350.org.
Parti de Columbus Circle, près de Central Park, le cortège a respecté un moment de silence à 13H00 (17H00 GMT) en hommage aux victimes du changement climatique, puis les marcheurs ont "sonné l'alarme sur le climat" en faisant un maximum de bruit avec trompettes, vuvuzelas, tambours, cloches et sifflets. Plus de 32 fanfares étaient là pour les y aider.
La manifestation devait se terminer en fin d'après-midi près de l'Hudson, au niveau de la 34e rue.